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Une étude menée par le WWF analyse la projection des changements climatiques dans les aires de répartition de plantes et d’animaux de 35 écorégions. WWF, 14.03.2018 "Le changement climatique provoqué par l’Homme est une réalité. Dans l’ensemble des régions du monde, nous observons que les risques, qui n’étaient hier que théoriques, deviennent la nouvelle réalité des temps présents. L’objet de cette étude est d’examiner l’exposition des 35 écorégions prioritaires du WWF, et des cinq groupes d’espèces qu’elles abritent actuellement, au dérèglement climatique en fonction de trois scénarios de hausse de la température moyenne mondiale." Par exemple : "Les pins de Corée sont d’une grande longévité, mais le stress environnemental peut conduire à une moins importante formation de cônes augmentant le risque de perte lors de perturbations (par exemple : feux, insectes)." ___________________________________________________________________ D'autres articles : • Face au « choc climatique », la biodiversité menacée d’extinctions massives, 14.03.2018 http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/14/face-au-choc-climatique-la-biodiversite-menacee-d-extinctions-massives_5270456_1652692.html Si le réchauffement se poursuit jusqu’à + 4,5 °C, la moitié des espèces des régions les plus riches en faune et en flore risqueront de disparaître d’ici à 2080. • Climat : la moitié des espèces des régions les plus riches en biodiversité menacées - Libération, 14.03.2018 http://www.liberation.fr/france/2018/03/14/climat-la-moitie-des-especes-des-regions-les-plus-riches-en-biodiversite-menacees_1635893 • Changement climatique: ces animaux menacés de disparition d'ici 2080, 14.03.2018 http://www.bfmtv.com/actualite/changement-climatique-ces-animaux-menaces-de-disparition-d-ici-2080-1395290.html • Climat : la moitié des espèces des zones à haute biodiversité menacées d'extinction, si la température augmente de 4,5°C, 14.03.2018 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/climat-la-moitie-des-especes-des-zones-a-haute-biodiversite-menacees-d-extinction-si-la-temperature-augmente-de-4-5c_2632160.html
WASHINGTON (AFP) - La hausse des températures sur la Terre s'accélère et "il est nécessaire de doubler, voire tripler les efforts" pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, ont alerté jeudi sept éminents climatologues.
Ainsi la température moyenne sur la planète pourrait grimper de deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle dès 2050.
L'objectif actuel des dirigeants mondiaux est de ne pas aller au-delà de cette limite d'ici la fin du siècle pour éviter les pires effets du changement climatique, comme une forte montée du niveau des océans et une plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmes.
Ces scientifiques tirent la sonnette d'alarme dans un communiqué de sept pages qui résume une nouvelle analyse détaillée intitulée: "La vérité sur le changement climatique". → The Truth About Climate Change https://drive.google.com/drive/folders/0B7HRGKIJWol-OEZfNDFjRHUwM2c
Via DocBiodiv
ScienceNordic. « The climate profiteers of the insect world »
« Insects are among the organisms that will react most rapidly to climate change. They have a short generation span, they are very mobile, and their rate of development is directly impacted by temperature. This means that the development from egg to adult insect is much quicker when temperatures rise – a fact that may bode bad news for forestry. »
Via @Mariaschnee, @Christian Allié
Ils progressent au rythme de 26 kilomètres par décennie et menacent la sécurité alimentaire mondiale. Les insectes nuisibles se rapprochent des pôles. Des scientifiques basés en Grande-Bretagne expliquent dans la revue Nature Climate Change (en anglais), dimanche 1er septembre, avoir suivi 612 espèces d'insectes nuisibles dans le monde entier. Ils ont établi que leur aire de répartition se décalait vers les pôles au rythme de 26,6 kilomètres par décennie depuis les années 1960. Elles occupent désormais de vastes régions où elles n'étaient pas présentes jusqu'alors.
