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Les insectes à la croisée des disciplines
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Val Plumwood : La crise écologique de la raison

Val Plumwood : La crise écologique de la raison | EntomoScience | Scoop.it
 PUF - Janvier 2024 « La crise écologique est une crise de la raison. La raison a été transformée en véhicule de domination et de mort

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Dipesh Chakrabarty : Après le changement climatique, penser l'histoire

Dipesh Chakrabarty : Après le changement climatique, penser l'histoire | EntomoScience | Scoop.it
 Gallimard - Janvier 2023 Ce livre est l'accomplissement d'une réflexion engagée depuis une dizaine d'années sur les effets du changemen

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Bernadette Cassel's insight:

 

"L'auteur ne propose pas de solution toute faite ; il se contente d'éclairer la question. En bon humaniste, il ne peut que souhaiter en conclusion qu'Homo sapiens se transforme en Homo prudens."

 

Les Livres de Philosophie, 23.01.2023

 

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La ville des sciences selon Bruno Latour

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CARTE BLANCHE. L’historien des sciences Stéphane Van Damme rend hommage au sociologue et philosophe récemment disparu Bruno Latour, qui, au tournant du millénaire, avait stimulé une histoire urbaine des sciences.
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"Apis", une collection narrative d'œuvres sur le thème des abeilles à travers l'Histoire

"Apis", une collection narrative d'œuvres sur le thème des abeilles à travers l'Histoire | EntomoScience | Scoop.it
Notre invité d'Honneur de l'exposition du mois de Mai 2022, Nicolas Le Tutour, Interview Radio RCA. Nicolas nous parle de ses œuvres, de son inspiration et de son engagement. "Apis", une collection narrative d'œuvres sur le thème des abeilles à travers l'Histoire, présenté en avant première et en exclusivité par le Mouvement ArAnimA


Extrait Interview RCA Nicolas Le Tutour

Cette interview a été réalisée en Mars 2022

 

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NDÉ

En savoir plus

 

Sur l'exposition :

 

"Apis", le teaser d'une collection d'œuvres de l'artiste Nicolas Le Tutour, présenté en avant première et en exclusivité par le Mouvement ArAnimA [Image ci-dessus] 
 
 Une exclusivité ArAnimA: la collection "Apis", par Nicolas le Tutour
https://www.youtube.com/watch?v=NZZ6Xs5GLck&t=7s

 

 

Plus de cinquante artistes engagés pour la biodiversité [exposaient] à l’espace Rex, aux côtés du mouvement ArAnimA et de Nicolas Le Tutour :
Véronique Almarine, Catherine Aubecq, Lou Auvray, Sylvie B., Alexandra Baudin, Lise Bellavoine, Jonathan Bernard, Valérie Bertoni, Emilie Bredel, Beverly Cabellan, Yann Chancerel, Béatrice Chapuis, Chehade, Alain Courtaigne, Claire Crétu, Crey132, Anne Delgendre, Diana Demova, Rose Dub, Erika, Inès Franque, Claire Du Jonchay, Laura Figueroa, Corinne Fillion, Fabien Garcin, Patrick Groseil, Emmanuel Guillon, Lukas Kandl, Sandrine Kern, Anne Kervarec, Milie Lairie, Magali Lapeyre-Mirande, Laëtitia-May Le Guelaff, Anne-Marie Léon, Véronique Lesage, Michel Louineau, Fabrice Magret, Marsaudon, Marcelle Panthère, Sandrine Merrien, Brigitte Morisson, Pierre Neiveyans, Patmoli, Elise Pioger, Samantha Prigent, Ross Sculpture, Lynn St. Clair, Slich, Antonia Tirli, Elise Toublanc, Lena Untidt, Anne Yardin, Laurent Yvelin

 

https://www.ensemble-en-presqu-ile.com/2022/05/le-pouliguen-nicolas-le-tutour-expose-l-abeille-aranima-a-l-espace-rex-1er-au-29-mai-2022.html

 

 

« C'est un projet qui est né d'une passion pour l'entomologie et une affection particulière dédiée aux abeilles. j'ai entrepris de réaliser une série d'huiles sur toile pour montrer à quel point elles ont été importantes dans nos cultures, et les dangers qu'elles encourent depuis de nombreuses années. [...] Depuis, le projet d'exposition s'est transformé en projet d'exposition itinérante, pourquoi pas avec conférence, notamment les frères Tavoillot, auteur de "L'abeille et le philosophe." Charlesz Henri Tavoillot, professeur de Philosophie à la Sorbonne et François, apiculteur.


La collection a reçu un accueil incroyable, le public étant à la fois touché par les toiles, mais également les textes. Pour un retour dans le monde des expositions, ce fut un moment incroyable, durant ces deux mois d'exposition. »

 

LE TUTOUR Nicolas - Faune Sauvage
https://www.faunesauvage.fr/fsartiste/le-tutour-nicolas

 

 

Sur l'artiste :

 

"« Lorsque je suis arrivé en Bretagne, en 2005, je faisais de la peinture à l’huile ». Au fil des années, Nicolas Le Tutour a laissé la place à Niko, le peintre au dessinateur. De presse - notamment dans les colonnes du Télégramme [et d'Insectes, NDÉ] - mais aussi de bandes dessinées, de jeux de rôle, d’illustration…

 

En 2018, le Pontivyen ressort sa palette à l’occasion d’un concours du musée des Arts fantastiques de Bruxelles. Sa « bestiole fantastique » est primée, et exposée. Un coup d’essai, un coup de maître… Mais le pinceau reste sec encore deux années.

Puis, en octobre 2020, « j’ai su que c’était le moment, instinctivement ». Instinctivement aussi, il revient à une abeille, « peinte quelques années auparavant dans le cadre d’une série. Elle m’avait d’ailleurs valu des commandes de trompe-l’œil… ».

