La lettre de Toulouse
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La lettre de Toulouse
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La Greentech à l'honneur à la Journée 123 Climat à Toulouse

La Greentech à l'honneur à la Journée 123 Climat à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

 

 

250 personnes ont participé ce jeudi 17 novembre à la Journée 123 Climat, organisée à Toulouse dans la trajectoire de la Cop 22 de Marrakech. Une vingtaine de projets innovants et ambitieux ont été présentés, autant de réponses régionales aux défis du climat.

 

« Pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2° comme le stipule l’accord de Paris, il faut que le bilan carbone entre ce qui est émis et capté soit négatif dans la seconde partie du siècle ». Serge Planton, chercheur et climatologue à Météo-France et membre du GIEC a fixé le cadre de la Journée 123 Climat, ce jeudi 17 novembre sur le site de TBS, à Entiore. Une journée placée sous le signe de l’action au chevet du climat organisée par ToulÉco Green dans le cadre de la Cop22, en partenariat avec le conseil régional Occitanie, Toulouse Business School, l’Arpe, la CCI de région, Place to B Toulouse et Ecocert. Cette manifestation était aussi placée sous le parrainage de Tristan Lecomte, fondateur de Pur Projet. L’ambition : explorer des projets régionaux innovants, économiquement viables et transférables en réponse aux enjeux de la transition énergétique en Occitanie.

 

Sobriété et efficacité

Sur l’enjeu énergétique, « les domaines clés pour la région Occitanie restent la rénovation énergétique des bâtiments et les transports qui consomment respectivement 25% et 40% de l’énergie dans un contexte de croissance démographique très forte et d’étalement urbain » a précisé Andreas Rudinger, consultant expert en énergie et chercheur à l’Iddri. Sur le bâtiment qui doit évoluer vers l’efficacité et la sobriété énergétique, le fondateur d’Addenda - Alain Castells - a partagé le résultats de ses travaux sur la rénovation énergétique résumés dans le bâtiment manifeste Pierre Verte inauguré à Auch en octobre. C’est la première rénovation en bepos réalisée sur un bâtiment patrimonial, au même coût qu’une rénovation traditionnelle. « Notre région dispose d’un parc patrimonial important à restaurer. De quoi attirer des entreprises en centre ville et, par ce biais, redynamiser les commerces et lutter contre l’étalement urbain », selon Alain Castells. Parmi les défis à lever pour accompagner les rénovations énergétiques ont été souligné l’importance de la formation des artisans ainsi que celle du financement.

Sur la question des transports, « l’innovation est aussi importante sur l’accompagnement des changements de comportements que sur les solutions technologiques. Nous allons vers l’inter-mobilité » a souligné Julien Lavaud, chef de projet climat à l’Arpe. Au menu : du co-voiturage comme les solutions déployées sur Toulouse métropole par la start-up Coovia, de l’autopartage et l’arrivée de nouvelles flottes de véhicules propres. Si le véhicule électrique prend déjà son essor en Occitanie avec mille bornes de recharges en installation d’ici fin 2017, les filière de la mobilité à l’hydrogène ainsi qu’au GNV/Bio GNV se structurent. Les freins sont d’ordre technologique comme les questions de raccordement au réseau pour le GNV et économiques pour le véhicule hydrogène qui doit encore prouver la viabilité de son modèle en France. « Le projet H2Pyr d’autoroute de l’hydrogène d’Albi à Sarragosse est doté d’une flotte de véhicules et d’un volet recherche qui va permettre d’avancer sur ces enjeux », a précisé Alain Picasso directeur de l’agence EDF Une rivière un territoire.

 

Les énergies renouvelables à la Une

Que ce soit sur l’énergie bas carbone ou le véhicule propre, les réponses passent par la case des énergies renouvelables. Des projets de station de distribution d’hydrogène ou de Bio GNV couplé à des unités de productions d’énergies renouvelables émergent en Occitanie comme à Pamiers en Ariège sur l’hydrogène vert et à sur le Bio GNV. « Dans sa feuille de route pour devenir une région à énergie positive, l’Occitanie aura à développer toutes les énergies renouvelables. Il y a encore un potentiel énorme sur la biomasse, la chaleur, le solaire thermique et l’éolien en mer » a souligné Andreas Rudinger. Avec le projet Eolmed piloté par le Groupe Quadran qui prévoit l’installation de quatre éoliennes flottantes au large de Gruissan, c’est non seulement la production massive d’électricité qui est visée mais aussi l’émergence d’une filière industrielle.

Pour accompagner ces ambitions, Thierry Cotelle, conseiller régional et président de Midi-Pyrénées Énergies Investissements, a dévoilé certains outils du dispositif « Région à énergie positive » qui sera annoncé par la région le 28 novembre prochain. « Nous allons lancé un opérateur énergétique en capacité d’investir sur le renouvelable, la mobilité électrique, la rénovation énergétique et les innovations de demain. Celui pourrait prendre la forme d’une agence régionale de l’énergie. »


A. de V.

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Midi-Pyrénées. L'agence Madeeli fait son bilan, et après ?

Midi-Pyrénées. L'agence Madeeli fait son bilan, et après ? | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Martin Malvy, président de Madeeli, avec à sa droite, Bernard Plano, président délégué de Madeeli pendant la conférence de presse.

  

A l'occasion de son assemblée générale, la nouvelle agence régionale de développement économique Madeeli a tiré son bilan. Si elle reste active dans le soutien aux entreprises, les contours de son champs d'action après 2015 restent flous.

 

C’est la fin d’un cycle pour Madeeli. La nouvelle agence de développement économique et d’innovation de Midi-Pyrénées livre le bilan d’une année 2015 prolixe en événements et en action terrains. Et pour cause, elle est née du rapprochement des deux agences régionales Midi-Pyrénées Expansion et Midi-Pyrénées Innovation. De quoi profiter d’une force de frappe plus importante, avec cinquante-six collaborateurs, vingt-trois administrateurs et 131 membres.

Au final, Madeeli aura donc réalisé douze journées thématiques, réunissant au total plus de 650 participants, sur des sujets pointus qui concernent l’économie régionale. Citons, pêle-mêle, le filon des objets connectés pour les stations de ski, la cybersécurité pour les PME, ou encore la chaudronnerie et ses enjeux techniques. Au delà de ces journées de connaissances censées faciliter le transfert de technologies, Madeeli est aussi un accompagnateur d’entreprises. « Plus de 600 projets ont été accompagnés sur le développement économique, l’export et l’innovation, à travers les cinq réseaux majeurs que sont Midi-Pyrénées Entreprendre, RDTI, Rézopep pour les pépinières, ou encore Réseau Entreprise Europe et Business France », constate le président du conseil régional, également patron de Madeeli, Martin Malvy.

