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Les papillons menacés par le changement climatique

Les papillons menacés par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
... les papillons sont en train de déserter les prairies, les lisières des bois, ainsi que les zones humides à travers le monde. Les papillons de jour se font de plus en plus rares : selon une étude publiée dans la revue Science, les populations de plus de 450 espèces de papillons ont diminué de 1,6 % par an depuis les années 80. Ces vingt dernières années, les populations de papillons à travers l'Europe ont subi un changement majeur : les espèces ont migré vers le nord et ont colonisé des zones plus élevées en altitude.

 

via La minute papillon - Septembre 2023

Illustration : Violette Courtois

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

" Cet article montre "comment les papillons, via leur organisme, leur cycle de vie, et leur aire de répartition, interagissent et réagissent aux impacts du changement climatique"

 

(Re)lire aussi

 

  • Les abeilles et d'autres insectes volants à plus grand risque d'extinction en raison de la crise climatique - De www.pieuvre.ca - 13 septembre, 23:58
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Réchauffement climatique : ExxonMobil disposait depuis les années 1970 de projections fiables

Réchauffement climatique : ExxonMobil disposait depuis les années 1970 de projections fiables | EntomoNews | Scoop.it
Selon un article publié dans « Science », les modélisations réalisées par l’entreprise pétrolière et gazière lui ont permis de prendre la mesure du réchauffement planétaire, alors que son discours officiel s’est construit sur le déni climatique.

 

Par Lan Wei

Publié hier à 21h19, mis à jour [le 13/01/2023] à 10h59

 

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NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Historically observed temperature change (red) and atmospheric carbon dioxide concentration (blue) over time, compared against global warming projections reported by ExxonMobil scientists.

(A) “Proprietary” 1982 Exxon-modeled projections. (B) Summary of projections in seven internal company memos and five peer-reviewed publications between 1977 and 2003 (gray lines). (C) A 1977 internally reported graph of the global warming “effect of CO2 on an interglacial scale.” (A) and (B) display averaged historical temperature observations, whereas the historical temperature record in (C) is a smoothed Earth system model simulation of the last 150,000 years.
 
 

Précédemment

 

Climat : le scepticisme est-il un crime ?, par Stéphane Foucart, 08.07.2008 https://www.lemonde.fr/idees/article/2008/07/08/climat-le-scepticisme-est-il-un-crime-par-stephane-foucart_1067553_3232.html

 

"... le directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS) ne met pas en cause Peabody et ExxonMobil pour leurs activités d'extraction et de commercialisation de combustibles fossiles. Il accuse les dirigeants de ces deux sociétés d'avoir participé à l'organisation du doute sur la réalité et la gravité du réchauffement."

 

 

Qui sont les climato-sceptiques ? - L'Express, 28.10.2010 https://www.lexpress.fr/environnement/qui-sont-les-climato-sceptiques_931831.html

 

"... En 1989, un an à peine après la création du Giec, des industriels opposés à toute mesure de réduction des émissions de gaz à effet de serre - en particulier Exxon, Shell, Texaco, General Motors, BP, Daimler-Chrysler ou encore Ford et Esso - se regroupent dans une organisation, la Global Climate Coalition (GCC), qui va activement promouvoir l'idée que le réchauffement est exagéré, que la science est trop incertaine pour imposer des contraintes à l'économie, etc."

 

→ Tout ce qu’Exxon savait et n’a pas dit sur le réchauffement climatique - Antipolis, 09.10.2015 https://antipolis.info/tout-ce-qu-exxon-savait-et-n-a-pas-dit-sur-le-rechauffement-climatique/

 

"Exxon avait prédit dès 1982 le nombre de parties par millions (ppm) de CO2 présent dans l’atmosphère aujourd’hui. Pendant des années la compagnie pétrolière a publiquement minimisé le réchauffement climatique tout en incitant ses chercheurs, en interne, à mesurer ses impacts sur les activités commerciales du groupe, révélait cette enquête du Los Angeles Times en 2015."

 

→ Changement climatique : le double discours d’Exxon Mobil, par Stéphane Foucart, 24.08.2017 https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/08/24/changement-climatique-le-double-discours-d-exxon-mobil_5175970_1652612.html

 

"... Dans une étude publiée mercredi 23 août par la revue Environmental Research Letters, Geoffrey Supran et Naomi Oreskes, deux historiens des sciences de l’université Harvard (Cambridge), ont comparé ces documents confidentiels – ainsi que d’autres textes rédigés par des chercheurs d’Exxon pour des colloques ou des revues savantes – à ceux que le pétrolier destinait au grand public sur le réchauffement. Ils ont ainsi étudié plus de 150 documents scientifiques produits entre 1977 et 2014 par Exxon, Mobil ou ExxonMobil – le fruit de la fusion des deux entreprises en 1998 – et les publirédactionnels publiés par ces sociétés dans le New York Times au cours de la même période."

 

Exxon Loses Jurisdiction Fight in Massachusetts Climate Suit - Bloomberg, 17.03.2020 https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-03-17/massachusetts-can-keep-exxon-suit-in-state-court-judge-says & https://notreaffaireatous.org/wp-content/uploads/2020/06/The-Commonwealth-of-Massachusetts-v-Exxon-Mobil-Corporation-.pdf

 

"The Commonwealth of Massachusetts v. Exxon Mobil Corporation
Résumé :
En parallèle de l’action menée par l’État de New York , l’État du Massachusetts, par l’intermédiaire de sa procureure générale Maura Healey, a également intenté une action en justice contre
ExxonMobil Corporation devant la Cour de son État, le 24 octobre 2019. A la différence du contentieux entre Exxon et l’État de New York, qui reposait uniquement sur la fraude en matière financière, Maura Healey a accusé le géant pétrolier d'avoir trompé les consommateurs du Massachusetts, en plus des investisseurs, sur les risques posés par son activité sur le changement climatique."

 

Comment les « marchands de doute » nous manipulent, 24.09.2020 https://reporterre.net/Comment-les-marchands-de-doute-nous-manipulent

 

"Dans Les gardiens de la raison, Stéphane Foucart, Stéphane Horel et Sylvain Laurens enquêtent sur les stratégies de manipulation des industriels du tabac, des énergies fossiles ou des pesticides. En s’emparant du marché de l’information scientifique, ils dissimulent la dangerosité de leurs produits."

Bernadette Cassel's curator insight, January 30, 2023 6:39 AM

 

(Re)lire aussi

 

  • L’économiste Laurence Scialom décrit les méthodes des lobbys pour ralentir ou bloquer les politiques publiques en matière d’ environnement et de santé - De www.lemonde.fr - 30 octobre 2021, 20:04

 

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L'Europe se réchauffe deux fois plus vite que les autres continents

L'Europe se réchauffe deux fois plus vite que les autres continents | EntomoNews | Scoop.it
L'Europe est le continent qui se réchauffe le plus rapidement au monde, selon un rapport récemment publié par l'Organisation météorologique mondiale (lien plus bas). Le rapport sur l'état du climat en Europe cite la perte de plus de 25 mètres de glace dans les glaciers alpins, et de 20 mètres au Groenland (un territoire danois), comme étant particulièrement responsables de l'élévation du niveau des océans. Les événements liés au changement climatique ont également été responsables de plus de 50 milliards d’euros de dommages.