 

Comme il inspire les hommes depuis la nuit des temps, le petit hyménoptère nourrit l’imaginaire de l’artiste pontivyen. Il se documente, dévore la littérature consacrée à ces insectes nourriciers et vénérés, avec lesquels les hommes ont tissé une symbiose qu’ils mettent aujourd’hui grandement en péril. Sa lecture de « L’abeille et le philosophe », des frères Pierre-Henri et François Tavoillot, l’inspire particulièrement."

 

Claire Marion le 29 avril 2022

 

Nicolas Le Tutour sensibilise sur la menace d’extinction des abeilles
https://www.letelegramme.fr/morbihan/pontivy/nicolas-le-tutour-sensibilise-sur-la-menace-d-extinction-des-abeilles-29-04-2022-13004950.php

 

 

"Nicolas Le Tutour nous présente lors de notre exposition du mois de Mai, une collection narrative de 10 œuvres, intitulée “Apis”.
Lauréat du Prix LPO France – ArAnimA, remis par Monsieur Allain Bougrain-Dubourg le 14 mai dernier, Nicolas nous raconte ses inspirations, ses œuvres, et son engagement envers la biodiversité, et bien sûr ArAnimA.

 

Sa collection “Apis” est un travail minutieux et qualitatif, tant du point de vue technique, qu’historique. Tout est minutieusement étudié et réfléchi, et ses références littéraires sont variées et pointues. L’abeille est menacée par l’activité de l’homme, ce même Homme qui s’en est pourtant inspiré à travers les siècles, avant même l’Antiquité. La plus ancienne représentation connue de l’abeille par l’Homme est une peinture rupestre datant de 5000 ans, sur laquelle on peut voir un homme recueillant à la main le miel produit par ces dames. Ouf, à cette époque ils avaient le cœur bien accroché et la main souple ! Du temps des Pharaons, les abeilles étaient un symbole royal.

 

Nicolas nous conte à travers ses toiles cette relation entre l’Homme et l’Abeille, sur une certaine période historique. Attention, rien d’ennuyeux ! Bien au contraire, nous sommes happés dans cet univers mystérieux, frôlant le magique, et le besoin d’en savoir encore plus se fait rapidement sentir !"

 

Interview de Nicolas Le Tutour -s-RCA Radio-s- ArAnimA
https://www.aranima.com/interview-de-nicolas-le-tutour-rca-radio/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation :

 

Pontivy : Nicolas Le Tutour se remet à la peinture à l'huile pour défendre la cause des abeilles | Pontivy Journal - De actu.fr - Aujourd'hui, 13:29

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Remo Bodei : Paysages sublimes. Les hommes face à la nature sauvage

Remo Bodei : Paysages sublimes. Les hommes face à la nature sauvage | EntomoScience | Scoop.it
... Quel rapport entretenons-nous avec une nature dont des pans entiers sont aujourd’hui domestiqués ? Comment le sublime peut-il continuer à développer ce rôle qui consiste à nous sauver de la platitude intellectuelle et de la torpeur émotive nous tirant de la banalité du quotidien ? Quel est le destin de l’humanisme ?

 

Les Livres de Philosophie, 12.04.2022


"Cet essai répond à ces questions – fascinant par ses qualités de lucidité, de rigueur et de lisibilité – à travers une cartographie documentée des territoires du sublime et une interprétation aiguë de ses métamorphoses historiques et théoriques."

 

via @dm

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« Face à la crise écologique globale, il faut développer les relations diplomatiques avec le vivant »

« Face à la crise écologique globale, il faut développer les relations diplomatiques avec le vivant » | EntomoScience | Scoop.it
Maître de conférences en philosophie à l’université d’Aix-Marseille, mais aussi naturaliste et pisteur averti, Baptiste Morizot plaide pour une attention nouvelle aux « autres manières d’être vivant », tournant le dos au dualisme entre humains et non-humains que porte le concept de nature.

 

Le lundi 4 octobre 2021

Propos recueillis par Nicolas Chevassus-au-Louis

 

 

 

[...]

 

Vous appelez à établir des « relations diplomatiques » avec les autres espèces vivantes, en vous appuyant sur l’exemple du loup, que vous avez beaucoup étudié. Mais n’est-ce pas un cas particulier, du fait des capacités remarquables de communication de cette espèce ?

 

"Le concept de relations diplomatiques dans nos rapports avec les autres vivants comporte plusieurs couches. La couche maximaliste exige de faire passer des messages à des espèces qui peuvent comprendre. C’est par exemple le cas du loup, comme de tous les animaux. Mais le sens minimaliste, qui inclut, lui, la totalité du vivant, décrit une attitude visant à repenser les écosystèmes dans les termes de l'interdépendance. Le diplomate provient d'un camp, tout en travaillant au bien de la relation entre plusieurs camps. C'est ce dont nous avons besoin. En tant qu'humains héritant de la tradition dualiste, nous pensons spontanément en termes de vases communicants : si l'on veut faire le bien des humains, il faudra pressurer la planète ; et à l'inverse, si on veut protéger la nature, il faudra sacrifier les humains. Ce qui m'intéresse est d'imaginer une autre manière de penser, soulignant que notre camp n'existe que par ses interdépendances avec les autres formes de vie, et qu'il faut donc prendre soin de la relation d’interdépendance entre les vivants. Et ce aussi pour le bien des humains. La diplomatie est la capacité à voir et penser du point de vue des interdépendances, par exemple celles avec les insectes pollinisateurs ou la faune des sols pour l’agriculture."

 

Pour en savoir plus :

Baptiste Morizot, Manières d’être vivant, Actes Sud, 2020.

Baptiste Morizot, Raviver les braises du vivant, Actes Sud, 2020.