En Languedoc-Roussillon, développement économique et innovation n’ont pas fusionné

Et les responsables de l’agence de relever les nouveautés de cette année, à commencer par la mise en marche du dispositif Croissance PME. Celui-ci a attiré cinquante-quatre entreprises qui ont généré 256 dossiers et 24,5 millions d’euros d’aide en trois ans. Bilan à la clé : 950 emplois créés, 1874 salariés formés, et une croissance moyenne de chiffre d’affaires de plus de 40% pour ces sociétés.

Mais au delà des actions menées, c’est bien vers 2016 que Madeeli va devoir se tourner désormais. Certes, des grands rendez-vous, tels la journée et le concours des Inn’Ovations, traditionnellement organisés fin janvier, restent programmés. Mais difficile de dégager une visibilité plus lointaine, en raison des échéances électorales à venir. Quelle forme prendra Madeeli à l’aune de la future grande région ? En Languedoc-Roussillon, le conseil régional dispose de ses propres agences de développement économique : Invest Sud de France pour le développement économique et Transferts LR pour l’innovation. Celles-ci n’ont pas fusionné, laissant la porte ouverte à tous les scenarii possibles. Dans tous les cas, « il ne peut y avoir qu’une seule agence », estime Martin Malvy. « Il y aura besoin de proximité avec les territoires ».

Parce qu’elles s’inscrivent directement dans la compétence économique des conseils régionaux, les agences de développement économique restent des outils opérationnels et politiques trop importants pour être dévalorisés. Reste à en définir le contour stratégique à l’horizon 2016-2017. Une mission de taille pour le ou la futur président(e) de la grande région. 
M.V.

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Événement : Toulouse peut-elle devenir un pôle mondial dans le domaine de la santé ?

Événement : Toulouse peut-elle devenir un pôle mondial dans le domaine de la santé ? | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La Tribune-Objectif News organise le 1er Forum Santé Innovation Toulouse 2015, le 25 septembre prochain aux Espaces Vanel de la médiathèque José Cabanis. Cette matinée d’échanges et de débats sera l’occasion de faire le point sur les ambitions de la filière santé et les atouts de l’Oncopole pour attirer de nouveaux talents et de nouvelles entreprises.

 

Tables rondes, interviews, débats. Médecins, chercheurs et industriels sont attendus à Toulouse pour participer à lapremière édition de ce forum le 25 septembre prochain.

La matinée débutera par une table ronde consacrée àl'accélération de la dynamique de l'Oncopole et à l'arrivée de nouveaux talents, chercheurs, médecins, et entreprises à Toulouse.

À l'aube des futures grandes régions, quels rôles devront jouer les financeurs (État, métropoles, région) pour accompagner notamment le déploiement des pôles de compétitivités Eurobiomed et Cancer-Bio-Santé ? Le professeur Daniel Rougé, représentant de Toulouse Métropole à l'Oncopole, s'exprimera sur le sujet. Malgré dix ans d'existence et plus de 80 projets labellisés et financés, le pôle Cancer-Bio-Santé (CBS) manque encore de visibilité. Liberto Yubero, directeur général de l'Institut Pierre Fabre et nouveau président du pôle de compétitivité et Xavier Tabary, président du pôle Eurobiomed et directeur du site Sanofi à Montpellier viendront débattre et partager sur leurs stratégies respectives.

 

Faire rayonner l'Oncopole au niveau mondial

Depuis son ouverture, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) ne cesse de monter en puissance. Cet outil innovant positionne sur un même site soignants et chercheurs et gère au sein de son unité de recherche clinique plus de 300 essais thérapeutiques par an. Mais l'enjeu majeur de l'Oncopole, pour les prochaines années, sera d'attirer de nouvelles entreprises et des chercheurs du monde entier pour y déployer leurs recherches.

La Fondation Toulouse Cancer Santé, qui ambitionne de lever 500 000 euros chaque année, est d'ailleurs l'un des moteurs de l'attractivité de l'Oncopole. Christophe Cazaux, son directeur, présentera sa stratégie et ses ambitions pour attirer des chercheurs de renommée mondiale à Toulouse dans les prochains mois.

Certains ont déjà fait ce choix, séduits par le potentiel du site toulousain. C'est le cas de Jean-Emmanuel Sarry, l'un des 10 meilleurs spécialistes mondiaux dans son domaine, qui a quitté Philadelphie pour Toulouse, afin de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le traitement de certaines leucémies. Il viendra témoigner et raconter son parcours.

Autre enjeu pour l'Oncopole ? Attirer des "big pharma". Si les Laboratoires Pierre Fabre et Evotec (ex-Sanofi) sont les premiers installés sur le site, de nouvelles installations sont espérées. Craig Johnstonele directeur général Evotec France livrera ses ambitions pour l'Oncopole pour les cinq prochaines années.

 

Quelles innovations au service du patient pour demain ?

Le dernier temps fort de la matinée sera consacré aux avancées scientifiques et technologiques qui peuvent changer la vie des patients. Chercheurs de renom, universitaires, industriels viendront ainsi présenter leurs dernières recherches en cours dans de nombreux domaines. Jean-Jacques Fournié, le directeur du centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT) présentera le projet de recherche développé entre le LAAS et le CNRS et qui met les nanotechnologies au service de la recherche contre le cancer. Le professeur Bruno Vellas, responsable du gérontopôle fera partager les dernières avancées en cours dans la lutte contre Alzheimer et qui pèseront demain dans le secteur de la silver économie.Bertrand Monthubert, mathématicien et président de l'université Paul Sabatier s'exprimera lui à propos d'éthique et d'hébergement des bases de données en santé.

 

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McDonald's teste sa diversification depuis Toulouse

McDonald's teste sa diversification depuis Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le nom est déjà arrêté : McDonald’s Original. Le concept aussi, à savoir des surfaces commerciales plus petites avec une gamme réduite et uniquement à emporter. « Nous allons seulement y proposer les produits standard, ceux qui existent depuis le début. D’où le nom qui montre que l’on revient aux origines », explique Michel Réglat. Le plus important franchisé de McDonald’s en France, à la tête de dix-neuf restaurants dans l’agglomération toulousaine, a été désigné pour tester cette nouveauté dans la Ville rose. Il espère une première ouverture près de la place Jeanne-d’Arc d’ici début 2016, et cible également les quartiers Saint-Michel et Saint-Cyprien.

