"Et si l’omniprésence du numérique signait non seulement une nouvelle ère, un changement culturel majeur mais aussi une rupture profonde, une transformation radicale de l’humanité ? Et si le numérique constituait, après l’invention de l’écriture et celle de l’imprimerie, la troisième grande révolution ? A ces questions, Michel Wieviorka en ajoute une autre : l’ère du numérique ne pourrait-elle pas susciter en France aussi le renouveau des sciences humaines et sociales (SHS) ? Sa réponse est oui."
Pour Michel Wieviorka, les sciences humaines et sociales doivent être partie prenante des nouvelles technologies de l’information. Comment ? En utilisant données et réseaux sociaux du web 2.0 pour échanger, communiquer, travailler de manière collaborative et produire des Humanités numériques – référence aux anciennes Humanités. Exemples à l’appui, il explique tout le parti qu’elles pourraient tirer du numérique et propose une nouvelle organisation de la recherche afin de dépasser le système des disciplines, véritable frein à l’innovation intellectuelle. Un saut qualitatif propice à l’éclosion des figures d’intellectuels qui nous font aujourd’hui défaut…