 

Image : Actes Sud

 

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Carolyn Merchant : La mort de la nature. Les femmes, l'écologie et la révolution scientifique

Carolyn Merchant : La mort de la nature. Les femmes, l'écologie et la révolution scientifique | EntomoScience | Scoop.it
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Puissances de l’écoféminisme

Puissances de l’écoféminisme | EntomoScience | Scoop.it
... comment un courant apparemment si peu convaincant avait pu se maintenir vivant près d’un demi-siècle, depuis que Françoise d’Eaubonne en a inventé le terme en 1974 ? Comment des intellectuelles reconnues en étaient arrivées à s’identifier comme écoféministes et sorcières ? Il fallait revenir aux textes fondateurs pour découvrir l’attrait que peut exercer l’écoféminisme. On découvre des pensées foisonnantes, arborescentes, qui s’hybrident avec tout ce qu’elles touchent ; des modes d’action radicaux, alternatifs, utopistes ; une attention au sensible, aux imaginaires, à la vie intérieure et aux liens invisibles qui unissent les vivants ; des formes qui jonglent entre académisme, pragmatisme, farce et poésie. Et le tout sans souci d’une mise en cohérence rigoureuse, riche d’interstices où peut naître et croître la créativité. Au risque d’être trop dispersé, diffus, et donc peu opérationnel politiquement ? On peut le penser. Mais est-ce important ?

 

Par Philippe Vion-Dury , publié le 02 août 2021

"L’écoféminisme ne sera certainement jamais un programme politique, un système idéologique au même titre que le marxisme-léninisme ou le libéralisme. C’est un puits qui offre un peu d’eau fraîche aux réflexions de notre temps, un terreau où plonger ses racines. Ce devrait être pour nous, femmes et hommes, une source de puissance. Car ce n’est pas pour rien que l’écoféminisme resurgit avec force aujourd’hui. Comme dans les années 1970, nous sommes confrontés à une menace existentielle – la guerre nucléaire hier, l’accélération du changement climatique aujourd’hui – et à un sentiment d’impuissance absolument écrasant. Face à la catastrophe en cours, à la perspective du plus grand crime contre l’humanité et le monde vivant jamais commis, nous avons besoin de tous les secours, à commencer par celui des écoféministes."

 

 [Image] "Carolyn Merchant : L'éthicienne" via https://www.socialter.fr/kiosque

 

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Pour en savoir plus :

 

L’écoféminisme est un courant philosophique, éthique et politique né de la conjonction des pensées féministes et écologistes.

 

Le courant écoféministe considère qu'il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains (entraînant le dérèglement climatique et le saccage des écosystèmes). En conséquence, l'écologie nécessiterait de repenser les relations entre les genres en même temps qu'entre les humains et la nature. 

 

Écoféminisme — Wikipédia L'écrivaine féministe indienne

Vandana Shiva est l'une des figures de l'écoféminisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cof%C3%A9minisme

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(Re)lire aussi :

 

« L’écoféminisme oblige à radicaliser l’écologie » - Jeanne Burgart Goutal - De www.socialter.fr - 11 juin, 18:04

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Véronique Le Ru : Pour des milieux vivants partagés. Nouvelles réflexions sur l’universel

Véronique Le Ru : Pour des milieux vivants partagés. Nouvelles réflexions sur l’universel | EntomoScience | Scoop.it
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"Maintenir et développer la biodiversité des milieux vivants, assurer la qualité de vie et la durabilité des socio-écosystèmes imposent une réflexion sur l’universel. Mais cela engage une nouvelle conception de l’universel décentrée de l’humain et refondée dans les milieux vivants (qui incluent l’espèce humaine)."
 
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Antonio Damasio : Sentir et savoir. Une nouvelle théorie de la conscience

Antonio Damasio : Sentir et savoir. Une nouvelle théorie de la conscience | EntomoScience | Scoop.it
Ce livre, écrit par l’un des plus grands neuroscientifiques, propose une analyse tout à fait nouvelle et passionnante du phénomène de la conscience et de son rôle dans le vivant. Jusqu’à tout récemment, beaucoup de philosophes et de neuroscientifiques s’accordaient pour penser que la question de la conscience était insoluble. Antonio Damasio, au contraire, est convaincu qu’avec la neurobiologie, la psychologie et l’intelligence artificielle nous disposons des outils nécessaires pour résoudre le mystère de la conscience.

 

Les Livres de Philosophie, samedi 22 mai 2021
 


"Dans ce livre, il éclaire toutes les facettes de la conscience. Les perspectives nouvelles qu’il explore en dévoilent les mécanismes, restant proches de l’expérience intime que nous en avons. Il explique les relations entre conscience et esprit, la différence entre être conscient, être éveillé et sentir, le rôle clé des sentiments et la manière dont le cerveau détermine le développement de la conscience.


Dans cette synthèse magistrale, Antonio Damasio réconcilie les découvertes scientifiques récentes et les éléments d’une philosophie de la conscience. Surtout, il présente de façon lumineuse l’essentiel de ses propres recherches qui ont transformé notre compréhension du cerveau et du comportement humain."

 

Odile Jacob - Mai 2021

 

via @dm

 

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Lire aussi :

 

→ Les animaux ont-ils une conscience ? | Cerveau & Psycho, 30.11.1999 https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/article/les-animaux-ont-ils-une-conscience-2905.php

 

Conscience perceptive et conscience réflexive

"Pour nous aider à avancer dans la compréhension de cette question délicate, rappelons la conception que se faisait Bergson de la conscience. Plutôt que de distinguer de façon radicale, à la manière de Descartes, la conscience de l'inconscience, et de faire de la première le privilège de notre espèce, Bergson admettait que la conscience peut fluctuer entre un état d'extrême lucidité où nous sommes capables d'agir en pleine connaissance de cause, et un état quasi inconscient où l'action devient automatique.