Ce projet, que Michel Réglat étudie depuis un an, devrait s’accompagner de deux autres. Tout d’abord, un espace autonome alliant McCafé et Salad’bar, les salons de thé et saladeries version McDo, qui n’existent pour l’instant qu’en corners à l’intérieur des restaurants. Si un local de la place Saint-Georges a été retenu, des désaccords autour du montant du loyer pourraient remettre en cause l’opération. « Aujourd’hui, il n’y a plus que 50% de chances que cela se fasse sur cet emplacement », confie le franchisé, qui regarde enfin du côté des Carmes pour implanter le troisième concept à tester : une déclinaison gourmet, avec des produits plus haut de gamme, éventuellement bio, et un menu sans gluten. Autant de nouveautés qui devraient être également mises à l’essai à Brest, Rennes et Paris.

 

Anticiper la concurrence

Figurant parmi les pionniers de McDonald’s en France avec le restaurant de la place du Capitole ouvert dès 1982, Michel Réglat est un habitué des expérimentations pour le compte de l’enseigne. Un temps, il en était même venu à tester les pizzas.

Mais au delà du goût de la nouveauté, le dirigeant reconnaît volontiers que ces trois initiatives ne sont « pas innocentes » alors que plusieurs concurrents fourbissent leurs armes à Toulouse. Les coffee shops Columbus Café multiplient par exemple les projets, l’Américain Starbucks cherche toujours un point de chute, Burger King a officialisé son retour dans la Ville rose et l’enseigne parisienne de burgers haut de gamme Big Fernand prépare également son arrivée.

 

Un vingtième restaurant à Villemur-sur-Tarn fin 2016

En attendant, le franchisé se prépare également à atteindre le cap symbolique des vingt restaurants avec une ouverture à Villemur-sur-Tarn. « Ce sera sans doute pour fin 2016 », annonce-t-il. « Le projet est lié à la délocalisation du centre commercial Leclerc, il suit son cours. » Le groupe de Michel Réglat emploie 1300 personnes [1] pour un chiffre d’affaires de 72 millions d’euros.

 

Thomas Gourdin

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Toulouse. Chronique d'un succès mondial annoncé, les nanotags

Toulouse. Chronique d'un succès mondial annoncé, les nanotags | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Laurence Ressier, enseignant-chercheur à l’Insa de Toulouse, tient une fiole contenant les nano-particules, invisibles à l’oeil nu, servant à faire les tags.


Du laboratoire à l'application industrielle, exemple réussi d'une innovation toulousaine. Les nanotags pourraient bientôt équiper bon nombre de cartes d'identité ou de santé.

Une innovation toulousaine qui suit la chaîne de valeurs sans faille pour bientôt partir à l’assaut d’un marché mondial, ça mérite qu’on s’y attarde. Les nanotags ou étiquettes à nanoparticules luminescentes, deux fois plus petites que la taille d’un cheveu, donc invisibles à l’oeil nu, intéressent tous les marchés de la lutte anti-contrefaçon. Et plus particulièrement, aujourd’hui, celui des cartes sécurisées comme les cartes de santé ou les cartes d’identification.

Mises au point pendant deux années par l’équipe de Laurence Ressier, enseignant-chercheur au Laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO) à Toulouse [1], « ces étiquettes lisibles avec un microscope optique et une application smartphone peuvent contenir de nombreuses informations d’authentification et leur structure en trois dimensions et luminescente les rend difficiles à contrefaire. »

Toulouse Tech Transfer, du labo à l’industrie

Après un premier brevet déposé en mars 2013, un deuxième est en cours de dépôt via Toulouse Tech Transfer, l’entité publique créée en 2012 pour justement accélérer la transformation des découvertes issues des laboratoires publics vers des applications industrielles. Un domaine dans lequel la France peine. « Nous exploitons aujourd’hui une partie des potentialités de ces nanotags dans le domaine des titres d’identité. Le luxe, les produits pharmaceutiques ou l’automobile pourraient aussi être intéressés », explique Vincent Menny, responsable technique de Toulouse Tech Transfer.

En clair, Toulouse Tech Transfer a aujourd’hui trouvé un partenaire industriel toulousain, la société Nanolike, capable de transformer l’essai dans le domaine des cartes sécurisées. Le second brevet déposé donnera lieu à un octroi de licence en cours de finalisation avec Nanolike qui l’exploitera pour développer une technologie aboutie applicable aux grandes séries de production de tags.

Un marché mondial de plusieurs dizaines de millions d’euros

« Notre ambition est industrielle, c’est-à-dire que nous souhaitons développer une chaîne de fabrication de ces nanotags à Toulouse pour un premier contrat d’ici fin 2014 voire début 2015. Notre cible est principalement certains pays africains qui ont besoin de s’équiper en cartes sécurisées, de santé ou d’identité. Sur trois années, cela pourrait représenter jusqu’à 4 millions de cartes au prix moyen de 5 euros la carte équipée de nanotags », explique Jean-Jacques Bois, gérant-fondateur de Nanolike. Au final, un marché de plusieurs dizaines de millions d’euros récurrent puisque les cartes sécurisées sont souvent renouvelées au bout de cinq ans. Nanolike reversera alors des royalties à Toulouse Tech Transfer, qui a financé au côté de l’Agence nationale de la recherche (ANR) les travaux du LPCNO à hauteur de 200.000 euros. La boucle est bouclée.
Isabelle Meijers

Jacques Le Bris's insight:

Notes

[1Laboratoire public réunissant l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Toulouse, l’université Toulouse III - Paul-Sabatier et le CNRS



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Train Industrie Innovation 2013

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Train Industrie Innovation 2013

 

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Toulouse Matabiau

 

Le mercredi 3 avril 2013

 

50 offres dans cette ville Consulter

http://www.train-industrie-innovation.fr/consulter/emploi?q[ville]=toulouse

 

Heures d'ouverture du Train de 10h00 à 18h00

 

Rendez-vous au

64, Boulevard Pierre Sémard

Toulouse

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Innovations énergétiques Médiathèque de Toulouse

Innovations énergétiques Médiathèque de Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Innovations énergétiques : entre défis et défiances
Jeudi 13 décembre à 18h
Médiathèque de Toulouse

 

Participation libre et gratuite !