 

Guru Med | 3 Nov 2022

 

 

[Image] Graphique d’entête, à partir du rapport : anomalie de la température moyenne annuelle pour la période 1900-2021 par rapport à la période de référence 1981-2010 pour les terres seules de l’Europe. (Copernicus Climate Change Service/ECMWF)

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Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique | EntomoNews | Scoop.it

"Insects struggle to adjust to extreme temperatures making them vulnerable to climate change, study finds"

 

Insects struggle to adjust to extreme tempera

News Release 13-Sep-2022
University of Bristol

 

image: Red-winged grasshopper view more

Credit: Sam England

 

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NDÉ

Traduction :

 

Les insectes ont une faible capacité à ajuster leurs limites thermiques aux températures élevées et sont donc plus sensibles au réchauffement climatique qu'on ne le pensait auparavant.

 

Alors que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses exposent les animaux à des températures hors de leurs limites normales, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Bristol a étudié plus de 100 espèces d'insectes pour mieux comprendre comment ces changements les affecteront probablement.

 

Les insectes - qui sont aussi importants que les pollinisateurs, les parasites des cultures et les vecteurs de maladies - sont particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. L'acclimatation est l'un des moyens dont disposent les insectes pour faire face à de tels extrêmes : une exposition thermique antérieure repousse leurs limites thermiques critiques.

 

L'acclimatation peut déclencher des changements physiologiques tels que la régulation positive des protéines de choc thermique et entraîner des modifications de la composition des phospholipides dans la membrane cellulaire.

 

L'équipe a découvert que les insectes ont du mal à y parvenir efficacement, révélant que l'acclimatation des limites thermiques critiques supérieures et inférieures était faible - pour chaque changement de 1°C d'exposition, les limites n'étaient ajustées que de 0,092°C et 0,147°C respectivement (soit une faible compensation de 10 ou 15%).

 

Ils ont toutefois constaté que les insectes juvéniles avaient une plus grande capacité d'acclimatation, ce qui montre que certaines périodes critiques de la vie peuvent améliorer la résilience ultérieure lors d'une vague de chaleur.

 

L'auteur principal, Hester Weaving, de l'école des sciences biologiques de Bristol, a déclaré : "Comme les températures extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquentes dans notre monde en réchauffement, de nombreux insectes devront se déplacer vers de nouvelles aires de répartition ou changer leur comportement pour y faire face, plutôt que d'être capables de tolérer physiologiquement des températures plus élevées.

 

"Notre étude comparative a permis d'identifier certaines lacunes majeures dans la compréhension des réponses des insectes au changement climatique et nous demandons instamment que d'autres études soient menées sur des espèces appartenant à des groupes et des lieux sous-représentés."

 

L'équipe étudie maintenant comment la reproduction des insectes est affectée par l'exposition à des températures extrêmes, car cela pourrait être plus important pour prédire les distributions futures que les mesures de performance ou de survie.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

L'étude

 

 

 

Behind the Paper

 

→ Insects struggle to adjust to extreme temperatures | Nature Portfolio Ecology & Evolution Community
https://ecoevocommunity.nature.com/posts/insects-struggle-to-adjust-to-extreme-temperatures

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Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50%

Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50% | EntomoNews | Scoop.it
Le changement climatique perturbe la manière dont les agents infectieux se propagent. Une étude récente publiée dans Nature Climate Change vient de confirmer que plus de la moitié des maladies infectieuses ont déjà été aggravées par le réchauffement global de la planète. Dans ce contexte, les agents pathogènes risquent de s’adapter à la fièvre, l’un de nos meilleurs moyens de défense !
 
Publié le 05 Sep 2022 à 13H00 Modifié le 6 septembre 2022
Par Ives Etienne
 

"... L’étude publiée par les chercheurs de l’université d’Hawaï aux États-Unis [...] donne des chiffres inquiétants : sur 375 types de maladies infectieuses étudiées, 218, soit 58 %, ont déjà été aggravées par le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique augmente la transmission des maladies infectieuses en élargissant la zone de répartition géographique de certains insectes et d’acariens. Ceux-ci peuvent transmettre des maladies parasitaires comme le paludisme, des maladies bactériennes comme la peste ou des maladies virales comme la dengue. Il s’agit de maladies dites vectorielles, car transmises par l’intermédiaire de vecteurs. Elles sont responsables actuellement de plus de 2,5 millions de décès par an.

L’augmentation de la température du globe a aussi un impact sur les zoonoses, des maladies infectieuses transmises par des animaux vertébrés à l’homme."

(...)

 

"Dans leurs travaux, les chercheurs préviennent aussi que l’augmentation de la température de la Terre provoque des extrêmes climatiques qui obligent l’organisme humain à s’adapter aux vagues de chaleur et au froid extrême. Cette lutte de l’organisme provoque un affaiblissement du système immunitaire et une plus grande sensibilité aux maladies.

 

Ces organismes pathogènes risquent aussi de s’adapter à l’augmentation de température en mettant en péril la fièvre, l’un des mécanismes les plus fondamentaux du corps humain pour se défendre contre les infections."

 

(À lire aussi : Réchauffement climatique : notre corps pourra-t-il supporter les augmentations de température ?

 

  • Source: Mora, C., McKenzie, T., Gaw, I. M. et al., « Over half of known human pathogenic diseases can be aggravated by climate change », Nature Climate Change (2022), https://doi.org/10.1038/s41558-022-01426-1

 

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NDÉ

Image tirée de l'étude :

 

Diseases affected by climatic hazards

https://www.nature.com/articles/s41558-022-01426-1/figures/4

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Plus de la moitié des maladies infectieuses humaines peuvent être aggravées par le changement climatique - De www.gurumed.org - 10 août, 16:11

 
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Plus de la moitié des maladies infectieuses humaines peuvent être aggravées par le changement climatique

Plus de la moitié des maladies infectieuses humaines peuvent être aggravées par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
En analysant la documentation relative à 375 agents pathogènes humains, des chercheurs de l'université d'Hawaïʻi à Mānoa et de l'université du Wisconsin-Madison aux États-Unis ont constaté que 58 % de ces maladies ont été, à un moment donné de l'histoire, aggravées par les aléas climatiques. Cela fait 277 maladies connues dont nous devons surveiller les futures épidémies, et lorsque l'on considère toutes les façons dont ces agents pathogènes peuvent se propager avec le changement climatique, les possibilités sont accablantes. Selon leur nouvelle étude, il exist

 

Guru Med, 09.08.2022

 

 
[Image] À partir de l’étude : infographies présentant les maladies pathogènes aggravées par les aléas climatiques, les voies par lesquelles les aléas climatiques, via des types de transmission spécifiques, entraînent l’aggravation de maladies pathogènes spécifiques. L’épaisseur des lignes est proportionnelle au nombre de maladies pathogènes uniques. Le gradient de couleur indique la quantité proportionnelle de maladies, les couleurs plus foncées représentant les plus grandes quantités et les couleurs plus claires les plus petites. Les nombres à chaque nœud indiquent le nombre de maladies pathogènes uniques. (Camilo Mora/ Nature Climate Change)
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Les canicules que nous vivons depuis plusieurs années mettent en danger les insectes et leur habitat

Les canicules que nous vivons depuis plusieurs années mettent en danger les insectes et leur habitat | EntomoNews | Scoop.it
The heatwave currently being experienced by some southern and eastern parts of the UK is of concern for human health and the welfare of pets and livestock but what about our butterflies?