 

La plupart des neurobiologistes considèrent aujourd'hui que la conscience est apparue d'abord, au cours de l'évolution, sous une forme perceptive primaire et immédiate nommée conscience phénoménale, et que le neurologue Antonio Damasio nomme « conscience-noyau » : celle-ci est partagée par de nombreuses espèces animales et permet à des cerveaux relativement complexes de synthétiser des images ou « scènes unitaires"

 
René Misslin|  30 novembre 1999 | 
CERVEAU & PSYCHO N° 30
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Thème d'actualité en relation :

 

→ L’accumulation d’évidence comme mécanisme de la conscience - De insb.cnrs.fr - Aujourd'hui, 19:34

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Exposition Hubert Duprat - Paroles d'experts : Didier Semin « Le Miroir du Trichoptère »

Exposition Hubert Duprat - Paroles d'experts : Didier Semin « Le Miroir du Trichoptère » | EntomoScience | Scoop.it
Didier Semin, historien d'art, critique, a enseigné l'histoire de l'art à l'École nationale supérieure des beaux-arts, à Paris. Auparavant conservateur au musée de l'abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne, puis au musée d'Art moderne de la ville de Paris et au musée national d'Art moderne, il a assuré le commissariat de nombreuses expositions monographiques ou thématiques, dont la rétrospective Kurt Schwitters et, en collaboration avec le philosophe Georges Didi-Huberman, L'Empreinte, au Centre Georges Pompidou.

 

Musée d'Art Moderne de Paris, 23.03.2021

 

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Actualité en relation :

 

Réouverture de l'exposition Hubert Duprat au Musée d'Art Moderne de Paris - De www.mam.paris.fr - Aujourd'hui, 18:41

 

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Annabelle Kremer-Lecointre : Femmes de science. À la rencontre de 14 chercheuses d’hier et d’aujourd’hui

Annabelle Kremer-Lecointre : Femmes de science. À la rencontre de 14 chercheuses d’hier et d’aujourd’hui | EntomoScience | Scoop.it
... Dans cet ouvrage original, Annabelle Kremer-Lecointre donne la parole à des femmes de science du passé et d’aujourd’hui, sous forme d’entretiens Certaines sont célèbres comme Ada Lovelace, Marquise du Châtelet, Irène Joliot-Curie, Dian Fossey et d’autres ont été oubliées alors qu’elles ont accompli des travaux scientifiques remarquables que souvent les hommes se sont appropriés !

 

Annabelle Kremer-Lecointre, La Martinière

 

Hypatie est une des rares femmes de l’Antiquité dont on ait la trace. Hypatie explique qu’elle enseigne à Alexandrie la philosophie, l’astronomie et les mathématiques dans son école et à ses disciples dans sa demeure, qu’elle associe à l’étude la réalisation pratique d’instruments comme un hydromètre. Une photographie du film « Agora » la montre en train d’étudier les traités d’Euclide ou de Ptolémée. Elle nous apprend que dans l’Égypte antique, la femme est considérée comme l’égale de l’homme !

 

Maria Sibyla Merian est l’unique femme naturaliste du XVII° siècle dont les illustrations sur les chenilles et les insectes, extraites de ses somptueux ouvrages, montre ses qualités d’artiste. Angélique Marguerite Le Boursier Coudray, femme sage itinérante, enseigna au XVIII° siècle l’art de faire accoucher avec des « machines », un mannequin et des poupées. Pour chaque chercheuse, un grand portrait couleur et une citation éclairant leur démarche comme celle de Jeanne Villepreux-Power : « Pour moi, il est capital d’expérimenter à partir du terrain. J’ai passé beaucoup de temps à observer les êtres vivants dans leur milieu naturel ».

 

Rosalind Franklin a beaucoup souffert de différences de traitement par rapport à ses collègues masculins dont les trois titulaires du prix Nobel pour la structure de l’ADN n’ont même pas mentionné son nom ! Les entretiens avec des scientifiques d’aujourd’hui, Frédérique Pelsy généticienne, Sylvie Le Bomin ethnomusicologue et Nalini Anantharaman mathématicienne montrent le parcours, les recherches et les difficultés rencontrées en tant que femme."

(...)

 
  • Autrice : Kremer-Lecointre Annabelle
  • Éditions de La Martinière Jeunesse
  • Année de parution : 2021
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Jean-pierre Dupuy : La Catastrophe ou la vie. Pensées par temps de pandémie

Jean-pierre Dupuy : La Catastrophe ou la vie. Pensées par temps de pandémie | EntomoScience | Scoop.it
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(Re)lire aussi :

 

Critique de la collapsologie avec Jean-Pierre Dupuy - De www.franceinter.fr - 3 février 2020, 23:48

 

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François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne

François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne | EntomoScience | Scoop.it
 Cerf - Février 2023 Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution

 

Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution, trahie par le darwinisme social, répond-elle suffisamment aux problèmes éthiques de notre temps ? Finalement, la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ?
 
Le préjugé est tenace : les plus forts feraient la loi. La nature le dément pourtant : les plus faibles, à l'exemple de l'enfant à naître, sont l'objet d'une protection remarquable dès leur conception et bénéficient génétiquement de pouvoirs de survie considérables.
Dans cet ouvrage, François Guery rétablit une vérité : la loi du plus faible. Il entreprend de réécrire l'histoire de la vie évoluée, en nuançant les apports du darwinisme à l'éthique. Il expose en profondeur l'erreur de ces idéologies qui tournent le dos à la notion de transmission intergénérationnelle.
Un grand livre d'éthique qui renouvelle les débats de notre époque sur l'identité, la transmission et le droit du vivant à vivre et à s'imposer par une force qui lui est propre.
 
Doyen de la Faculté de philosophie de l'université Jean-Moulin Lyon 3, professeur émérite, ancien producteur des " Vendredis de la philosophie " sur France Culture, François Guery est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le corps productif , La société industrielle et ses ennemis et Archéologie du nihilisme.

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Le cerveau chimique, esthétique et moral dans « Le Beau et la splendeur du vrai », de Jean-Pierre Changeux

Le cerveau chimique, esthétique et moral dans « Le Beau et la splendeur du vrai », de Jean-Pierre Changeux | EntomoScience | Scoop.it
CHRONIQUE. Dans sa chronique « philosophie », Roger-Pol Droit présente le dernier ouvrage du neurobiologiste. Y sont évoqués son parcours et son savoir au cours de dialogues incisifs avec le philosophe François L’Yvonnet.