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Un nouveau modèle de croissance possible en France

Un nouveau modèle de croissance possible en France | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La France pourrait se repositionner sur l’échiquier de l’économie mondiale en s’inspirant du modèle entrepreneurial israélien et des atouts qu’offre la finance participative.


Via Joanna Emery
J Berhocoïrigoin's comment, December 2, 2012 8:45 AM
Un moyen d'être moins dépendant d'actionnaires purement financiers et travailler avec des personnes qui une "fibre" métier et une vision à long terme. Mais est ce suffisant pour des entreprises necessitant de gros capitaux: metallurgie, construction auto, industries petrolières ... Toujours est il, un mixage est possible
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Les outils du financement de l'innovation, le 30 octobre

Les outils du financement de l'innovation, le 30 octobre | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le prochain Petit-déjeuner de l’innovation de la CCI de Toulouse abordera la question du financement de l’innovation.

Le mardi 30 octobre à 8h30 au Fouquets du Casino-théâtre Barrière de Toulouse.

 

Inscriptions sur le site de la CCI de Toulouse.

http://www.toulouse.cci.fr/site/reliantis/formulaire.asp?version_id=462

 

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The Most Innovative Countries in the World : France Rises to 3rd Place !

The Most Innovative Countries in the World : France Rises to 3rd Place ! | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Every country wants to win this new title : the most innovative country in the world. Ask anyone about this, and the answer will almost always be the same : the United States of America. And they’re right, the USA are the biggest innovation generator in the world, thanks to a broad range of universities and companies that keep inventing the next generation products and technologies.

But who’s next ? Thomson Reuters gives you the answer in this beautiful infographic below. And Cocorico, France is ranked 3rd, with an excellent result ! So take a look at this chart and see how your country is doing !


Via Frédéric DEBAILLEUL
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Inn'Ovations 2011 - Cérémonie de remise des trophées

Inn'Ovations 2011 - Cérémonie de remise des trophées | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Martin Malvy,
Ancien ministre,
Président de la Région Midi-Pyrénées,

et Catherine Jeandel,
Présidente de Midi-Pyrénées Innovation,

ont le plaisir de vous inviter à la soirée de remise des Trophées des Inn’Ovations, mardi 31 janvier à 18h30 au Centre de congrès Diagora.

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Startups et chercheurs, bienvenus au centre d'innovation de Berger-Levrault

Startups et chercheurs, bienvenus au centre d'innovation de Berger-Levrault | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Startups et chercheurs, bienvenus au centre d'innovation de Berger-Levrault


Editeur de progiciels et de contenus réglementaire, Berger-Levrault vient d'inaugurer à Labège, dans l'agglomération toulousaine, son nouveau centre d'innovation et de développement.

Un outil au service de sa nouvelle stratégie d'open innovation en direction des startups et des milieux de la recherche.

 

Le groupe Berger-Levrault, à la fois éditeur multi-canal de contenus réglementaires et de logiciels dédiés principalement au secteur public et au secteur de la santé, s'est offert un nouvel ensemble immobilier de 7 000 m2, au cœur du parc d'activités de Labège-Innopole, dans le Sud-Est toulousain, pour accueillir ses équipes régionales et son nouveau Centre d'Innovation et de Développement. Réalisée par le promoteur toulousain Pitch Promotion, l'opération immobilière a nécessité un investissement de l'ordre de 18 millions d'euros, porté par BNP Immobilier.

 

 

 

UN PROJET ARCHITECTURAL AU SERVICE D'UNE STRATÉGIE D'OPEN INNOVATION

"Ce bâtiment est à la fois la nouvelle vitrine du groupe et un outil au service de notre stratégie d'open innovation", a souligné ce jeudi 16 juin, Pierre-Marie Lehucher, PDG du groupe, à l'occasion de son inauguration. Au-delà du bâtiment totem (un immeuble de 8 niveaux qui dépasse de loin les constructions voisines) réalisé au couleur de l'éditeur de logiciels (gris et rouge), l'aménagement intérieur cherche à favoriser le mode collaboratif, avec des espaces décloisonnés, des zones dédiées au travail en équipes et un plateau réservé à des bureaux de co-working. "L'objectif est de favoriser l'accélération des processus d'innovation", explique Christophe Gabette, directeur des affaires générales chez Berger-Levrault.

 

 

DEUX PREMIÈRES STARTUPS ACCUEILLIES

Ici, pas d'incubateur ou d'accélérateur de stratups, mais des locaux mis gratuitement à la disposition de startups, pour une durée de un an. Seule condition : développer des activités en liens avec les marchés ciblés par Berger-Levrault. Deux startups sont déjà hébergées : Efficiencia, créée en 2012 et spécialisée dans le développement d'application dédiée à la gestion énergétique des bâtiments etLinscription.com, qui a développé une plateforme de gestion en ligne des inscriptions à des événements. D'autres entreprises devraient les rejoindre dans les prochaines semaines.

 

 

DES PARTENARIATS AVEC LES MILIEUX DE LA RECHERCHE

La stratégie d'Open Innovation est également clairement dirigée en direction des milieux de la recherche. Depuis 2015, le groupe se tourne vers les universités, grandes écoles et laboratoires de recherche. "Nous sommes engagés dans une quinzaine de projets collaboratifs avec des équipes de recherche de plusieurs grandes villes françaises", précise Mustapha Derras, directeur de la recherche et de l'innovation chez Berger-Levrault. Les équipes de Labège travaillent ainsi avec des équipes de l'Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (Irit), dans le domaine des interactions homme-machine. Avec le LIRM (Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique) à Montpellier, elles s'intéressent à la détection d'objets urbains par images aériennes et satellitaires en vue de développer de nouveaux services pour la gestion des villes, dont une application d'aide à la gestion des concessions dans les cimetières. Un autre projet est en cours avec l'I3S (Informatique, Signaux et Systèmes), à Sophia Antipolis, sur les problématique d'interopérabilité des objets connectés et une réflexion est engagée avec un laboratoire de sciences sociales de l'Ecole Normale Supérieure de Paris, autour de questions sociétales, dont "la confiance à l'ère du numérique".