 

Butterflies, heatwaves, and drought | Butterfly Conservation

Richard Fox

13.07.2022

 

 

 

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NDÉ

Source en français & image :

 

"Les canicules que nous vivons depuis plusieurs années mettent en danger les insectes et leur habitat.  Les papillons souffrent des fortes chaleurs et se réfugient à l'ombre en lisières de prairies. L'impact des canicules est important pour les chenilles. (1/4)

 

S'il ne pleut pas assez, cela peut entraîner la mort précoce des plantes-hôtes dont les chenilles se nourrissent. Sans elles, les chenilles ne peuvent pas devenir des papillons et ils ne pourront pas se reproduire et donner naissance à une nouvelle génération de chenilles. (2/4)

 

C'est ainsi que l'Hermite (Chazara briseis) a vu sa population baisser de façon significative dans le Lot après la canicule et la sécheresse de 2003, impactant les plantes-hôtes de l'espèce qui ont disparu de certaines stations. (3/4)

 

Le changement climatique n'est pas le seul responsable de la disparition de ces populations : le pâturage intensif et la fauche des prairies aux mauvaises périodes sont aussi en cause. Pour plus d'infos, vous pouvez lire cet article (en anglais) :

https://butterfly-conservation.org/news-and-blog/butterflies-heatwaves-and-drought (4/4)

 

Opie insectes sur Twitter, 22.07.2022 https://twitter.com/Opie_insectes/status/1550382647616184321

 

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NDÉ

Sujet proche, (re)lire :

 

Vosges. Les insectes pas tous égaux face au réchauffement climatique - De www.vosgesmatin.fr - 30 juillet, 20:26

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment :

 

 

  • Royaume-Uni. Six espèces de papillons menacées par le changement climatique - De www.theguardian.com - 21 août 2015, 19:29
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Canicule : près de 50°C attendus en Inde et au Pakistan

Canicule : près de 50°C attendus en Inde et au Pakistan | EntomoNews | Scoop.it
Ces pays, parmi les plus chauds de la planète, sont un nouvelle fois confrontés à une canicule monstre après des mois de chaleur anormale. Un avant-goût de ce qui attend l’humanité.

 

par Margaux Lacroux

publié le 28 avril 2022
 
"... Au cours de la dernière décennie, le département météorologique indien a enregistré une vague de chaleur presque chaque année. «Le changement climatique, qui nous porte vers des températures encore plus chaudes, pourrait rendre des régions complètement inhabitables», poursuit Fabio d’Andrea, notamment dans la région du Golfe persique, du Pakistan et de l’Inde du Nord.

L’effet «thermomètre mouillé»

En cause notamment, l’effet «thermomètre mouillé», un terme scientifique encore peu connu. L’alliance de la chaleur et d’une forte humidité est particulièrement mortelle. Le Met Office, ainsi que la Nasa, ont étudié la question. Quand l’air est saturé en humidité, les êtres humains n’arrivent plus à transpirer pour se refroidir. Une situation qui n’est pas tolérable plus de quelques heures. L’air en Inde est actuellement assez sec, mais la situation est à surveiller, notamment dans les régions côtières.

 

Les scientifiques ont une certitude : ce phénomène va s’accentuer et s’étendre à l’avenir avec le réchauffement climatique. Le rapport du Giec datant de février pointe que d’ici à 2100, si l’humanité ne réduit pas drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre, jusqu’aux «trois quarts de la population humaine pourraient être exposés à des périodes de conditions climatiques mettant des vies en danger à cause des effets conjugués de la chaleur et de l’humidité extrêmes»."

 

In Brief:

As Earth’s climate warms, incidences of extreme heat and humidity are rising, with significant consequences for human health. Climate scientists are tracking a key measure of heat stress that can warn us of harmful conditions.

 

[Image] Un incendie fait rage à la décharge de Bhalswa à New Delhi, mercredi, alors que la capitale indienne est au milieu d'une vague de chaleur record. (Manish Swarup/AP)

Bernadette Cassel's insight:

 

'canicule' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=canicule

 

(13 scoops)

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La chenille processionnaire du chêne pourrait être déclarée comme une espèce nuisible afin d'améliorer et accélérer la lutte contre sa prolifération

La chenille processionnaire du chêne pourrait être déclarée comme une espèce nuisible afin d'améliorer et accélérer la lutte contre sa prolifération | EntomoNews | Scoop.it
Proposition de loi nº 4348 visant à améliorer et à accélérer la lutte contre la prolifération de la chenille processionnaire du chêne

 

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 juillet 2021.

 

La chenille processionnaire du chêne est une larve (qui passe conséquemment par l’état de papillon) qui est très connue dans l’est de la France par son mode de déplacement : en procession. Cousine éloignée de la chenille processionnaire du pin, cette espèce d’insecte touche plus particulièrement le quart nord‑est de notre pays, en provenance de Belgique notamment.

 

Et malgré plusieurs alertes sur les risques sanitaires du développement et de la prolifération de cet insecte nuisible, aucune loi ni aucun règlement n’a permis de contenir ce problème sectoriel et durable.

 

Le cycle de vie de la processionnaire du chêne est classique, en ce sens qu’il est identique au cycle de développement de toutes les chenilles.

 

La première phase est celle où l’insecte est encore un papillon. À ce stade, les actions sont plutôt difficiles puisque les papillons sont discrets. La seconde phase est le stade larvaire : et à ce niveau, la chenille processionnaire connaît six stades larvaires (les poils urticants apparaissent en règle générale au troisième stade larvaire). Il est déjà trop tard pour agir, les premiers effets sur l’Homme et sur l’animal se faisant ressentir. Enfin, le troisième stade est celui de la phase nymphale : les chenilles se transforment petit à petit en chrysalides.

 

La chenille processionnaire du chêne présente beaucoup de risques d’ordre sanitaire : pour l’homme, pour les animaux, et pour l’arbre en lui‑même. L’invasion plus que massive de cette espèce en premier lieu au sein des forêts, mais aussi au sein des villes aujourd’hui, est un vrai sujet d’inquiétude.

 

Concernant les risques pour l’homme, la processionnaire du chêne développe au cours de son troisième stade larvaire des poils urticants qui conduisent à plusieurs pathologies : irritations de la peau, urticaires, allergies, difficultés respiratoires, infections oculaires. Les poils urticants de la chenille, très volatiles, s’introduisent dans les orifices de la peau ou dans les voies respiratoires et en se brisant par friction, libèrent une toxine qui déclenche ce phénomène urticant.

 

Les dernières études de terrain de l’Observatoire des forêts, qui datent du début de l’épidémie de chenilles processionnaires à 2017 dans la région Grand Est, prévoient une année 2021 encore plus difficile pour les français, que l’année 2020.

 

Rappelons également que les poils urticants des chenilles processionnaires du chêne ont une durée de vie indépendante de celle de l’insecte. Ces derniers restent dangereux de dix‑huit mois à deux ans selon les services de l’Office national des forêts (ONF).

L’insecte représente aussi un danger pour l’animal puisque les conséquences sont identiques, avec un moyen de contrôle bien plus restreint. Les animaux tels que les chiens, les chats, les lapins, les cervidés en voulant se nourrir ou simplement jouer, peuvent avaler l’insecte et les conséquences peuvent être désastreuses. À titre d’exemple, un chien qui, en voulant soulager ses démangeaisons suite au contact avec les poils d’une processionnaire, se lèche, peut être atteint à la langue. Et s’il n’est pas traité rapidement, risque une nécrose de la langue, qui pourra l’empêcher de se nourrir et donc entraîner sa mort.

 

Il y a aussi un danger pour la forêt en elle‑même. La chenille processionnaire du chêne participe en effet au phénomène de défoliation des chênes, c’est‑à‑dire qu’elle fait perdre à l’arbre ses feuilles (en se nourrissant) et provoque un ralentissement de la croissance de l’ensemble des arbres atteints, qu’ils soient jeunes ou adultes. Bien sûr, l’insecte ne participe pas directement à la mort des arbres cibles. Mais la défoliation répétée des arbres, additionnée à d’autres phénomènes en lien direct avec le réchauffement climatique – manque d’eau, canicule, appauvrissement des ressources – contribuent à leur affaiblissement et les rendent plus accessibles aux attaques d’autres espèces de parasites tels que le scolyte ou à différentes maladies qui touchent aujourd’hui les forêts.

