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PHOTOS. "Plus de 140 photos avec pas mal de surprises", en images les horizons inédits d'une droniste de Toulouse

PHOTOS. "Plus de 140 photos avec pas mal de surprises", en images les horizons inédits d'une droniste de Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La couverture de l'ouvrage, qui devrait sortir fin octobre début novembre.

 

Un droniste basé à Toulouse (Haute-Garonne) sort prochainement un ouvrage de photos des plus beaux endroits de la ville vues du ciel. Un projet pensé depuis un an, qui va offrir un panorama unique de plus de 140 photos.

Le drone est devenu plus qu'un hobby pour François Reboul. Depuis 2015, ce Toulousain d'adoption arpente les territoires de France et surtout ceux d'Occitanie équipé de son drone pour filmer des paysages ou des infrastructures vus d'en haut. Il fournit de nombreuses rédactions en images depuis le ciel, qui permettent d'illustrer un reportage différemment.

 

"C'est une fierté, un plaisir"

Une activité qui a tapé dans l'œil de l'éditeur Cairn, basé à Pau (Pyrénées-Atlantiques), qui a déjà publié un ouvrage sur les paysages palois. Il y a un an, cet éditeur propose à François Reboul de fabriquer un ouvrage de ses meilleurs clichés de "Toulouse, vue d'en haut" (le titre du livre). "On a dû choisir parmi des milliers de photos que j'ai en archives. On a sélectionné des clichés insolites" admet François Reboul. 

Parmi les plus de 140 images à retrouver dans l'ouvrage, les monuments principaux comme la Place du Capitole, l'Église Saint-Aubin, la Basilique Saint-Sernin ou encore la Cathédrale Saint-Étienne. Il a notamment profité du blocage de certaines rues à cause des travaux pour faire décoller son appareil d'endroits normalement impossibles à l'usage. Il le promet : les photos proposent "un point de vue différent", avec "pas mal de surprises" comme des couchers de soleil. 

 

Pour mener à bien ce projet, François Reboul a même tourné 50% des images du livres exprès, hors des tournages commandés par les rédactions. L'écriture des légendes de chaque photo est assurée par l'écrivain Serge Nicolo, qui œuvre notamment au Musée Dupuy.

Le vidéaste n'est pas peu fier de cet ouvrage qui verra le jour fin octobre, début novembre. "J'ai de suite adhéré à l'idée. C'est une fierté, un aboutissement de près de 10 ans de drone. C'est un plaisir, et ça me permet aussi de me faire un peu plus connaître" développe-t-il. 

L'ouvrage, actuellement en impressions, devrait être distribué dans de nombreuses librairies de Haute-Garonne. Déjà une première idée d'un cadeau de Noël ?

 

Publié le 02/10/2023
Écrit par Rémi Surrans
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Le premier centre de loisirs dédié aux drones est toulousain

Le premier centre de loisirs dédié aux drones est toulousain | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Heni Garih, créateur de SpaceDroner.

 

Accessible pour une pratique loisir ou professionnelle, le SpaceDroner est un centre de loisirs dédié à la pratique des drones. Son créateur pense déjà à franchiser le concept.

 

C’est un espace unique au monde, du moins d’après les informations collectées par Heni Garih, son créateur, qui vient de voir le jour à Aucamville. Le SpaceDroner propose en effet de s’initier aux techniques de vol des drones ou de dégourdir les hélices de son engin volant à l’intérieur d’un hangar aménagé spécialement pour cette pratique. 1500 m2 d’espace mais surtout 8000 m3 de volières sont mis à disposition des amateurs, qui peuvent s’exercer, faire des courses et même faire combattre des appareils. Ouvert depuis à peine quinze jours, ce centre de loisirs a déjà connu un succès inattendu, explosant les prévisions du business plan de son fondateur. Il faut dire que le SpaceDroner est à la croisée de deux phénomènes en vogue, celui des drones et celui des espaces de loisirs.