 

DOUBLER LE CHIFFRE D'AFFAIRES D'ICI 2020

Tous ces projets s'inscrivent dans le plan Berger-Levrault 2020, qui vise à gagner une taille critique suffisante pour s'imposer sur les marchés internationaux. Le groupe Berger-Levrault emploie actuellement 1 500 salariés (dont 450 sur son site majeur de Labège) et a réalisé 130 millions d'euros en 2015. L'objectif est de passer le cap des 250 millions d'euros à l'horizon de 2020, avec un effectif qui se situera alors entre 2 500 et 3 000 salariés.

 

 

CAP SUR L'INTERNATIONAL

Depuis deux ans, le groupe concrétise à marche forcée ses ambitions à l'international, via une dynamique soutenue de croissance externe. Il est implanté au Canada (150 salariés), où il vient de renforcer sa présence avec l'acquisition au début du mois de juin d'Infosemil, une société spécialisée dans les solutions pour les milieux éducatifs, dont des logiciels de planification des enseignements pour les universités canadiennes. Et il est aussi présent en Espagne (180 salariés), où il a repris, en 2015, la société Aytos, spécialisée dans le développement et l’implémentation des logiciels de gestion et d’administration électronique à destination des collectivités publiques locales.

 

A partir du Canada et de l'Espagne, le groupe cible maintenant les USA et les marchés d'Amérique du Sud.

 
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Open Innovation : ErDF récompense trois startups toulousaines

Open Innovation : ErDF récompense trois startups toulousaines | La lettre de Toulouse | Scoop.it

les lauréats du concours ERDF entourant Jean Paoletti : Christian LUBAT (SICONSULT), Jean PAOLETTI (Directeur régional ERDF), Teddy BORR (EXEM), Guilhem Astre (EXEM), Gaël ROLLAND (INTEROPSYS), Aurélien Codet de Boisse (INTEROPSYS)

  

ERDF a remis le 10 septembre les 3 prix de son concours Technicien 3.0 à des startups toulousaines. 

 

Le concours national d’innovations dédiés aux petites entreprises innovantes a été lancé par ErDF en avril 2015. À Toulouse, le concours avait pour thème le « technicien ERDF 3.0 » et le jury était composé des grands acteurs de l’écosystème local du numérique.

La Mêlée, IoT Valley, Digital Place, les pépinières Toulouse Métropole, Wiseed et, bien sûr, ERDF.

Les 3 projets toulousains récompensés ont reçu chacun de 4 000 à 6 000 euros. Il s’agit d’Exem (1er prix, pour un détecteur portable de lignes enterrées), de SiconsultT (2e prix ex aequo, pour l’utilisation de l’Internet des objets dans l’infrastructure du réseau électrique) et d’Interopsys (2e prix ex aequo, pour un système de simplification et d’automation des processus métiers ErDF.

Lors de la prochaine étape, trois « grands lauréats » seront récompensés et recevront chacun jusqu’à 50.000 euros.


À noter : Toulouse a été la ville où le nombre de candidats a été le plus nombreux, devant Lyon, Lille et, même, Paris.


MID e-news

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ERDF lance un grand concours d'innovation pour les start-up et les PME innovantes

ERDF lance un grand concours d'innovation pour les start-up et les PME innovantes | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Opération inédite, ERDF lance un grand concours d'idées innovantes auprès des PME et des start-up de France, en partenariat avec les pôles Smart Grid France dont le coup d'envoi en Midi-Pyrénées a été donné le 30 avril dernier à Toulouse devant plus de 90 participants.

 

Créer le réseau électrique de demain

L’objectif de ce concours est de faire émerger et d’accompagner des idées qui vont permettre d’inventer le réseau de distribution d’électricité de demain, ses métiers, ses outils et ses services. S’inscrivant dans le cadre du chantier dédié aux Smart Grids figurant parmi les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle lancés par le Gouvernement en 2013, ce concours a pour ambition d’aboutir à terme à de véritables solutions industrielles et de soutenir le dynamisme de l’économie locale.

Jusqu’au 1er juillet pour candidater

Le concours, ouvert aux Jeunes Entreprises Innovantes (JEI), aux Petites ou Moyennes Entreprises (PME), et micro entreprises, porte sur des besoins ciblés des gestionnaires de réseaux de distribution d’électricité. ERDF a ainsi identifié huit thématiques comme le Big Data, la relation client ou encore le pilotage du réseau… En Sud-Ouest, ERDF a choisi de travailler avec les start-up et PME sur le thème du Technicien 3.0, autrement dit le métier du technicien ERDF à l’horizon 2030.
Les candidats ont jusqu’au 1er juillet 2015 pour remettre leurs dossiers de candidature : contact@tech30erdf.fr.

 

Jusqu’à 50 000€* de dotations par projet primé

Le concours s’organise en deux temps :

  • du 1er juillet au 30 septembre 2015 - phase thématique en région : sélection des dossiers par thème, soutenance et remise des prix
  • du 1er octobre jusqu’au 30 novembre 2015 - phase nationale : sélection de dossiers parmi les gagnants de la phase thématique, soutenance et remise de prix (4 prix nationaux).

Chaque projet primé pourra obtenir jusqu’à 50.000 €* de dotations avec à la clé des expérimentations et une exposition médiatique.

Jacques Le Bris's insight:


* Montants correspondant à une contrevaleur d’accompagnement, sous forme de contribution (financière, matérielles et/ou humaines) à déterminer au cas par cas en fonction des besoins du Lauréat.

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Les cinq questions qui se posent après la fusion MPI-MPE

Les cinq questions qui se posent après la fusion MPI-MPE | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Issue de la fusion de Midi-Pyrénées Innovation (MPI) et Midi-Pyrénées Expansion (MPE), la nouvelle Agence de l’Innovation et du Développement Economique regroupe les 56 salariés au sein d’une nouvelle entité. Une réponse au nouveau rôle de la région comme chef de file du développement économique qui n’est pas sans poser question avant la fusion programmée le 1er janvier 2016 avec Languedoc-Roussillon.

 

Pourquoi la fusion MPI-MPE n'intervient-elle que maintenant ?

En 2010 déjà, un rapport du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) de Midi-Pyrénées prônait la fusion de MPI et MPE. "À l'exemple d'autres régions françaises et européennes, il est temps de proposer le regroupement des structures agissant en matière de développement économique, d'innovation, de financement. La fusion des structures existantes est nécessaire pour faire des économies dans les coûts de fonctionnement et surtout pour permettre une plus grande efficacité d'action", peut-on lire dans ce rapport du 20 octobre 2010, intitulé L'innovation en Midi-Pyrénées. Les membres de la commission proposaient également d'associer à cette future agence l'Incubateur Midi-Pyrénées. La création d'une Agence régionale de l'innovation et du développement économique était aussi réclamée par les entreprises puisque l'auteur du rapport précité était Daniel Thébault, alors président du Medef Midi-Pyrénées.

