Cet été on parlera forcément du fabuleux destin posthume de l’énigmatique Vivian Maier, nanny américaine ayant traversé le XXe siècle un Rolleiflex autour du coup, et dont les photographies plutôt géniales n’ont été découvertes que très (trop) tardivement par un collectionneur amateur devenu depuis le gardien de son œuvre. À voir notamment: À la recherche de Vivian Maier(en salles le 2 juillet), et deux expositions parisiennes, aux Douches et à la Galerie Frédéric Moisan.
Pour autant, il ne faudrait pas oublier de redécouvrir le travail d’une autre artiste un peu maudite, Alix Cléo Roubaud, née en 1952, disparue en 1983. Une artiste à l’existence trop courte mais terriblement intense, que la jeune historienne de la photographie Hélène Giannecchini a retracé, au fil des 600 images laissée par “Alix”, des pages de son journal intime et des témoignages de ses proches, notamment de son époux et complice, le poète Jacques Roubaud.
Une image peut-être vraie. Alix Cléo Roubaud, d’Hélène Giannacchini (La Librairie du XXIe siècle, Seuil).
Rencontre à la librairie du Jeu de Paume, Paris, 26 juin 2014 à 19h
http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=2189