 

Outre un risque de santé publique, il existe aussi un risque écologique pour nos forêts qui vont subir de grosses pertes au sein des populations de chênes, dans les prochaines années.

La prolifération des processionnaires du chêne, qui cause la disparition des chênes, a des conséquences importantes en matière économique : après plusieurs défoliations, les arbres perdent de la valeur. Et la raréfaction de ces espèces d’arbres ne fait qu’augmenter le prix de vente qui devient moins attractif pour les exploitants.

 

Les pertes économiques sont grandes. Pour les collectivités territoriales, notamment les communes rurales, le budget « forêt » représente une grande part des recettes communales. Pour les exploitants et forestiers privés, les conséquences sont quasiment identiques.

 

Les processionnaires du chêne ne sont pas aujourd’hui reconnues comme des espèces nuisibles, et les moyens de lutte contre la prolifération de l’insecte sont presque inexistants. Il est d’ailleurs à la charge des collectivités territoriales et des particuliers de répondre par euxmêmes à la lutte et à l’éradication de ce nuisible dès lors qu’il met en cause la santé des français.

 

Les moyens de lutte actuellement en place s’avèrent méconnus ou peu efficaces. Compter sur la venue en masse des mésanges à col bleu est utopique : combien faut‑il de mésanges pour consommer l’ensemble des espèces d’une seule forêt ? Les mesures préventives sont nécessaires mais ne luttent pas aujourd’hui assez efficacement. La lutte biologique est la solution qui s’avère être la meilleure en matière d’anticipation. Mais les risques pour les autres espèces animales sont aujourd’hui inconnus. Quelles conséquences aurait, par exemple sur les mésanges, la consommation d’une chenille ayant ingéré un bacille de Thuringe ? Quel est l’effet de ce même produit sur d’autres espèces animales ?

 

Par conséquent, les communes se voient obligées de prendre des arrêtés municipaux qui interdisent l’accès à certains lieux – parcs de jeu, parcours de promenades – ou à des pans entiers de forêts. Alors que les français ont été privés de libertés pendant plusieurs mois en raison des mesures successives de confinement, et que la covid‑19 n’est toujours pas éradiquée, je ne crois pas que la responsabilité de tels actes juridiques puisse uniquement reposer sur les Maires.

 

La réponse ne peut être que collective et doit notamment provenir du parlement. Il faut s’appuyer sur des travaux concrets de recherches, conduits par exemple par des organismes tels que l’ONF ou l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).

 

Tel est en l’espèce l’objet de cette proposition de loi.

 

  • L’article 1er vise à déclarer la chenille processionnaire du chêne comme une espèce nuisible, en application de l’article L. 1338‑1 du code de la santé publique, créé par la loi n° 2016‑41 du 26 janvier 2016 dite « de modernisation du système de santé ».

 

  • L’article 2 invite le Gouvernement à remettre au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la loi, un rapport sur le taux d’infection des forêts françaises et sur l’état de la recherche sur la prolifération des chenilles processionnaires. 

 

 

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Changement climatique | La sécheresse réduit l’absorption du carbone et le rendement des cultures

Changement climatique | La sécheresse réduit l’absorption du carbone et le rendement des cultures | EntomoNews | Scoop.it
Une série d’études menée à l’échelle du continent européen, publiée en septembre 2020 dans Philosophical Transactions B, montre comment les milieux naturels et cultivés réagissent aux sécheresses. Les résultats révèlent qu’en 2018 les puits de carbone en Europe ont baissé de près de 20 %, et le rendement des cultures de 40 % au Nord et à l’Est de l’Europe. Le Cirad va développer ces approches dans d’autres régions du monde, notamment en Afrique et Amérique du Sud, pour préciser les impacts des conditions climatiques extrêmes sur les productions et la sécurité alimentaire. L’objectif est de pouvoir mieux anticiper les effets du changement climatique en agriculture pour s’y adapter.

 

Communiqué de presse - CIRAD, 21/09/2020

 

 

[Image] European yield anomalies in 2018 for the nine considered crops. Yield anomalies are expressed as the normalized percentile of the yield time series, and calculated as the difference between observed yields and expected yields estimated with loess regression. A percentile of 50% means that the observed yield corresponds to its expected value; a percentile of 10% (resp. 90%) means that these levels of low (resp. high) yields are observed, on average, once every 10 years. (Online version in colour.)

 

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Agir sur le microclimat forestier et ainsi limiter les effets néfastes du réchauffement climatique sur la biodiversité ?

Agir sur le microclimat forestier et ainsi limiter les effets néfastes du réchauffement climatique sur la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it
Grâce à l’étude de données relevées sur une centaine de sites à travers le monde, une équipe de recherche internationale vient de démontrer que la couverture forestière agit comme un isolant thermique à l’échelle globale, en refroidissant le sous-étage forestier quand les températures de l’air sont élevées. Cet effet tampon est bien connu, mais c’est la première fois qu’il est évalué mondialement, à la fois pour des forêts tempérées, boréales et tropicales.

 

Plus il fait chaud, plus le pouvoir isolant des forêts augmente. Publié le 01.04.2019

 

"Sur la base de ce constat, il est possible de proposer des stratégies de gestion permettant d’agir sur le microclimat forestier et ainsi de limiter les effets néfastes du réchauffement climatique sur la biodiversité. Cette étude publiée dans Nature Ecology & Evolution le 1er avril 2019 a été engagée à l’initiative de Pieter De Frenne, de l’Université de Gand, et de Jonathan Lenoir, chercheur CNRS au laboratoire Écologie et dynamique des systèmes anthropisés (CNRS / Université de Picardie Jules Verne)."

 
  • Global buffering of temperatures under forest canopies. Pieter De Frenne, Florian Zellweger, Francisco Rodríguez-Sánchez, Brett Scheffers, Kristoffer Hylander, Miska Luoto, Mark Vellend, Kris Verheyen and Jonathan Lenoir. Nature Ecology & Evolution, le 1er avril 2019, DOI : 10.1038/s41559-019-0842-1

 

[Image] Forests buffer temperatures under canopies globally

a, Distribution of the 98 study sites and their vegetation types. b, Histograms display the 714 paired temperature offset values for maximum (Tmax), mean (Tmean) and minimum (Tmin) temperatures. Maximum and mean temperatures are consistently cooler, and minimum temperatures consistently warmer, within forests compared to macroclimate temperatures. Temperature offset means ± s.e.m. are based on mixed-effects models with study as a random-effect term.

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Phénologie. Quel est l’impact du réchauffement climatique sur les insectes ?

"Le réchauffement climatique a un impact sur les insectes. Il affecte en effet le partenariat entre ces animaux et les plantes. Les explications en vidéo avec Colin Fontaine, du Muséum national d'histoire naturelle."

 

 

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SUJET PROCHE (Synchronisation oiseaux/insectes) :

 

 

"... In this study, we use a 17-year dataset (1995–2011) to compare breeding phenology at the community-level for a group of eight resident, largely insectivorous, tree cavity-nesting bird species in the interior of British Columbia, Canada (four woodpeckers, three small insectivores, and one small owl species (Table 1))

 

Table 1 Interior of British Columbia cavity-nesting species monitored in the study. Nesting strategies and whether these species consume mountain pine beetle (MPB; Dendroctonus ponderosae) during its larval (L) or adult (A) stage are noted.