 

Roger-Pol Droit

Publié aujourd’hui à 08h00, mis à jour à 16h03

 

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NDÉ

Illustration

 

 

via Scoop.it les-livres-de-philosophie.blogspot.com - 5 janvier, 22:08

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Émilie Dardenne : Introduction aux études animales (2e éd.) 

Émilie Dardenne : Introduction aux études animales (2e éd.)  | EntomoScience | Scoop.it

"Cet ouvrage est le premier à proposer, en français, un panorama des études animales. Ce champ de recherche pluridisciplinaire ancré dans les sciences humaines et sociales étudie les représentations des animaux autres qu’humains et les relations entretenues avec eux par les êtres humains (autrement dit, les relations « anthropozoologiques »)."

 
Introduction aux études animales - Émilie Dardenne - Manuels hors collection - Format Physique et Numérique | PUF
Date de parution : 12/10/2022

 

Émilie Dardenne est maîtresse de conférences en anglais [en études anglophones et en études animales, voir ci-après, NDÉ] à l’Université Rennes 2 où elle est responsable pédagogique du diplôme d’université « Animaux et société ». Ses travaux portent sur l’éthique animale et l’utilitarisme. 

 

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NDÉ

Podcast en relation :

 

 

Avec Hugo Clément, journaliste, auteur de Les Lapins ne mangent pas de carottes (Fayard, 2022), et Emilie Dardenne , maîtresse de conférence à l’Université Rennes 2, en études anglophones et en études animales. Autrice de « Introduction aux études animales » (Puf paraît en 2e édition le 12/10/2022)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

(7 scoops et plus)

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Le « vivant », un concept qui gagne en popularité dans la philosophie et les combats écologiques

Le « vivant », un concept qui gagne en popularité dans la philosophie et les combats écologiques | EntomoScience | Scoop.it

Par Nicolas Truong dans Le Monde - 22 septembre 2021

 

Mis à jour le 21 octobre 2021

 

La notion est plus inclusive que « nature » et « environnement », moins usée que « sauvage » et moins savante que « biodiversité » ou « non-humains ».

 

Histoire d’une notion. Les mots font ou défont les choses. Et les concepts, écrit le philosophe Baptiste Morizot dans le sillage de Gilles Deleuze, permettent même de « résister au chaos ». Lorsqu’ils se répandent dans l’espace public, ils deviennent les balises du basculement du monde et les marqueurs du changement des temps. Ainsi en va-t-il de la notion de « vivant », qui s’est largement imposée dans la pensée de l’écologie, et plus largement auprès de ceux qui cherchent à lutter contre la dévastation planétaire, attestée par les rapports scientifiques de plus en plus alarmants. En effet, « la crise écologique actuelle est une crise de nos relations au vivant », assure Baptiste Morizot, qui a donné à cette notion son actuelle dimension. « C’est un concept qui met l’accent sur nos interdépendances, et qui permet de travailler pour le bénéfice de nos relations avec les écosystèmes, sans opposer a priori et toujours les intérêts des humains et ceux de la “nature” », poursuit-il dans un entretien au Monde.

 

« Vivant » s’oppose tout d’abord à la mort, à la disparition d’une partie de la biodiversité qui prend la forme d’une « sixième extinction ». Dans l’insistance sur le vivant, « il y a une impulsion, sinon une pulsion de vie opposée à la pulsion de mort qui abîme les psychismes (écopsychologique), épuise les ressources humaines (burn-out) et naturelles (extractivisme), dans le mouvement morbide du nécrocapitalisme », analyse le philosophe Jean-Philippe Pierron.

 

« C’est la catastrophe en cours qui nous fait vraiment entrer dans le moment du vivant », explique le philosophe Frédéric Worms, directeur adjoint de l’Ecole normale supérieure. Mais qu’est-ce que le vivant ? « C’est l’ensemble des forces qui résistent à la mort », dit-il, en paraphrasant la célèbre formule du médecin anatomiste Marie François-Xavier Bichat (1771-1802) à propos de la vie. Sans compter qu’il y a quelque chose de performatif dans le vivant, une invitation à la résistance, voire une incitation à la métamorphose et à la renaissance.

 

Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Le “vivant” n’est pas un slogan, c’est une carte pour s’orienter »

 

« Vivant » permet de sortir du dualisme entre la nature et la culture. Pour les lecteurs de l’anthropologue Philippe Descola et du philosophe Bruno Latour, c’est désormais un acquis : nous sommes sortis du grand partage entre l’homme et le monde. La nature n’est plus un décor, un réservoir de richesses, une aire de repos ou un terrain de jeu. Avec ces nouvelles ontologies qui ne séparent plus la nature de la culture, les « non-humains » (plantes, animaux, fleuves, etc.) ne sont plus des choses ou des objets, mais des êtres qui importent, et doivent être mieux pris en compte par le politique, comme par le droit.

 

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Le terme de « vivant » est plus inclusif et englobant. Il permet de rompre avec « l’environnement », « le sauvage » ou « la nature » dont l’usage suppose une extériorité de l’homme par rapport à son écosystème. Pour beaucoup, il serait également moins anthropocentrique que le terme de « non-humains » – qui suppose à nouveau une séparation entre deux entités. C’est pourquoi il est en train de prendre de l’ampleur dans le monde des idées.

« Nouveau regard sur le monde »

L’emploi de ce concept nous offre « un nouveau regard sur le monde, auquel nous appartenons aussi », témoigne Laurent Tillon, biologiste et ingénieur forestier à l’Office national des forêts qui, dans Etre un chêne (Actes Sud, 230 pages, 22 euros), raconte comment les arbres ont une histoire, à travers celle de « Quercus », un chêne sessile âgé de 240 ans qu’il connaît depuis l’adolescence : « Avec le terme vivant, on se sent appartenir à une même communauté. Quand je visite Quercus, je suis autant présent que n’importe quel autre vivant que je côtoie : mon arbre Quercus, le hêtre voisin, le pic dans l’arbre d’à côté, la mésange qui vient par curiosité, et le chevreuil qui s’interroge depuis quelque temps de ma présence si tôt en forêt en ce moment ».