Alors pourquoi la fusion intervient-elle seulement maintenant ?

"C'est l'aboutissement d'un processus, explique-t-on à la Région. La montée en puissance de MPI a justifié dans un premier temps le rapprochement des deux agences sur un même site (l'immeuble du Belvédère à Toulouse), puis de préparer leur fusion."

Une fusion également confortée par la réforme territoriale qui désigne la Région comme chef de file du développement économique. Par ailleurs, les régions se sont vues confier la gestion directe des fonds structurels européens Feder. Dès décembre 2013, Martin Malvy estimait que le moment était venu "d'engager la fusion de nos deux agences afin de faciliter les synergies entre leurs missions respectives, après les années qui étaient nécessaires à la structuration de MPI et qui justifiait, au départ, l'existence parallèle de deux agences. (...) L'objectif est de constituer, en mutualisant les moyens, un grand pôle d'innovation et de développement, aux compétences croisées, ouvert à l'international." C'est chose faite depuis le 1er janvier 2015.

Cette fusion correspond à une logique de simplification s'inscrivant dans l'air du temps. Parmi les régions pionnières, citons la Bretagne qui, dès 2011, a lancée Bretagne Développement Innovation (BDI), née de la fusion de l'Agence économique de Bretagne (AEB) et de Bretagne Innovation (BI). Les voisins aquitains ont eux aussi simplifié la donne en 2012 avec la création de l'agence ADI (Aquitaine Développement Innovation), née de la fusion d'Innovalis Aquitaine et de 2ADI. Pour autant, Midi-Pyrénées n'est pas en queue de peloton. Rhône-Alpes y travaille tandis qu'en Languedoc-Roussillon, aucune fusion n'est à l'ordre du jour. Cette dernière dispose toujours de trois entités : l'Agence régionale de développement économique Invest Sud de France, Languedoc-Roussillon Agence de développement (LRAD) et Transferts LR, l'Agence régionale de l'innovation du Languedoc-Roussillon.

Selon Jacques Thouroude, président du groupe Union des élus de la droite et du centre, la fusion MPI-MPE arrive tardivement.

"Dès 2010, nous avons alerté Martin Malvy sur la nécessité de fusionner les deux entités, rappelle le conseiller régional UMP. Le soutien à l'innovation et le développement économique sont intimement liés et ne doivent pas être cloisonnés comme c'était le cas jusqu'à présent. Plusieurs années ont été perdues alors qu'elles auraient pu servir de recul à la nouvelle agence au moment de la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Il ne reste plus qu'une année à la nouvelle structure pour faire ses preuves. Nous analyserons ses résultats en fonction des moyens accordés."

Quelle était la raison d'être
de ces deux agences ?

L'une est une agence de "développeurs", l'autre est une agence "d'ingénieurs". MPE (Midi-Pyrénées Expansion) participe depuis 1987 au développement des entreprises ainsi qu'à l'attractivité économique du territoire. Elle est en contact direct avec les collectivités territoriales à travers, par exemple, les réseaux de pépinières, mais également en lien étroit avec les entreprises. Plusieurs dispositifs votés par la Région sont mis en œuvre par l'agence : plan Croissance PME, plan Usine du futur... À titre d'exemple, le salon Aeromart, initié par la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse, en partenariat avec MPE, est devenue un rendez-vous mondial pour les donneurs d'ordre et les sous-traitants de l'industrie aéronautique.

De son côté, MPI (Midi-Pyrénées Innovation) a été créée par Martin Malvy en 2006 pour conduire au quotidien la stratégie de la région en matière d'innovation. Chasseur de nouveaux talents, MPI accompagne les entreprises innovantes, notamment en leur apportant des réponses technologiques et non-technologiques (marketing, ressources humaines). Plus de 2 000 projets ont été accompagnés depuis la création de MPI, ce qui représente environ 288,6 millions d'euros d'investissements générés. Coordinateur du dispositif régional d'aide à l'innovation, MPI accompagne les entreprises qui souhaitent répondre aux appels à projets Innovation de Midi-Pyrénées : Digifab, Silvereco, Aerosat, Agil-it ou Epicure...

"La nouvelle agence, véritable bras armé de l'action économique régionale, regroupe les missions de MPI et de MPE autour de trois volets, détaille Christophe Nicot, directeur général de ce nouvel ensemble opérationnel depuis le 1er janvier 2015. Accompagner de manière ciblée les projets des entreprises régionales avec une attention particulière portée à l'innovation et l'internationalisation. Structurer des filières, notamment dans le cadre des pôles de compétitivité et clusters. Et renforcer l'attractivité du territoire régional, par exemple avec la création d'une zone d'activités ou d'une pépinière."

La fusion peut-elle permettre
de réaliser des économies ?

Efficacité et simplification sont les maîtres-mots de cette fusion. Efficacité car "l'objectif de la fusion n'est pas de réduire les postes mais bien d'optimiser, avec le même budget, nos actions en matière d'innovation et de développement tout en accomplissant une mission supplémentaire de soutien à l'export, livre Christophe Nicot, directeur général de la nouvelle agence. L'ambition est de faire mieux mais aussi de faire plus. En accompagnant les entreprises sur le chemin de l'innovation et en les aidant à se structurer (fusion, renforcement du fond de roulement...), nous souhaitons qu'elles se tournent davantage vers l'international."

Simplification car les outils proposés par les deux agences seront harmonisés et l'entreprise conserve un seul interlocuteur. Cet accompagnement rassure d'ailleurs les financeurs : "Pour les entreprises, nous sommes un argument, une forme de label, pour convaincre les investisseurs à la recherche de nouvelles pépites. Selon une étude réalisée auprès de 387 entreprises accompagnées par MPI sur la période 2008-2012, 63 % d'entre elles ont créé ou sauvegardé des emplois, 73 % ont augmenté ou maintenu leur chiffre d'affaires et 70 % ont gagné en rentabilité."

Le budget de la nouvelle agence sera de 6 millions d'euros, soit la somme des budgets de MPI et de MPE.