 
Bernadette Cassel's insight:

 

"En modifiant la période de reprise de l'activité des pollinisateurs et celle de la floraison, le changement climatique affecte ce partenariat entre animaux et plantes. Si ces glissements dans la saison sont synchrones, tout va bien. Mais ce n'est manifestement pas toujours le cas."

 

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« Les carabes rétrécissent » (à la chaleur du Réchauffement)

« Les carabes rétrécissent » (à la chaleur du Réchauffement) | EntomoNews | Scoop.it
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NDÉ

Ce lien n'est plus valide.


Nouvel accès :
Des nouvelles des insectes : les Épingles
http://www.insectes.xyz/epingle18#car


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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Les Épingles du n° 188 d'Insectes (1er tr. 2018)

 

"De nombreux travaux de laboratoire, faits depuis un siècle sur des taxons divers, montrent que la taille des individus diminue si on les maintient à la chaleur. Mais en nature, beaucoup d’autres facteurs biotiques et abiotiques interviennent et peut-être que cette « loi » ne tient pas. Or la taille intervient dans la fécondité, la dynamique des populations, la transmission de pathogènes, la structure du réseau trophique et le rôle dans l’écosystème.


Une équipe d’une dizaine d’auteurs nord-américains s’est attelée à rassembler les données de la littérature, à examiner les variations de taille des spécimens récoltés depuis 30 à 100 ans de 8 espèces de Coléoptères Carabidés, dans 2 localités, et à élever des individus des mêmes espèces à une température plus élevée.


Les carabes choisis sont : Scaphinotus angusticollis, le Carabe des bois Carabus nemoralis, le Carabe noir Pterostichus melanarius, P. algidus, Euryderus grossus, Harpalus fraternus, Cymindis planipennis et Amara quenseli, nombreux dans la collection Spencer du Beaty Biodiversity Museum (Colombie britannique, Canada), de régimes alimentaires variés et facilement récoltés aux pots de Barber. C’est la longueur du bord interne de l’élytre (mesurée par un logiciel d’analyse d’images) qui représente la taille de l’individu.


Pour 95 % des carabes élevés au laboratoire, la taille diminue avec la température, plus chez les gros carabes que chez les espèces plus petites. La mesure des individus naturalisés montre que les grosses espèces ont rapetissé au fur et à mesure de l’évolution du climat local marquée par des automnes plus chauds mais des printemps plus froids. Les données de terrain correspondent relativement bien à celles obtenues au labo. Les organismes devraient diminuer de taille avec le réchauffement climatique. Une raison est que les animaux plus petits évacuent mieux la chaleur, leur surface étant relativement plus grande."


Article source (gratuit, en anglais) : DOI: 10.1111/1365-2656.12789

 

 

[Image] Crédit : Michelle Tseng, UBC

[via] Warming climate shrinks B.C. beetles - British Ecological Society, 30.01.2018 https://www.britishecologicalsociety.org/warming-climate-shrinks-beetles/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

La taille des coléoptères diminue à mesure que l'habitat se réchauffe, selon les résultats d'une étude / B.C. beetles are shrinking as habitat warms up, study finds | EntomoNews | Scoop.it - From www.cbc.ca - February 2, 7:26 PM
 
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Les abeilles et d'autres insectes volants à plus grand risque d'extinction en raison de la crise climatique

Les abeilles et d'autres insectes volants à plus grand risque d'extinction en raison de la crise climatique | EntomoNews | Scoop.it
La plupart des insectes qui contribuent à polliniser les plantes appartiennent aux espèces volantes que les chercheurs jugent menacées, et leur extinction serait catastrophique pour l'approvisionnement alimentaire mondial.

 

Par Pieuvre.ca le 13 septembre 2023 Environnement
 

"En réaction à la hausse des températures, à l’échelle mondiale, plusieurs plantes et animaux se déplacent vers les hauteurs pour survivre sous un climat plus frais. Mais une nouvelle étude de l’Université du Colorado à Denver et du Georgia Institute of Technology révèle que pour les insectes volants, notamment les abeilles et les papillons de nuit, cette sortie de secours pourraient être accompagnée de problèmes insurmontables qui pourraient signifier leur disparition.

 

L’équipe de recherche a examiné plus de 800 espèces d’insectes de partout dans le monde et découvert que plusieurs insectes ailés se déplaçaient vers des altitudes plus élevées, mais de façon beaucoup plus lente que les autres insectes non ailés. Cela s’explique en raison du fait qu’en altitude, l’air est moins dense, et offre donc moins d’oxygène pour ces espèces volantes.

 

Puisque le déplacement dans les airs nécessite plus d’oxygène pour générer l’énergie nécessaire au mouvement, comparativement aux autres types de déplacements, comme la marche, ces espèces migrent plus lentement.

 

Les conclusions de l’équipe de recherche sont publiées dans Nature Climage Change.

 

« Lorsque nous pensons aux endroits où les espèces seront en mesure de vivre, en raison des changements climatiques, au cours des prochaines décennies, nous devons nous rappeler que les animaux sont sensibles à davantage de choses que la simple question d’avoir chaud ou froid », mentionne le principal auteur de l’étude, Michael Moore."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

 

Traduction

 

Le changement climatique oblige les espèces à migrer vers des températures plus fraîches en altitude, mais de nombreux taxons se dispersent plus lentement que nécessaire. L'une des explications de ces taux de migration inadéquats, qui n'a pas encore été testée, est que les environnements de haute altitude posent des obstacles physiologiques à la dispersion, en particulier chez les espèces ayant des exigences métaboliques élevées. En faisant la synthèse de plus de 800 espèces, nous avons trouvé des preuves de l'existence de contraintes métaboliques : la migration vers le haut des pentes est plus lente chez les insectes qui dépendent de la stratégie locomotrice la plus coûteuse de la nature - le vol.

 

Fig. 1 : Taux relatifs de migration ascendante des espèces d'insectes dépendant du vol par rapport aux espèces utilisant des modes de locomotion moins coûteux d'un point de vue physiologique.

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Le réchauffement climatique modifie la répartition des insectes | Radio Lac

Le réchauffement climatique modifie la répartition des insectes | Radio Lac | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de scientifiques s'est penchée sur la distribution des insectes en Suisse ces 40 dernières années: pour de nombreuses espèces, elle a augmenté, pour presque autant d'autres, elle a diminué. Les espèces adaptées au froid notamment ont perdu du terrain. Différentes études menées en Suisse et à l'étranger sont sources d’inquiétudes en ce qui […]

 

Publié  Il y a 2 heures

le 12 décembre 2022

De ATS KEYSTONE

 

[Image] Le nacré subalpin (Boloria pales) est un papillon de jour adapté au froid dont l'aire de distribution a diminué au cours des 40 dernières années. (Crédit : Felix Neff, Agroscope)

 
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Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique

Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Study Warns of Climate Change’s Looming Devastation of Insect Species

 

University of Maryland

By Emily C. Nunez Nov 07, 2022

 
UMD Entomologist on International Team Says Enough Time Remains to Shift Course
 

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NDÉ

Traduction

 

Dans une nouvelle étude scientifique, une équipe de 70 scientifiques de 19 pays, dont un chercheur de l'université du Maryland, a averti aujourd'hui que si aucune mesure n'est prise pour protéger les insectes du changement climatique, les conséquences réduiront "considérablement notre capacité à construire un avenir durable fondé sur des écosystèmes sains et fonctionnels".

 

Citant des recherches menées dans le monde entier, l'équipe a dressé un tableau sombre des effets à court et à long terme du changement climatique sur les insectes, dont beaucoup sont en déclin depuis des décennies. Le réchauffement de la planète et les phénomènes météorologiques extrêmes menacent déjà certains insectes d'extinction, et la situation ne fera qu'empirer si les tendances actuelles se poursuivent, selon les scientifiques.