 

Ce changement de paradigme conduit ainsi à une éthique, mais également à une politique du vivant. « Construire une cosmopolitique du vivant est le défi de notre époque », lance l’économiste Felwine Sarr. « La crise actuelle nous rappelle l’importance d’une “vital-démocratie” », assure Frédéric Worms. Après avoir théorisé les différentes « manières d’être vivant », Baptiste Morizot esquisse aujourd’hui les contours d’une « éthopolitique », afin de « restituer aux vivants les puissances d’agir qui sont les leurs, pour faire face avec nous aux métamorphoses environnementales contemporaines induites par le changement climatique ». L’éthopolitique donc, contre la « nécropolitique », cette soumission du vivant au pouvoir de la mort analysée par l’historien Achille Mbembe.

 

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Cohabiter avec tous les vivants

 

Les limites de l’usage du concept de « vivant », comme les signes d’agacement à son endroit, ne manquent cependant pas. Le motif léopoldien – « penser comme » (une montagne, disait l’écologue américain Aldo Léopold, mais qui se décline à présent à l’infini) – « risque de devenir un mantra », reconnaît Jean-Philippe Pierron. Le succès du concept de « vivant » est parfois même perçu comme une hégémonie.

 

Nicolas Truong

 

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Avec les catastrophes écologiques et climatiques, avec le nouveau rapport à la nature qui s’est instauré, l’accent a été mis sur le fait que la responsabilité est aussi projetée sur l’avenir

Avec les catastrophes écologiques et climatiques, avec le nouveau rapport à la nature qui s’est instauré, l’accent a été mis sur le fait que la responsabilité est aussi projetée sur l’avenir | EntomoScience | Scoop.it
«Autonomie», «responsabilité», «hommes capables»… Dans «l’Esprit du macronisme», la philosophe prend la rhétorique du Président au mot, et montre que le chef de l’État puise certes ses références dans la philosophie des Lumières, mais pour mieux les dévoyer. Révélant une plasticité langagière propre au néolibéralisme.

 

par Simon Blin

publié le 19 janvier 2021 (abonnés)
 

"... De quoi, de qui, devant qui sommes-nous responsables ? C’est une notion très complexe. Elle signifie d’abord que je suis responsable parce que je suis l’auteur de mes ­actes. La responsabilité est liée à l’imputation, au fait d’attribuer une action à une personne. En ce sens, elle implique la liberté du sujet : je ne peux répondre de mes actes, assumer leurs conséquences que si mes actions sont le fait d’une volonté libre. Elle se décline alors au passé. Mais nous sommes aujourd’hui confrontés à d’autres approches de la responsabilité : à l’égard de l’autre et des générations futures. Ces approches ont ­notamment été développées par Emmanuel Levinas ou Hans Jonas. Avec les catastrophes écologiques et climatiques, avec le nouveau rapport à la nature qui s’est instauré, l’accent a été mis sur le fait que la responsabilité est aussi projetée sur l’avenir. Nous sommes responsables d’autrui comme être vulnérable, fragile. Et nous sommes responsables de ce que nous faisons devant les générations futures. À la responsabilité d’imputation s’ajoute donc une autre dimension, liée à la présence de risques incalculables. Or la façon dont le discours macroniste investit cette notion ignore ces deux dimensions."

(...)

 

Myriam Revault d'Al­lonnes : L'Esprit du macronisme (Seuil)

 via "Idées et Débats" Newsletter  Libé - À la une du 14.03.2022

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Danielle Moyse : L'extermination des animaux ou le suicide de l'homme

Danielle Moyse : L'extermination des animaux ou le suicide de l'homme | EntomoScience | Scoop.it
... Élevage intensif violent pour les animaux et déshonorant pour les hommes, destruction des forêts primaires bouleversant les lieux de vie des uns et des autres, propagation d'épidémies franchissant la barrière des espèces font aujourd'hui apparaître, grandeur nature, qu'hommes et animaux sont engagés dans un destin commun, et que les agressions infligées au vivant nous entraînent dans une spirale suicidaire.

 

Les Livres de Philosophie, 17.09.2021

 

"À l'heure de l'industrie agro-alimentaire, de la Covid-19 et du réchauffement climatique, c'est à un sursaut salutaire que Danielle Moyse, philosophe, par ailleurs spécialiste des questions d'éthique médicale, appelle de ses vœux. Il n'y va pas seulement de notre survie, même si la brutalité à l'égard des animaux n'a jamais tardé à s'étendre concrètement à l'être humain. Sans une réforme radicale de notre rapport au vivant et une redéfinition de notre habitation terrestre, le pire est à venir.


Un plaidoyer magistral en faveur des hommes et des bêtes. Un appel décisif au respect de tous !"

 

Cerf - Septembre 2021

Philosophe, enseignante, Danielle Moyse est chercheuse associée à l'IRIS (CNRS, EHESS). Elle travaille notamment sur les questions éthiques relatives aux personnes en situation de handicap.

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Un autre rapport au vivant (4/4) | Sortir de la pensée binaire avec Nathalie Grandjean

Un autre rapport au vivant (4/4) | Sortir de la pensée binaire avec Nathalie Grandjean | EntomoScience | Scoop.it
Les technologies et la science structurent notre rapport au monde, en le divisant en deux ensembles pas du tout égaux: nature vs. culture. Mais est-il possible de penser autrement ? Entretien avec Nathalie Grandjean.

 

 Par Charline Cauchie
12 août 2021 19:10
 

Nathalie Grandjean est docteure en philosophie. Elle enseigne l’éthique générale et du numérique ainsi que la philosophie féministe et de genre à l’Université de Namur. Ses terrains de recherche mêlent les technologies, le féminisme et l’écologie, ce qui lui donne une place privilégiée pour observer notre rapport au monde.