"Il s'agit d'un budget de fonctionnement mais également d'action puisqu'il concerne l'organisation d'événements comme Midinnov, Aeromart ou notre participation au Bourget", détaille encore Christophe Nicot, ancien directeur général de MPI et nouvel homme fort de l'entité constituée.

"J'espère que cette fusion permettra de rationaliser les fonctions support afin de redéployer les effectifs sur le terrain, en contact avec les entreprises et les élus, insiste Jacques Thouroude, président du groupe Union des élus de la droite et du centre à la Région. Les sources d'économie sont là ! L'argent public devient rare, ce qui décuple l'exigence de performance à attendre d'une telle agence."

Comment l'agence régionale peut-elle s'articuler avec l'agence nationale
de développement économique annoncée jeudi 5 février par François Hollande ?

Ce n'est pas trop s'avancer que d'écrire que l'annonce présidentielle prend de court la Région Midi-Pyrénées, au moment même où elle inaugure sa nouvelle agence de développement économique. Quels seront les contours de cette agence nationale ? Quels seront ses statuts et ses moyens ? Des synergies seront-elles possibles avec l'agence régionale ? Bien qu'il faille encore attendre une description précise de cette structure, l'Association des Régions de France (ARF) a immédiatement réagi après l'annonce du président de la République de créer une agence nationale de développement économique.

"Elle doit être un outil commun entre l'État et les Régions [...]. Aux côtés de Bpifrance et de la Caisse des dépôts et consignations dont le président de la République a annoncé qu'elles participeraient à la création de cette nouvelle agence, les Régions doivent être étroitement associées à sa gouvernance et au choix de ses orientations stratégiques. Faute de quoi, cette agence ne serait qu'une structure de plus, qui doublonnerait avec les moyens mis en œuvre par toutes les Régions pour assurer le développement économique de leur territoire et l'accompagnement des PME et ETI, au risque de gaspiller l'argent public et d'être inefficace."

Quelle pérennité peut avoir la nouvelle agence alors que la fusion Midi-Pyrénées
et Languedoc-Roussillon est actée
au 1er janvier 2016 ?

L'agence est-elle déjà une structure mort-née ? "J'espère qu'il ne s'agit pas simplement d'un coup de communication et que tout le travail ne sera pas à refaire dans un an", souligne Jacques Thouroude, président du groupe Union des élus de la droite et du centre. "Avec un seul exécutif et un seul budget, il y aura forcément une harmonisation rapide des moyens d'action sur le territoire, réagit Christophe Nicot, nouveau directeur de l'agence économique de Midi-Pyrénées. Les entreprises de Midi-Pyrénées et celles de Languedoc-Roussillon pourront accéder aux mêmes dispositifs. La fusion MPI-MPE n'a pas de lien direct avec la future grande région. Mais il était important de proposer un outil cohérent et synchronisé avec la future loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) où l'État confie aux régions de nouvelles compétences économiques. Martin Malvy nous donne une chance de faire nos preuves avant la fusion de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon. Nous disposons d'une année pour bâtir un navire solide et pour le faire flotter ! Il y aura des évolutions mais pas de révolution. Les appels à projet vont se poursuivre normalement et nous ne pourrons pas mettre en place de nouveaux dispositifs six mois avant les élections régionales." On peut donc légitimement penser que cette agence ainsi constituée a vocation à servir de modèle lors du lancement d'une agence commune entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Hugues-Olivier Dumez

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Le YikeBike arrive en Midi-Pyrénées

Le YikeBike arrive en Midi-Pyrénées | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Lola Roboam, chargée de la commercialisation chez Yike31.



Il est dans le Livre Guinness des records car c'est le vélo électrique le plus compact du monde. Le YikeBike cartonne en Asie et vient d'arriver en Midi-Pyrénées. Il est commercialisé par Jean Luc Da Lozzo, le gérant de Cler Verts, qui vient de créer Yike31.

C’est en Nouvelle Zélande qu’est né le YikeBike, ce vélo électrique high-tech parti pour révolutionner les trajets domicile-travail. « L’innovation, c’est d’avoir créé un vélo pliable, transportable partout et en même temps sécuritaire et haute technologie », souligne Lola Roboam, chargée de la commercialisationn au sein de la toute jeune société yike31. Sa batterie, toute petite, se recharge en 1h30 seulement. Côté performances, il peut atteindre vingt-trois kilomètres par heure avec une autonomie de quatorze kilomètres et est équipé de Led à l’avant et à l’arrière, de clignotants et du système de freinage anti-dérapage ABS. L’apprentissage du volant à l’arrière se fait rapidement, l’assise est confortable.

Autre avantage de taille, le vol n’est pas possible : le vélo se replie dans la roue de devant avant d’être mis dans un sac qui se porte sur l’épaule. A Toulouse, le Yike Bike s’est déjà fait remarquer à la garden party de Colomiers, au Fenix Toulouse Handball et à la Mêlée numérique.

Révolutionner les trajets domicile-travail
« Dans quelques années on ne se déplacera pas de la même façon. En périphérie urbaine, le YikeBike est un moyen complémentaire de relier le métro ou son lieu de travail, » souligne Jean-Luc Da Lozzo, gérant de la société Cler Verts et fondateur de Yike31. Le tout, en toute autonomie, en costume et sans transpirer.

Reste que le prix actuel, 3600 euros, n’a rien avoir avec celui d’un vélo. Pour amortir l’investissement initial, l’entrepreneur table sur le développement des dispositifs fiscaux pour indemniser les salariés qui se rendent au travail en vélo. Le secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier a lancé des expérimentations basées sur une indemnité de 25 centimes le kilomètre. « Sur un trajet de six kilomètres, le YikeBike est amorti en trois ans », assure Jean-Luc Da Lozzo. Pour l’heure, la jeune entreprise explore également la cible du véhicule promotionnel, vecteur de communication.
Aurélie de Varax

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Veille et innovation

Panorama des techniques de veille et de sa mise en oeuvre
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3ème InnovCamp, Barcamp dédié à l’innovation

3ème InnovCamp, Barcamp dédié à l’innovation | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les « InnovCamps» sont des rencontres informelles de format participatif, mélangeant experts et débutants, permettant de sensibiliser, d’échanger sur les problématiques de l’innovation, entre start up, jeunes entrepreneurs, porteurs de projet, investisseurs, aides à l'Innovation...