 

Certains insectes seront obligés de se déplacer vers des climats plus frais pour survivre, tandis que d'autres devront faire face à des impacts sur leur fertilité, leur cycle de vie et leurs interactions avec d'autres espèces.

 

Des perturbations aussi radicales des écosystèmes pourraient finalement se retourner contre l'homme, a expliqué Anahí Espíndola, professeure adjointe d'entomologie et coautrice de l'article publié dans Ecological Monographs.

 

"Nous devons réaliser, en tant qu'humains, que nous sommes une espèce parmi des millions d'autres, et il n'y a aucune raison de penser que nous ne disparaîtrons jamais", a déclaré la Pre Espíndola. "Ces changements chez les insectes peuvent affecter notre espèce de manière assez radicale".

 

Les insectes jouent un rôle central dans les écosystèmes en recyclant les nutriments et en nourrissant d'autres organismes plus haut dans la chaîne alimentaire, y compris les humains. En outre, une grande partie de l'approvisionnement alimentaire mondial dépend de pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, et des écosystèmes sains contribuent à limiter le nombre de parasites et d'insectes porteurs de maladies. Ce ne sont là que quelques-uns des services écosystémiques qui pourraient être compromis par le changement climatique, met en garde l'équipe de scientifiques.

 

Contrairement aux mammifères, de nombreux insectes sont ectothermes, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler leur propre température corporelle. Comme ils sont très dépendants des conditions extérieures, ils peuvent réagir au changement climatique de manière plus aiguë que les autres animaux."

 

 

[Image] (a) Many insects are showing a range of ecophysiological responses to longer-term climatic changes. For example, the emperor dragonfly (Anax imperator) has shifted its distribution northward and to higher elevations in Europe since 2000 in response to warming (Platts et al., 2019). (b) In California and Mexico, the Quino Checkerspot butterfly (Euphydryas editha quino) has responded to recent warming by moving to higher elevations, and by shifting from its preferred lowland food plant (a Plantago species) to Collinsia concolor, which is more abundant at higher elevations. Increased warming, however, still threatens this endangered subspecies (Parmesan et al., 2015). (c) Many recent insect declines, such as the now vulnerable yellow-banded bumblebee (Bombus terricola), have been attributed to climate extremes, and especially hotter maximum temperatures during the summer (Martinet et al., 2015). (d) Exposure to heat waves can have significant effects on insect reproduction. Functional responses in the facultative hyperparasitoid, Gelis agilis, are strongly correlated with ambient temperature, and at high temperatures their ability to exploit hosts is greatly impaired (Chen, Gols, et al., 2019). Photograph of emperor dragonfly by Tim Bekaert; photograph of Quino Checkerspot butterfly by Andrew Fisher (USFWS volunteer biologist); photograph of yellow-banded bumblebee by rob Foster (https://www.inaturalist.org/users/264273); photograph of Gelis agilis by Tibor Bukovinszky (NVWA Wageningen University & Research. Wageningen).

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sujet proche :

 

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique - De www.eurekalert.org - 19 octobre, 18:38

 

 

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Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique

Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
On les croit résistants à tout, mais les insectes sont, eux aussi, sensibles au changement climatique. Le réchauffement notamment les met en danger. Quelles sont leurs stratégies de survie ?

  

Par Vincent Foray, Deconninck Gwenaëlle, Mathieu Leclerc et Sylvain Pincebourde, 14.10.2022

 

"L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.

 

Les insectes représentent plus de la moitié des espèces vivantes décrites, avec plus d’un million d’espèces reconnues au niveau mondial et près de 50 000 en France. Généralement mal connus du grand public, ils sont perçus comme capables de résister à tout… Pourtant, eux non plus ne sont pas épargnés par ces températures élevées et doivent lutter pour survivre.

 

Comme pour les autres organismes vivants, la réponse des insectes aux changements climatiques se décompose en trois alternatives principales : s’adapter (génétiquement), ajuster leur physiologie et chercher des conditions plus clémentes. Par exemple, des études ont rapporté des modifications de la « phénologie » (la temporalité de phénomènes biologiques au cours des saisons) ou de l’aire de répartition de certaines espèces de papillons en réponse au changement de leur environnement.

 

Cependant, ces réponses sont souvent trop lentes et/ou inadaptées pour faire face aux événements climatiques extrêmes régulièrement brutaux et imprévisibles tels que les vagues de chaleur. Prendre la mesure du challenge que représentent les vagues de chaleur pour les insectes et identifier les solutions qui s’offrent à eux constituent une priorité pour connaître quelles espèces sont les plus en danger et comment limiter les risques d’extinction.

Pourquoi se préoccuper des insectes ?

On a toujours besoin d’un plus petit que soi… Le proverbe s’applique parfaitement aux insectes car, si petits soient-ils, ils jouent des rôles cruciaux au sein des écosystèmes. La pollinisation, la dégradation de végétaux et matières organiques, leur place dans les chaînes alimentaires ou encore leur utilisation comme agents de biocontrôle en agriculture sont autant d’exemples qui soulignent leur place omniprésente dans nos quotidiens.

 

Leur déclin est lié à de nombreux facteurs, incluant les changements de pratiques agricoles (pesticides, remembrement, etc.), l’urbanisation, mais aussi les changements climatiques, et devient extrêmement préoccupant."

(...)

 

 

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Études en relation :

 

 

 

 

Scoops en relation :

 

Déclin des insectes : l’urgence d’agir - De lejournal.cnrs.fr - 27 janvier 2021, 17:52

 

  • "Insect decline: immediate action is needed" ("Le déclin des Insectes  : il est urgent d’agir"), H. Jactel,  J.-L. Imler, L. Lambrechts, A.-B. Failloux, J. D. Lebreton, Y. Le Maho, J.-C. Duplessy, P. Cossart, Ph. Grandcolas, Comptes Rendus. Biologies, 27 p. (en anglais et en français). doi : 10.5802/crbiol.37.

 

Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures - De www.pnas.org - 9 avril 2019, 18:36

 

 

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Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression

Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression | EntomoNews | Scoop.it
Les bourdons sont mis en difficulté par le changement climatique, ont indiqué jeudi des chercheurs britanniques qui ont étudié l'évolution physique de ces insectes pollinisateurs sur plus d'un siècle.

 

Publié le 18.08.2022

Avec AFP.

 

"En étudiant des bourdons conservés dans des musées et institutions du Royaume-Uni, des chercheurs du Imperial College London ont constaté que les insectes développaient des asymétries au niveau de leurs ailes quand la météo les mettait en difficulté.

Asymétrie des ailes

Leur étude, qui s'est intéressée à des bourdons de quatre espèces conservés depuis 1900, montre que l'asymétrie de leurs ailes - synonyme de stress lors du développement - s'est accentuée au cours du XXe siècle. Les chercheurs ont ainsi remarqué que les bourdons développaient des asymétries plus fréquentes et plus marquées les années où les conditions climatiques avaient été particulièrement chaudes et humides.

On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle."

"Notre objectif est de mieux comprendre les réponses (des bourdons) à des facteurs environnementaux spécifiques, pour apprendre du passé afin de prédire le futur", a expliqué Andres Arce, co-auteur de l'étude. "Nous espérons être capables de prévoir où et quand les bourdons seront le plus à risque pour cibler des mesures efficaces", a-t-il ajouté. "On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle", a prévenu Richard Gill, co-auteur de l'étude au Imperial College.