 

[via] Fil d’actualité | LinkedIn

https://www.linkedin.com/posts/charlinecauchie_un-autre-rapport-au-vivant-44-sortir-activity-6831840293202006016-UNkS

 

"Pour la majorité de la planète, la binarité continue de vouloir dire quelque chose. Je crois qu’il faut avoir conscience qu’on est héritier de ça, arrêter de percevoir la nature comme cette extériorité à «protéger» et se demander comment vivre avec l’ensemble en dehors d’un régime de domination."

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Le philosophe Matthieu Duperrex : « Enquêtons sur les états sensibles d’une nature altérée »

Le philosophe Matthieu Duperrex : « Enquêtons sur les états sensibles d’une nature altérée » | EntomoScience | Scoop.it
« Les penseurs du vivant » (10/12). Paysages « sentinelles » de la catastrophe écologique en cours, les deltas permettent de comprendre les entrelacements entre nature et société, explique le philosophe qui étudie les processus d’ensauvagement non programmés.
Via dm
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« Vivre une expérience et ne pas la transmettre, c'est la trahir » : Institut Covid-19 Ad Memoriam

« Vivre une expérience et ne pas la transmettre, c'est la trahir » : Institut Covid-19 Ad Memoriam | EntomoScience | Scoop.it
Institut de l'Université de Paris et de l'IRD. Associer des mondes multiples pour penser ensemble la pandémie de COVID-19.

 

Université de Paris, 06.04.2021
 
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NDÉ
Pour aller plus loin
 
 

L’Institut Covid-19 Ad Memoriam, présidé par la Pr. Laëtitia Atlani-Duault, est un nouvel institut de l’Université Paris Cité et de l’IRD.


Créé sous l’égide du World Health Organisation Collaborative Center for Research on Health and Humanitarian Policies and Practices, il associe un très grand nombre d’institutions de la recherche, de la santé, du droit et de la justice, des associations, des cultes, des arts et de la culture. L’ambition de l’Institut est d’ouvrir un débat et de partir à la rencontre de tous.

 

L’objectif de l’Institut est de créer un lieu de mémoire numérique pour ouvrir le dialogue et préparer gouvernants et citoyens aux crises à venir. Il propose d’écouter et de collecter les expériences pour comprendre et se souvenir, car il n’y a pas d’espérance sans mémoire.

 

Lire l’article Un institut Covid pour se souvenir et préparer les prochaines crises

 

 

 

L’ensemble du projet sera conduit en étroite collaboration avec l’Institut Covid 19 Ad Memoriam.

 

Cet appel à projets constitue une déclinaison importante de l’initiative portée par l’Institut Covid-19 Ad Memoriam qui associe des « mondes » multiples – chercheurs, soignants, artistes, juristes, associations de victimes, autorités spirituelles, culturelles et grands courants de pensée, représentants de la société civile, entrepreneurs, étudiants… – pour élaborer une réflexion commune sur la pandémie de COVID-19 et collecter, archiver, analyser  les traces et mémoires de celle-ci.

Calendrier

La date limite du dépôt des projets de recherche pluridisciplinaire rédigés en français est fixée au 7 juillet 2021, à minuit.

 

 

 

Communiqué - Histoires de crise pour recueillir les témoignages des Français sur la pandémie de Covid-19
par la rédaction à partir du communiqué de presse - le 27 octobre 2021
 

Créé dès le début de la pandémie par l’anthropologue Laëtitia Atlani-Duault, l’Institut Covid-19 Ad Memoriam se donne pour mission de collecter, archiver et analyser les traces et mémoires de la pandémie. Avec la plateforme Histoires de crise, l’Institut franchit une étape majeure de son projet : la création d’un espace numérique de témoignages où chacune, chacun, quelles que soient ses expériences, peut venir raconter son vécu du Covid-19.

 

 

 

L’institut COVID-19 Ad Memoriam propose d’associer des « mondes » multiples – chercheurs, soignants, artistes, juristes, associations de victimes, autorités spirituelles et culturelles et grands courants de pensée, représentants de la société civile, philosophes, entrepreneurs… – pour penser ensemble la pandémie de COVID-19, qui constitue une rupture anthropologique majeure pour la société française et, plus largement notre monde globalisé. Les conséquences de cette crise sur la société seront nombreuses et durables, il s’agit de les mesurer, et de travailler à renforcer nos capacités d’anticipation et de résilience collective.

 

L’institut a pour Présidents d’honneur, les Professeurs Jean-François Delfraissy (Président du Conseil scientifique COVID-19) et Françoise Barré-Sinoussi (Présidente du CARE COVID-19).

Il est organisé comme un Consortium d’institutions majeures venant des mondes de la recherche, de la santé, du droit et de la justice, des associations de victimes, des autorités spirituelles et culturelles et grands courants de pensée, ou encore des arts et de la culture. 

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Est-ce que le cerveau humain est voué à exploiter son environnement jusqu’à épuisement total des ressources ?

Est-ce que le cerveau humain est voué à exploiter son environnement jusqu’à épuisement total des ressources ? | EntomoScience | Scoop.it
A quoi ressemblera l'humain de demain ? Sommes-nous conscients de l’évolution et la maîtrisons-nous ? Face au dérèglement climatique, la disparition de la biodiversité, les pandémies, saurons-nous faire les bons choix et être enfin acteurs de notre propre évolution ?