Les espèces voisines consomment moins souvent les mêmes ressources que les espèces plus distantes. En effet, c'est la compétition pour les ressources, et non leur apparentement qui détermine les sources de nourriture des espèces d'une communauté. Sous l'effet de cette compétition, les espèces proches se sont spécialisées sur des ressources alimentaires différentes. Telle est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs du CNRS, du Muséum national d'Histoire naturelle (1) et de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni). Ces travaux ont été obtenus en étudiant avec un niveau de détail hors du commun les interactions trophiques entre espèces au sein d'une prairie anglaise. Publiés le 20 juin 2013 dans la revue Current Biology, ils permettent de mieux appréhender l'évolution des communautés écologiques à l'heure où certaines sont bousculées par le changement climatique et l'arrivée d'espèces invasives. [...] Notes : (1) Les chercheurs français travaillent au Laboratoire « Origine, structure et évolution de la biodiversité » (CNRS / MNHN) et au Laboratoire « Conservation des espèces, suivi et restauration des populations » (CNRS / MNHN). Références : Evolutionary history and ecological processes shape a local multilevel antagonistic network, Marianne Elias, Colin Fontaine, F. J. Frank van Veen, Current Biology, 20 juin 2013
L’élévation des températures conduit les animaux à sang froid, dont les insectes, à dépenser plus d’énergie pour survivre. Ainsi, des chercheurs de l’université de Mercyhurst, en Pennsylvanie, ont découvert que chaque hausse d’un degré Celsius des températures durant l’hiver conduisait la mouche dorée d'écorchure (Eurosta solidaginis) à consommer 12 % d’énergie en plus, rapporte le site Science Daily. Avec moins d’énergie à la fin de l’hiver, ces diptères ont une descendance moins importante. « A partir des données historiques de température hivernales (de novembre à mars), nous avons estimé la consommation d’énergie des mouches dorées d’écorchure. Et à partir de données métaboliques et de températures, nous avons constaté que l’utilisation d’énergie par les mouches a augmenté de plus de 30 % ces 50 dernières années », explique l’entomologiste Elnitsky, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, une hausse des températures peut menacer la survie des espèces à sang froid.
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Après deux ans de fac de biologie à Rennes et deux de master en écologie, François Duchenne se lance en novembre dernier dans une thèse en écologie et évolution. Son quotidien : lire dans la base de données du Spipoll les effets du réchauffement climatique sur les insectes.
SPIPOLL : à quoi servent vos photos d’insectes ? | Par Hugo Struna, Vigie Nature, 21.02.2018 Que se passe-t-il pendant ces années plus « chaudes » ? "Les résultats préliminaires montrent que d'une manière générale les insectes volent plus tôt lors des années "chaudes". On constate même un avancement de la date de vol d'une semaine (6 jours) par degré supplémentaire ! Cette variation importante nous fait prendre conscience de l'impact d'un réchauffement, même léger. Mais attention cela reste une moyenne : suivant les espèces, les groupes ou les familles d'insectes les réactions peuvent varier. Il y a ceux qui resteront "insensibles" à ces changements, mais il y a aussi ceux qui retarderont leur date de vol. On peut dire néanmoins qu'une majorité sort plus tôt dans l'année. On remarque aussi que les espèces printanières qui prennent leur envol de mars à mai sont plus affectées que les espèces d'été ou celles qui persistent toute l'année." (...)
Au sud de Perpignan, dans les coteaux de Banyuls, les vins ont gagné 1 degré d’alcool tous les dix ans depuis trente ans. Le réchauffement climatique menace l’équilibre du vignoble mondial.
Texte : Rémi Barroux Photo : Georges Bartoli pour Le Monde « [...] La recherche des dernières décennies poussait à sélectionner des cépages et des clones susceptibles de se charger en sucre, de mûrir plus facilement. « Rétrospectivement, on peut dire que c’était une erreur, témoigne Hernan Ojeda (INRA). Avec la montée des températures, on cherche aujourd’hui des cépages produisant moins de sucre, qui résistent mieux aux attaques de maladies comme l’oïdium et le mildiou. » Avec le réchauffement et les épisodes pluvieux plus intenses, facteurs d’humidité pendant la maturation, de nouveaux parasites remontent vers le nord. [...] »
[Image] A quelques kilomètres des plages de Gruissan (Aude), près de Narbonne, se trouve la station viticole du Pech Rouge de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), 35 ha voués à la recherche sur la vigne et la vinification. Laurent Torregrosa, chercheur, contrôle le développement de pieds de vignes expérimentales. Elles sont censées produire moins de sucre, ce qui permettrait de contrer les effets du réchauffement climatique, qui se traduit en particulier par l’augmentation du degré alcoolique des vins.