 

Dans une deuxième étude également publiée jeudi, des chercheurs du musée d'histoire naturelle de Londres ont réussi à séquencer les génomes (l'information génétique) de plus de cent bourdons conservés parfois depuis plus de 130 ans, en utilisant pour la première fois sur des insectes des méthodes d'habitude réservées aux mammouths et hommes préhistoriques. Ils vont désormais pouvoir étudier comment ces génomes ont évolué avec le temps et voir si les espèces se sont adaptées - ou non - aux changements environnementaux.

Insectes pollinisateurs indispensables

Les insectes sont les principaux pollinisateurs dans le monde : 75 % des 115 principales cultures dépendent de la pollinisation animale, dont le cacao, le café, les amandes ou les cerises, selon l'Onu.

 

Dans un rapport emblématique publié en 2019, des scientifiques avaient conclu que près de la moitié de toutes les espèces d'insectes dans le monde est en déclin, et qu'un tiers pourrait disparaître d'ici à la fin du siècle."

 

Avec AFP.

 

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NDÉ

Les deux études :

 

 

 

[Image] via Museum collections indicate bees increasingly stressed by changes in climate | Imperial News | Imperial College London, 18.08.2022 https://www.imperial.ac.uk/news/239174/museum-collections-indicate-bees-increasingly-stressed/

 

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Changement climatique. Eunice Newton Foote, découvreuse oubliée de l'effet de serre

Changement climatique. Eunice Newton Foote, découvreuse oubliée de l'effet de serre | EntomoNews | Scoop.it
Il y a plus de 150 ans, une scientifique américaine découvrait les gaz à effet de serre et leurs conséquences sur les variations climatiques. Elle a pourtant été longtemps oblitérée de l’histoire des sciences.

 

Par Pierre Ropert

Publié le dimanche 30 janvier 2022
 

"... Dans un article intitulé “Circonstances affectant la chaleur des rayons du soleil”, publié en novembre 1856 dans le American Journal of Science and Arts, la scientifique fait part de ses conclusions : l’air humide devient plus chaud que l’air sec, mais surtout le dioxyde de carbone piégé dans le cylindre devient bien plus chaud et met bien plus de temps à refroidir que les autres gaz lorsqu’il cesse d’être exposé au soleil. “Une atmosphère [composée] de ce gaz donnerait à notre Terre une température élevée”, conclut alors la scientifique. Non sans avoir noté que “si, comme certains le supposent, lors d’une période de son histoire, l’air a été mixé” avec du dioxyde de carbone, alors une température plus élevée “doit nécessairement en avoir résulté”.

 

En dressant cette conclusion_,_ Eunice Newton Foot est la première à statuer sur l'importance du CO2 dans le cadre du réchauffement de l’atmosphère."

(...)

 

 

[Image] L'article d'Eunice Newton Foote de 1856 décrivant l'expérience des gaz à effet de serre. -- American Journal of Science and Arts
 
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NDÉ
La publication
 
 
via Scientists understood physics of climate change in the 1800s – thanks to a woman named Eunice Foote, 22.07.2021 https://theconversation.com/scientists-understood-physics-of-climate-change-in-the-1800s-thanks-to-a-woman-named-eunice-foote-164687
 
The year was 1856. Foote’s brief scientific paper was the first to describe the extraordinary power of carbon dioxide gas to absorb heat – the driving force of global warming.
 
Bernadette Cassel's insight:
 
"L'effet de serre est sur toutes les lèvres. Pourtant, la pionnière de cette découverte n'a jamais eu la renommée qu'elle méritait."
 
France Culture sur Twitter, 05.08.2022
 
Bernadette Cassel's curator insight, February 3, 2023 7:19 AM

 

À (re)lire :

 

Les scientifiques ont compris la physique du changement climatique dans les années 1800 grâce à une femme nommée Eunice Foote - De theconversation.com - 6 novembre 2021, 18:03

 

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Le bourdon est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres genres d'abeilles

Le bourdon est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres genres d'abeilles | EntomoNews | Scoop.it
Davantage d'abeilles de petite taille, moins de bourdons : le changement climatique pourrait peser sur la taille de ces insectes, selon une étude publiée mercredi qui met en garde contre les effets "en cascade" sur la pollinisation et dans tout l'écosystème.

 

"Face à la crise climatique, l’abeille plus robuste que le bourdon"

Peuple-Animal, le site de la rédaction du magazine 30 Millions d'amis. Publié le 21 Avril 2022, avec AFP

 

 

 

 

Traduction (extrait) :

 

Nos conclusions, selon lesquelles l'abondance relative des abeilles à gros corps et des abeilles cavicoles construisant des rayons devrait diminuer avec l'augmentation des températures, sont principalement le fait du genre Bombus, ce qui suggère que ce groupe est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres abeilles de notre système. La menace du changement climatique pour Bombus est une préoccupation mondiale, d'autres études montrant des déclins de population et des diminutions de l'aire de répartition dus à l'augmentation des températures.

 

Les bourdons sont les pollinisateurs dominants de nombreux écosystèmes ; ainsi, la perte de ce groupe dans le cadre du changement climatique pourrait réduire les services de pollinisation dans les milieux naturels et agricoles.

 

Des études antérieures ont montré que leur déclin est associé à une tolérance à la chaleur plus faible que celle des autres abeilles, ce qui explique pourquoi de nombreuses espèces ont déplacé leurs aires de répartition vers des latitudes et des altitudes plus élevées. Notre étude suggère que leur comportement de nidification et la taille de leur corps pourraient également les rendre plus vulnérables aux augmentations de température dans le cadre du changement climatique, mais comme ces caractéristiques étaient fortement corrélées, des études futures sont nécessaires pour déterminer laquelle de ces caractéristiques a une plus forte implication pour les bourdons dans le cadre d'un réchauffement climatique.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Bombus — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombus

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

→ Des abeilles de taille plus réduite en raison du dérèglement climatique ? - De sciencepost.fr - 1 mai, 19:21

 

Précédemment :

 

→ Un néonicotinoïde accusé de conduire à la mort des larves de bourdons - De www.sciencesetavenir.fr - 13 novembre 2018, 07:52

 

 

 

Lire aussi :

 

→ Une étude lève le voile sur le déclin silencieux des bourdons, 15.02.2020 https://sciencepost.fr/une-etude-leve-le-voile-sur-le-declin-silencieux-des-bourdons/

 

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[Nouvelle recherche] Le changement climatique déclenche un effondrement mondial des insectes, dont le nombre a baissé de 63 % dans les terres agricoles affectées

[Nouvelle recherche] Le changement climatique déclenche un effondrement mondial des insectes, dont le nombre a baissé de 63 % dans les terres agricoles affectées | EntomoNews | Scoop.it
Insect numbers and species decline steeply where agriculture and habitat loss coincide. Preserving natural habitat can reduce losses up to nine-fold

 

Climate change triggering global collapse in insect numbers: stressed farmland shows 63% decline – new research

 Publié: 20 avril 2022, 11:12 EDT

Tim Newbold & Charlie Outhwaite

 

Traduction :

 

Le nombre d'insectes et d'espèces diminue fortement là où l'agriculture et la perte d'habitat coïncident. La préservation de l'habitat naturel peut réduire les pertes jusqu'à neuf fois.

 

 

Le monde pourrait être confronté à un effondrement "caché" des espèces d'insectes en raison de la double menace du changement climatique et de la perte d'habitat.

 

Le Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement de l'UCL a effectué l'une des plus grandes évaluations jamais réalisées sur le déclin des insectes dans le monde, en analysant trois quarts de million d'échantillons provenant d'environ 6 000 sites.