Au moment de leur inscription, les participants sont appelés à proposer un thème, lié à l’innovation, sur lequel ils souhaitent échanger. Les thèmes sont regroupés et lors de l’l'InnovCamp, des groupes seront constitués en fonction des préoccupations de chacun.

Thématiques de ce 3ème InnovCamp :

"Expériences",

nous souhaitons inviter des entrepreneurs ayant une expérience à partager dans différents domaines de l'innovation :

- Levées de fonds ou développement en mode garage
- Bonne utilisation de la propriété intellectuelle ou au contraire développement en mode "open"
- Expérience à l'international
- et toute expérience pouvant se partager...

Informations pratiques

Lieu : Cette rencontre se déroulera à partir de 17h00 à la TIC Valley, 425 rue Jean Rostand 31670 LABEGE, sur le territoire du Sicoval.

http://goo.gl/maps/j1PGU

 


Date : 11 décembre 2012


Horaires : 17h00 - 20h00, suivi d'un apéritif convivial.

Participation

Entrée gratuite sur inscription :

http://www.lamelee.com/rsform-124.html

 

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Pépinières de Toulouse Métropole : présentation de 8 entreprises innovantes

Toulouse, ville d'innovation et de recherche est soutenue par Toulouse Métropole qui héberge et accompagne plus de 90 sociétés au sein de ses 10 pépinières et hôtels d'entreprises, sur plus de 20 000 mètres carré dédiés à l'innovation.
Focus sur 8 de ces sociétés

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Pour ToulÉco, le futur est dans le Gers

Pour ToulÉco, le futur est dans le Gers | La lettre de Toulouse | Scoop.it

ToulEco organise le jeudi 31 mai à la Cantine une table ronde dédiée à l’innovation dans le Gers à la Cantine de Toulouse, en partenariat avec La Mêlée. En présence de Michel Doligé, le président de la CCI du Gers et de nombreux acteurs économiques du département interviendront sur la thématique "le futur est dans le pré".

 

Green technologies, développement durable, innovation… derrière l’image du département bucolique où il fait bon vivre, le Gers s’impose de plus en plus comme une terre d’innovation en ordre de bataille pour accueillir entreprises et porteurs de projet. C’est pourquoi ToulÉco a dédié deux suppléments déjà à ce département et a décidé d’aller plus loin en réunissant les acteurs économiques du Gers pour une table-ronde dédiée à l’innovation dans le département.

Jeudi 31 mai, la Cantine accueillera donc plusieurs représentants économiques de ce territoire autour de la thématique « le futur est dans le pré », en partenariat avec La Mêlée.

(...)

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Reportage MyFeelBack France 3

Présentation du service MyFeelBack (Social CRM Mobile) sur France 3.

 

France 3 Midi-Pyrénées JT 19-20 le 12 décembre 2011 - CNRS Direction Régionale de Toulouse.

Le CNRS a choisi Myfeelback pour le développement de son Social CRM Mobile. Une formation depuis Toulouse, en visio conférence avec le siège à Paris a débuté ce lundi 12 décembre 2011.

Les services de Communication, Logistique, Prévention et Sécurité étaient présents, ainsi que le pole Innovation de la Direction des Achats.

La formation portait sur une prise en main du logiciel :

. création de campagnes mobiles
. administration des formulaires
. génération de QR codes personnalisés
. déploiement auprès de 9 000 personnes
. analyse des données statistiques

 

En savoir plus :

http://www.myfeelback.com/node/28 

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Grand Montauban : 4 entreprises lauréates des Trophées de l'Économie

Grand Montauban : 4 entreprises lauréates des Trophées de l'Économie | La lettre de Toulouse | Scoop.it

 

En photo : Pierre Lellouche, secrétaire d'État chargé du commerce extérieur, était présent pour les Trophée de l'économie 2011 (© Hugues-Olivier Dumez.)

 

ObjectifNews :

 

La Communauté d'agglomération du Grand Montauban a organisé, mercredi 30 novembre, les Trophées de l’Économie. L’occasion de valoriser des entreprises et des savoir-faire locaux. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Pierre Lellouche, était présent pour cette soirée de remise des prix.

 

« Grâce à l’aéronautique, Midi-Pyrénées est la troisième région exportatrice. Mais si on enlève Airbus, la région est déficitaire ». Pierre Lellouche, secrétaire d’État en charge du commerce extérieur, a tenu à inciter les acteurs économiques du Tarn-et-Garonne à tenter l’aventure de l’export : « Il n’y a aucune fatalité de l’histoire qui condamne un côté du Rhin à être déficitaire et de l’autre, l’Allemagne, à être excédentaire. J’aime les gens qui créent de la richesse et permettent aux gens de vivre. A nous de partir à la conquête du monde. N’ayez pas peur ! La démondialisation n’est pas la solution. »

Pour cette deuxième édition des Trophées de l’économie, le Grand Montauban et ses partenaires récompensaient quatre entreprises du Tarn-et-Garonne. Des prix Innovation, Développement durable, Création d’entreprise et Coup de cœur du Jury ont été attribués durant la soirée. « Dans un contexte économique difficile, nous souhaitons encourager et mettre à l’honneur des entreprises qui se sont installées sur notre territoire, a tenu à souligner Brigitte Barèges, présidente de l’agglomération du Grand Montauban. Les trois chambres consulaires et tous les acteurs économiques du département étaient réunis pour cette manifestation. Cela montre qu’il y a une volonté commune ».

 

Dans la catégorie « Coup de cœur du Jury », parrainée par Objectif News, la société Bouyer Industrie a été primée. Son secteur d’activité concerne notamment la conception et la production de matériels électro-acoustiques et de systèmes de sonorisation de sécurité.

 

Archean Technologies a reçu le trophée « Innovation ». L’entreprise conçoit, fabrique et intègre des solutions de sonorisation des lieux publics et sites à risque.

 

Les prix « Créateur d’entreprise » et « Développement durable » ont respectivement été remis à Roadsparks, spécialisée dans l’importation et la négoce de véhicule électrique, et à l’EARL des Tilleuls, pour son activité d’élevage et de production de lait.

 

 

L’agglomération de Montauban est le deuxième bassin d’emploi et le deuxième pôle économique de la région Midi-Pyrénées, derrière Toulouse. Grâce à sa localisation, et en attendant l’arrivée de la LGV en 2020, Montauban veut mettre en avant ses atouts pour attirer un maximum d’entreprises sur son territoire.

 

Hugues-Olivier Dumez

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