La hausse des températures en Europe favorise l'expansion des insectes aux couleurs claires, dont la thermorégulation est mieux adaptée aux climats chauds.
[Image] « Les libellules aux couleurs claires sont les plus nombreuses dans le sud de l'Europe, tandis que celles aux teintes foncées dominent au nord. | Zeuss et al »
Par Par Pierre Le Hir. Le Monde. « L'explication ? Elle s'apparente aux habitudes vestimentaires des humains qui, l'été, privilégient les habits clairs, ceux-ci emmagasinant moins la chaleur du rayonnement solaire que les tenues foncées. Dans le cas des animaux ectothermes (dont la chaleur corporelle provient de l'extérieur), comme les insectes, mais aussi les lézards ou les serpents, la coloration joue un rôle-clé dans la thermorégulation. C'est du soleil qu'ils tirent l'énergie nécessaire pour se mouvoir, voler, se nourrir ou s'accoupler. A ce régime, une livrée obscure, qui stocke davantage de chaleur, est mieux adaptée aux frimas, tandis qu'une parure délavée convient aux bains de soleil, tout en évitant la surchauffe. »
[...]
[L'étude] Global warming favours light-coloured insects in Europe : Nature Communications
Differences in the climatic debts of birds and butterflies at a continental scale http://www.nature.com/nclimate/journal/v2/n2/full/nclimate1347.html
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Depuis 1990, L’Europe s’est en moyenne réchauffée de 1 °C. Pour retrouver aujourd’hui des températures identiques, il faut aller 249 kilomètres plus au nord. L’étude des zones d’habitats de papillons et d’oiseaux montre que ces animaux, eux, se sont déplacés respectivement de 114 et seulement de 37 kilomètres.
Le calcul est simple : les papillons accusent un retard de 135 kilomètres et les oiseaux de 212 kilomètres sur les températures.
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[Ci-dessus : "Changements climatiques et scénarios de biodiversité" Institut Coriolis pour l'Environnement http://www.coriolis.polytechnique.fr/SDE/Porcher_120924.pdf]
La maladie transmise par les tiques porteuses d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, progresse dans le pays. Toute la France, à l'exception d'une petite zone méditerranéenne et des régions de haute altitude, est touchée. La maladie de Lyme, transmise par les tiques porteuses d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, progresse. La situation en Alsace et dans le Centre est particulièrement critique. La maladie y revêt un caractère endémique, sans doute parce que les tiques affectionnent les endroits boisés et humides. Selon l'Institut Pasteur, entre 12 000 et 15 000 cas sont détectés chaque année dans l'Hexagone. Mais pour les associations de malades, un nombre beaucoup plus important de personnes pourraient être infectées sans le savoir. Lyme sans frontière, une association basée à Strasbourg, dénonce le "déni d'une maladie méconnue par les médecins et les malades" et insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics. Une pétition a été adressée en 2012 au ministère de la santé pour demander une meilleure prévention, une réelle formation des professionnels de santé, une plus grande transparence sur l'évolution de l'épidémie et, surtout, l'amélioration des tests. Ces derniers ne seraient pas fiables à 100 %. [...] La maladie de Lyme est devenue la maladie vectorielle la plus fréquente sur l'ensemble de son aire de répartition qui s'étend du Japon à l'Amérique du Nord et de la Scandinavie à l'Afrique du Nord.
Vers 2050, les températures auront grimpé de 1,9 °C à 3 °C l'été, dans le sud du Québec. La Montérégie aura le climat actuel de l'Illinois. La Capitale-Nationale, celui de l'État de New York. Et Lanaudière, celui du Wisconsin. Ce réchauffement climatique augmentera la présence d'insectes nuisibles dans les cultures du Québec, selon la première étude qui s'intéresse au problème. L'arrivée de la pyrale - ennemi numéro un du maïs sucré - et du doryphore - capable de détruire complètement un champ de pommes de terre - sera plus hâtive. Des générations plus nombreuses d'insectes verront le jour au cours du même été. Quant à l'efficacité des méthodes de lutte contre ces ravageurs, elle diminuera, selon le rapport du consortium sur la climatologie Ouranos. [...]
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Pour les insectes,
À (re)lire, entre autres :