 

La nouvelle étude, publiée dans Nature, révèle que les terres agricoles soumises au stress climatique abritent en moyenne deux fois moins d'insectes et 25 % d'espèces d'insectes en moins que les zones d'habitat naturel.

 

Le déclin des insectes est le plus marqué dans les zones agricoles à forte densité de population des pays tropicaux, où les effets combinés du changement climatique et de la perte d'habitat se font le plus sentir.

 

La majorité des 5,5 millions d'espèces recensées dans le monde vivraient dans ces régions, ce qui signifie que les insectes les plus abondants de la planète sont peut-être en train de s'effondrer sans même que nous nous en rendions compte.

 

En limitant l'agriculture intensive par l'utilisation de moins de produits chimiques, en ayant une plus grande diversité de cultures et en préservant nos écosystèmes, on peut atténuer les effets négatifs de la perte d'habitat et du changement climatique sur les insectes.

 

Les choix que nous faisons en tant que consommateurs - comme acheter du café ou du cacao cultivé à l'ombre - pourraient également contribuer à protéger les insectes et tous autres êtres vivants dans les régions du monde les plus vulnérables au changement climatique.

 

Traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Numbers of forest-dependent orchid bees in Brazil have been found to have declined by around 50%. Alamy

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Réchauffement et agriculture intensive, combinaison fatale aux insectes, selon une étude - De www.sciencesetavenir.fr - 21 avril, 18:30

 

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Réchauffement climatique : des conséquences inévitables sur la santé de la population mondiale

Réchauffement climatique : des conséquences inévitables sur la santé de la population mondiale | EntomoNews | Scoop.it
Paris, le jeudi 24 juin 2021 – Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est rarement porteur de bonnes nouvelles. Celui en préparation et qui doit être publié en 2022 ne devrait pas faire exception. Il évoquera les probables répercussions « irréversibles pour [...]

L.C.24.06.2021

 

(...)

Paludisme, dengue, diarrhées : les maladies du 21ème siècle ?

"L’asséchement ne touchera pas que l’agriculture, mais également la vie quotidienne des populations. D’ici 2050, la hausse de 1,5° ou de 2° des températures devraient en effet avoir une incidence sur 75 % des approvisionnements en eaux souterraines juge le GIEC. Dès lors, des déplacements de population massifs sont à prévoir.
 
Enfin, les maladies liées aux virus et parasites transmis par les moustiques pourraient fortement progresser et concerner une proportion croissante de la population, tandis que le GIEC prédit une progression des décès liés aux diarrhées infantiles. Les pathologies associées à la mauvaise qualité de l’air et de l’eau et à la canicule pourraient également engorger les systèmes de santé, dont la fragilité a été mise en évidence par la pandémie de Covid.

Vive la science

Dès lors, le GIEC ne peut qu’une nouvelle fois appeler à une « transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement ». Il est convaincu en effet que des mesures fortes pourraient permettre de ralentir certaines évolutions. Parmi ces leviers, il convient de ne pas oublier l’ensemble des outils technologiques et scientifiques (OGM, médicaments, nouvelles sources d’énergie…) qui peuvent être développés et qui ont déjà prouvé par le passé qu’ils permettaient de dépasser certains fléaux naturels qui paraissaient insurmontables."
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Dérèglement climatique : l’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte le Giec - De www.sudouest.fr - 24 juin, 18:15

 

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Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures

Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures | EntomoNews | Scoop.it
We studied upper lethal temperature, effect of feeding mode on plant gas exchange, and temperature of attacked leaves in a community of six arthropod species feeding on apple leaves. Thermal limits differed by up to 8 °C among the species. Species that caused an increase in leaf transpiration (+182%), thus cooling the leaf, had a lower thermal limit than those that decreased leaf transpiration (−75%), causing the leaf to warm up. Therefore, cryptic microclimatic variations at the scale of a single leaf determine the thermal limit in this community of herbivores. We investigated the consequences of these changes in plant transpiration induced by plant–insect feedbacks for species vulnerability to thermal extremes. Warming tolerance was similar between species, at ±2 °C, providing little margin for resisting increasingly frequent and intense heat waves. The thermal safety margin (the difference between thermal limit and temperature) was greatly overestimated when air temperature or intact leaf temperature was erroneously used. We conclude that feedback processes define the vulnerability of species in the phyllosphere, and beyond, to thermal extremes.

 

Narrow safety margin in the phyllosphere during thermal extremes, PNAS, 19.03.2019

 

Sylvain Pincebourde and Jérôme Casas

 

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POUR EN SAVOIR PLUS :

→ Insectes dans les vergers : étude alarmante d’un chercheur tourangeau sur le réchauffement climatique, 28.02.2019
http://www.info-tours.fr/articles/tours/2019/02/28/10580/insectes-dans-les-vergers-etude-alarmante-d-un-chercheur-tourangeau-sur-le-rechauffement-climatique/

 

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La concentration en CO2 n'a jamais été aussi élevée depuis 3 millions d'années

La concentration en CO2 n'a jamais été aussi élevée depuis 3 millions d'années | EntomoNews | Scoop.it
La concentration dans l'atmosphère du CO2, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique en cours, est au plus haut depuis trois millions d'années, rendant inéluctable la hausse dramatique de la température de la Planète et du niveau des océans en quelques siècles, mettent en garde des chercheurs.

 

Futura avec l'AFP-Relaxnews, 08.04.2019

 

"Les scientifiques estimaient jusqu'alors que le niveau actuel de dioxyde de carbone (CO2), supérieur actuellement à 400 parties par million (ppm), n'était pas plus important que celui d'il y a 800.000 ans, lors d'une période marquée par des cycles de réchauffement et de refroidissement de la Terre qui se poursuivraient aujourd'hui sans le réchauffement lié aux activités humaines. Mais des carottes de glace et de sédiments marins prélevés à l'endroit le plus froid de la planète révèlent désormais que la barre des 400 ppm a en fait été dépassée pour la dernière fois il y a trois millions d'années, durant le Pliocène. Les températures étaient alors 3 à 4 °C plus élevées, des arbres poussaient en Antarctique et le niveau des océans était 15 mètres plus haut.

 

Ces analyses sont corroborées par un nouveau modèle climatique développé par le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK). « La fin du Pliocène est relativement proche de nous en termes de niveaux de CO2, explique à l'AFP Matteo Willeit, chercheur au PIK et principal auteur d'une étude publiée cette semaine."

(...)

 

 

 

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L’impact du réchauffement climatique sur les insectes en Arctique

L’impact du réchauffement climatique sur les insectes en Arctique | EntomoNews | Scoop.it
Quand on parle des menaces sur l’Arctique, on a souvent l’image de l’ours polaire solitaire sur un iceberg qui est en train de fondre. Mais le changement sur les insectes dans l’arctique semble poser un problème bien plus important.

 

Par Jacqueline Charpentier, 18.04.2018

 

"Une nouvelle recherche de l’Université de Washington à St. Louis montre comment les insectes de l’Arctique réagissent au réchauffement rapide qui se produit dans cette région. Les saisons plus chaudes de l’été et de l’automne et moins d’événements de gel et de dégel ont entraîné des changements dans le nombre relatif de différents types de punaises dans l’Arctique selon Amanda Koltz, stagiaire postdoctorale en arts et sciences.

 

Par rapport aux années plus froides dans le passé, il y a désormais plus d’arthropodes parasitoïdes et mangeurs de plantes et moins de détritivores (les insectes qui consomment littéralement les ordures du monde vivant). La recherche est publiée dans la revue Royal Society Open Science."

 

 

[Image] Nysius groenlandicus, un insecte herbivore qui deviendra plus abondant avec les changements de température – Crédit : Toke Høye

 

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