 

LSD, La série documentaire par Perrine Kervran

L’humain de demain - Ép. 4/4 - Depuis Lucy, 3 millions d’années d’Humanité

Super pouvoir

On est la seule espèce qui interviennent directement sur son évolution avec la médecine. J-P. Demoule

Le progrès le plus important qu'on a depuis le Néolithique, l'écriture, le livre, l'informatique, c'est ce stockage de données et aujourd'hui, on a accès comme on n'a jamais eu accès à la connaissance. A. Balzeau 

Est-ce qu'on va avoir un sixième doigt, des oreilles pointues ? On voit que les changements morphologiques, si l'on compare Néandertal et Sapiens, ça a pris quand même 600 à 700 000. Donc, il y aura certainement des changements morphologiques à venir, mais ils vont prendre beaucoup de temps et on ne sait pas a priori dans quel sens ils vont aller. E. Heyer

 

 

Avec 

  • Yves Coppens, paléoanthropologue  
  • Luc Julia , co-inventeur de l’assistant vocal Siri
  • Mathieu Bablet, auteur de BD et illustrateur  
  • Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien 
  • Dominique Folscheid, philosophe 
  • Mark Hunyadi, philosophe 
  • Sébastien Bohler, journaliste scientifique
  • Antoine Balzeau, paléoanthropologue 
  • Evelyne Heyer, professeure d'anthropologie génétique au Muséum national d'histoire naturelle 

 

Un documentaire par Franck Bessière, réalisé  par Assia Khalid 

 

[Mots-clés : "propre de l'homme" ; "propre de l'humain" ; "propre à l'humain" ; neurosciences ; striatum]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Comment une partie de notre cerveau nous oblige à détruire la planète - De www.rfi.fr - 6 mars 2019, 09:44

 

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« Raviver les braises du vivant » en lui laissant la place d’exister

« Raviver les braises du vivant » en lui laissant la place d’exister | EntomoScience | Scoop.it
La paysannerie et le respect de la vie sauvage ne sont pas mutuellement exclusifs, écrit Baptiste Morizot dans « Raviver les braises du vivant ». Au contraire, elles peuvent être les piliers d’une redéfinition de la place de l’humanité dans un monde vivant qui permette à chaque espèce de disposer d’un espace où s’épanouir.

À l’été 2020, un conflit éclata dans la Drôme entre la Confédération paysanne locale et l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), conduite notamment par le naturaliste (...)

 

Maxime Lerolle (Reporterre)

6 avril 2021 à 10h24 Mis à jour le 6 avril 2021 à 10h2

 

"C’est d’un tel conflit que part Raviver les braises du vivant, la nouvelle enquête du philosophe Baptiste Morizot. Au fil d’un livre mêlant poésie, philosophie et écologie, l’auteur s’attaque frontalement au problème qui grève la formation d’un « front commun » contre « le camp de l’exploitation insoutenable » : le fameux dualisme nature/culture. Dans la lignée de l’anthropologue Philippe Descola, Morizot déconstruit pied à pied le concept même de nature, « poubelle ontologique » légitimant son exploitation la plus éhontée. Si les travaux de Bruno Latour et Philippe Descola ont déjà révélé la responsabilité de la philosophie naturaliste moderne dans la catastrophe environnementale, l’enquête de Morizot, de son côté, met en lumière le fardeau qu’une telle conception représente pour les luttes écologistes. La « protection de la nature » ne fait que prolonger ce que le philosophe appelle l’« écopaternalisme », c’est-à-dire le processus d’« hétéronomisation de la nature », occulté par la suite, « dont l’être humain se présente ensuite comme intendant et gestionnaire ».

Défaire la « métaphysique de la production »

Qu’il prétende la protéger ou l’exploiter, l’écopaternalisme considère toujours la nature comme trop faible, déficiente, insuffisante en elle-même pour « produire » quelque chose. C’est bien dans ce concept de « production » que tient le nœud du problème. Revenant aux philosophes du XVIᵉ siècle, Morizot décortique une véritable « métaphysique de la production » née sous leur plume. Celle-ci repose sur deux éléments. D’une part, « la dévaluation de l’agentivité du vivant dans sa propre genèse » ; et d’autre part, « la surévaluation de l’initiative humaine dans la genèse du “produit” ». En d’autres termes, une telle métaphysique laisse accroire que l’humain serait seul responsable de la pollinisation des végétaux et des mutations biologiques à l’origine des espèces, voire de la photogénèse."

(...)

 

[Image] Baptiste Morizot présente **Raviver les braises du vivant** - YouTube, 07.10.2020 https://www.youtube.com/watch?v=SMPF3RosWac

 

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Entretien avec Valentin Husson : « L’Histoire est celle d’une échologique, soit celle d’une logique d’appropriation »

Entretien avec Valentin Husson : « L’Histoire est celle d’une échologique, soit celle d’une logique d’appropriation » | EntomoScience | Scoop.it

Valentin Husson est professeur de philosophie et docteur en philosophie. [...] En janvier 2020, il publie L’Ecologique de l’Histoire chez Diaphanes, s’ouvrant sur une préface enthousiaste de Jean-Luc Nancy. Dans cet ouvrage important, l’auteur y défend la thèse puissante selon laquelle toute l’Histoire de l’Occident s’articule à travers une logique d’appropriation qu’il appelle échologique, logique qu’il conviendrait de convertir en une écologique. En somme, un texte qui fournit une lecture sur long terme de notre rapport pléonectique au monde, l’occasion de cet entretien riche avec l’un des représentants majeurs de la nouvelle génération des philosophes français.

Publié le 8 mars 2021 par Jonathan Daudey

 

Entretien préparé par Jonathan Daudey
Propos recueillis par Jonathan Daudey

 

Dans ce livre, digne des œuvres classiques de la philosophie occidentale, vous prenez à bras-le-corps la problématique écologique. Dans son dernier ouvrage, Où suis-je ?, Bruno Latour affirme que toute la philosophie et les sciences doivent urgemment se concentrer sur la question écologique. Est-ce dans cette urgence que votre écriture s’est déployée et se déploie ?

Valentin Husson : Le discours ambiant – et c’est heureux ! – est saturé par les problématiques écologiques ; la philosophie, la science, l’anthropologie essayent de penser celles-ci ; et la politique tente – bon gré mal gré – de se mettre au diapason. Mais peu de livres, encore, ou tout du moins à ma connaissance, ont essayé d’inscrire aussi clairement le problème de l’écologie dans celui plus large de notre Histoire et de notre métaphysique. Qu’est-ce que notre Histoire dit de ce problème ?

(...) 

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