Pour les professionnels du BTP, l’augmentation de construction de logements dope leur activité.
En mutualisant moyens et compétences au service de l’habitat social, le groupement d’intérêt économique permet de mener un plan de construction de logements neufs au service des collectivités. Près de 1400 nouvelles constructions devraient être réalisées en 2017.
Depuis sa création en 2012, Garonne développement dépasse les objectifs qu’il s’était fixé. Le GIE (Groupement d’intérêt économique) qui regroupe plusieurs bailleurs sociaux, OPH 31, SA des Chalets, Coopérative des Chalets et SA Gascogne HLM du Gers, a pour objectif de mutualiser les moyens et les compétences en matière de maîtrise d’ouvrage dans l’habitat social.
Vers une réglementation de la profession du BTP
« Nous voulons répondre aux enjeux des territoires en proposant un aménagement maîtrisé, un développement de constructions neuves et la réhabilitation et le renouvellement urbain », explique Jean-Michel Fabre, président de Garonne Développement. Ce groupement de moyens permet à Garonne développement de mener des projets sur cinq départements : Haute-Garonne, Tarn, Tarn et Garonne, Gers et Lot, même si celui de la Haute-Garonne regroupe 90% des habitations construites ou rénovées.
« L’objectif des 1000 logements par an est largement dépassé. En 2016, nous enregistrons 1200 constructions neuves », se félicite Pierre Marchal, directeur général adjoint du GIE. En 2017, le cap des 1460 constructions neuves et de 919 réhabilitations est fixé. Des chiffres qui redonnent le sourire à Frédéric Carré, président de la Fédération du BTP 31.
« Avec 145.000 emplois détruits dans le secteur dont 5000 en Haute-Garonne, notre profession se trouve encore en convalescence », explique celui qui attire l’attention sur l’importance de généraliser les bonnes pratiques dans le métier. « On a vu l’émergence d’une concurrence déloyale, comme le travail dissimulé, la fausse sous-traitance ou la fraude. L’instauration de la charte Ethibat signée par l’intégralité des bailleurs sociaux et 220 entreprises du secteur doit permettre d’exclure ceux qui ne respectent pas les règles ».
Philippe Font