La fonte des glaciers est un événement important résultant du réchauffement climatique. Elle entraîne la réduction grave de la calotte polaire et produit beaucoup de dégâts au niveau géographique et écologique. En revanche, cette fonte des glaciers semble profiter aux baleines ! Elles jouiraient de nombreux avantages.
En effet, à l’instar des ours polaires et autres espèces menacées, les cétacés seraient privilégiés par la fonte de la banquise arctique, notamment grâce à la fonte du Détroit de Béring qui offrirait de nouvelles voies de circulation pour les cétacés. Les baleines à bosse, les bélugas, les baleines boréales… nombreuses sont les espèces de cétacés polaires qui parcourent le détroit direction nord en été pour trouver plus de nourriture et qui redescendent en hiver pour profiter de températures moins brutales.
La fonte des glaciers aiderait donc l’espèce à voyager sans encombre entre ses différents lieux d’habitations et préserverait l’espèce durablement. Les cétacés sont aussi des animaux pour qui l’adaptation au changement d’environnement s’est déroulée de manière efficace. De 1980 à 2012, la glace entourant le pôle Nord avait diminué fortement de 4,24 millions de kilomètres carrés.
Ce changement extrêmement rapide n’a pas posé de soucis pour les baleines qui se sont adaptées sans être classées en danger d’extinction malgré les variations de température. Le réchauffement climatique va donc augmenter considérablement le territoire des baleines et par conséquent agrandir leurs terrains de chasse. Les baleines risqueront d’être confrontées à d’autres espèces du nord : béluga, narval, orque, requin… Il sera possible que les différentes espèces se chassent les unes les autres et constituent une nouvelle chaîne alimentaire. Il faut aussi prendre en compte le facteur humain : le Détroit de Béring est un lieu de passage fréquemment emprunté en été par des navires marchands et de pêche. Ceux-ci peuvent apporter des nuisances sonores à cause des sonars et donc des risques de collision.
Via June, congruence-RSO
Tout d'abord, si la banquise bloquait des zones de passages et voies de circulation, sa fonte faciliterait les échanges des cétacés, nous pouvons citer comme exemple la fonte du détroit de Béring.
Avec la fonte des glaces, nombreuses sont les espèces en voie de disparition, or si les baleines, bélugas et autres mammifères parviennent à traverser des zones de banquise pour chasser et se nourrir alors nous assisterons sur le long terme à une stabilisation de ces espèces, voire même une croissance.
Si les cétacés n'ont pas eu beaucoup de mal à s'adapter au réchauffement climatique, toutefois la fonte des glaces signe l'élargissement de la zone de chasse et d'habitations de ces animaux marins.
Néanmoins, si la rencontre de ces espèces peut engendrer une « nouvelle chaîne alimentaire », l'essor des navires et cargos demeure un facteur nuisible à leur bon développement.
Nuançons tout de même en insistant sur le fait que les cétacés pourraient se perpétuer et croître davantage dans les décennies a venir aux dépens de la fonte des glaces.