 

500.000 euros investis dans le projet

Pour lancer son entreprise, Henri Garih a investi 500.000 euros. Chercheur à Supaéro et passionné par les drones, il souhaitait au départ créer un espace de démonstration pour faire voler ses propres appareils et initier le grand public à leur manipulation. « Finalement, j’ai vu plus grand », s’amuse-t-il. L’endroit est ouvert aux passionnés, qui manquent d’endroits pour s’exercer légalement, mais aussi aux amateurs qui ont acheté un drone pour Noël et qui sont à court d’idées pour utiliser leur joli joujou. « En plus de cette activité loisirs, nous souhaitons nous dédier à la formation. Je suis déjà habilité à encadrer des professionnels. » Ils peuvent ainsi être utilisés par des couvreurs, des architectes ou dans le cadre d’implantations commerciales. Ces deux activités devraient se répartir à parts égales dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.

 

Des drones faits maison

Henri Garih a également souhaité internaliser sa production de drones. Il fabrique donc ses propres engins à l’épreuve des chutes dans ses locaux. « Nous pouvons ainsi les louer à nos visiteurs pour qu’ils s’exercent. Nous ne sommes pas encore assez compétitifs pour les vendre dans le commerce. »

A peine ouvert, le concept du SpaceDroner pourrait également être franchisé. Les premiers candidats pour développer le modèle dans d’autres villes françaises viennent déjà visiter les lieux. Parmi ses autres projets, l’entrepreneur aimerait proposer des volières de drones aux bowlings et aux kartings. Il envisage également de devenir une étape dans les compétitions internationales.


Agnès Frémiot

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Nouvelle visite à Toulouse d'Elisabeth Borne, la ministre des Transports

Nouvelle visite à Toulouse d'Elisabeth Borne, la ministre des Transports | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a inauguré dans les locaux de l'Enac une volière de drones, un outil unique en ce genre.

 

Evoquer les dossiers majeurs du transport, échanger avec les élus locaux et la population. Tels sont les objectifs d'Elisabeth Borne en visite jeudi 17 mai à Toulouse. Tout comme une vingtaine de ses collègues ministres, aujourd'hui en France, la ministre des Transports a fait le déplacement dans le cadre des "rencontres du gouvernement". Avant d'échanger avec la population lors d'un débat public dans la soirée, elle s'est rendue dans la matinée à l'ENAC pour inaugurer une volière de drones.

C'est le deuxième déplacement à Toulouse pour Élisabeth Borne en tant que ministre des Transports ce jeudi 17 mai. Après avoir inauguré la 4G dans le métro toulousain en novembre dernier, l'ancienne dirigeante de la RATP s'est rendue sur le site de l'ENAC (École nationale de l'aviation civile), pour inaugurer une volière de drones. Surnommé Volière de drones Toulouse Occitanie, cet équipement est rare puisque qu'il en existe seulement quatre en Europe, dont un à Marseille. Son coût avoisine 1,2 million d'euros, financés à 50 % par l'État, 25% par la Région Occitanie et 25 % par Toulouse Métropole, dans le cadre des Contrats État-Région.

 

Lire aussi : L'Enac fait construire à Toulouse une "volière drones"

 

"Cet outil de travail original qui marchera avec un modèle semblable aux FabLabs sera un lieu d'accueil et d'échanges avec les laboratoires et entreprises locales, nationales, européennes et internationales. Elle sera un nouveau levier de rayonnement pour Toulouse Métropole et la Région Occitanie, pionnière de la recherche et de l'innovation dans l'aéronautique. Cette volière sera un très bel outil au service du partage de la connaissance qui permettra d'organiser des démonstrations destinées aux professionnels et au grand public et ainsi diffuser plus largement les savoirs et savoir-faire dans ce domaine", a réagi la ministre Élisabeth Borne, avant que les dirigeants de l'école ne lui offrent un mini-drone télécommandé conçue par l'ENAC en cadeau de bienvenue.

C'est le quatrième équipement similaire dans toute l'Europe. / Crédits Rémi Benoit.

 

Ce nouvel espace va permettre de réaliser des études sur les vols autonomes des drones grâce aux 16 caméras OptiTrack installées sur la structure, mais aussi de travailler sur la détection de panne, l'évitement d'obstacles et de personnes, sur le vol coopératif (à plusieurs drones) et sur la cybersécurité à savoir sur la récolte des données opérée par un drone.

"La volière va être un véritable accélérateur dans notre processus de recherche et de développement. Son installation sur le site va même engendrer une embauche d'un ingénieur qui fera vivre au quotidien cet équipement en accueillant notamment les différentes équipes de chercheurs et entreprises qui s'y rendront. L'objectif final de cette démarche est bien évidemment de permettre l'acceptabilité dans l'espace aérien de cette technologie", explique Yannick Jestin, responsable du programme drone de l'Enac et titulaire d'une chaire (section de recherche, ndlr) sur le sujet.

En effet, l'ENAC est un acteur de premier plan dans le développement de la filière drone en France. C'est ici qu'a été créée en juin 2015 la première chaire de recherche et d'enseignement en Europe dédiée à l'insertion des drones dans l'espace aérien en collaboration avec des industriels de premier plan. Plus récemment, l'école vient d'ouvrir le premier master spécialisé européen dans l'exploitation et l'utilisation du drone qui formera des experts de haut niveau.

 

Visite des chaines d'assemblage des moteurs des avions Airbus

Après cette inauguration, Élisabeth Borne était attendue pour un déjeuner puis une réunion de travail avec les élus locaux à la préfecture de Toulouse pour aborder la question de la LGV Toulouse-Bordeaux et de l'autoroute Toulouse-Castres. En effet, en début de semaine, lors d'une audition au Sénat, la ministre a réaffirmé sa volonté d'enclencher les travaux de ce projet autoroutier vu comme prioritaire par la majorité des élus du Tarn. L'objectif d'une telle infrastructure routière étant de relier le bassin d'emplois et d'activités Castres-Mazamet à l'agglomération toulousaine.

Une fois ces deux réunions (non ouvertes à la presse) terminées, la ministre des Transports s'est rendue sur le site d'assemblage des moteurs A320,
A330 et A380 de l'entreprise Safran à Colomiers, dans l'agglomération toulousaine. L'entreprise qui dispose d'un site de 18 000 m2 sur place conçoit également les réacteurs du Boeing B737 Max.

La ministre s'est rendue à Safran sur leur site basé à Colomiers. / Crédits Rémi Benoit

 

Mais les moteurs assemblés dans cette usine sont le fruit d'une collaboration industrielle entre Safran et General Electric à parts égales au sein de la filiale CFMI. Aujourd'hui, l'association tourne à plein régime.

"Désormais, notre challenge industriel est d'augmenter nos cadences de production. Nous souhaitons être à 2000 moteurs fabriqués chaque année à partir de 2020", lance Cédric Goubet, PDG de la filiale Safran Nacelles qui est un acteur majeur de la coopération entre les deux industriels.

La ministre a également rencontré certains salariés de l'entreprise./ Crédits Rémi Benoit

 

Opération communication

Après une visite de près de deux heures chez ce géant de l'industrie aéronautique, Élisabeth Borne a tenu dans la soirée une réunion publique pour répondre aux questions des Toulousains un an après l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir, dans le cadre des Rencontres du Gouvernement. En effet, une vingtaine de ministres dans toute la France dont trois en Occitanie (le ministre de l'économie Bruno Le Maire dans le Gers, la ministre de l'égalité Marlène Schiappa dans l'Hérault et donc Élisabeth Borne à Toulouse) se sont prêtés à ce qui s'apparente à une grande opération de communication.

Plus de 110 personnes étaient présentes pour échanger avec la ministre des Transports à la préfecture de Toulouse dans la soirée. / Crédits Pierrick Merlet

 

Ainsi, de 18h45 à 21h15, une centaine de participants présents à la préfecture de Toulouse pour ce rendez-vous ont interrogé la ministre bien évidemment sur les transports, mais aussi sur la hausse de la CSG, l'agriculture et la réforme de la SNCF notamment. Le sujet de la troisième ligne de métro à Toulouse et du placement de la station des Sept-Deniers a également été abordé.

 

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