Disparue depuis le lundi 14 février, à 04h45, aperçue pour la dernière fois par le boulanger de la commune où elle vit, Patricia Bouchon, surnommée par les médias « la joggeuse » pratiquait en réalité sa course au pas comme chaque matin, tôt. Elle n’est plus rentée chez-elle depuis.
Des traces abondantes de son sang et des effets personnels ont rapidement été retrouvés sur un chemin de terre et le parquet a ouvert une information judiciaire contre X pour meurtre.
Le jour de sa disparition elle était vêtue d’un pantalon de jogging de marque Nike et de couleur bleu marine, elle portait des chaussures de sport de marque Nike et de couleur blanche, elle revêtait un un maillot noir anti-transpirant, des gants rouges et un coupe vent de marque K-Way de couleur bleu. Elle a disparu dans le secteur de la route de Villaudric à Bouloc.
Toute personne ayant des informations dans le cadre de cette recherche est priée de contacter le Centre de gendarmerie de Fronton au 05.34.27.93.60 ou bien en composant Police secours au 17.
Une personne serait en garde à vue selon l'AFP voir :
http://bit.ly/gMpZzV[20 minutes] :
http://bit.ly/fVnrFVL'enquête sur la disparition de Patricia Bouchon a connu le jeudi 17 mars un nouveau rebondissement avec la garde à vue d'un homme d'une quarantaine d'années, interpellé au petit matin chez lui, non loin de Bouloc, là où la joggeuse a disparu le 14 février.
Rien ne permet de dire cependant si les enquêteurs, extrêmement discrets, tiennent là une piste plus sérieuse que celle qui a conduit à une première interpellation, le 25 février, d'un autre homme qui a finalement été relâché.
Ce deuxième homme a été interpellé jeudi à 6H00 chez lui, dans un village proche de Bouloc (Haute-Garonne). Son domicile a été perquisitionné et diverses vérifications entreprises.
"La garde à vue de cet homme a été prolongée de 24 heures car il y a de nombreuses vérifications à faire", a déclaré à l'Associated Press Michel Valet, procureur de la République à Toulouse. "Cette garde à vue intervient dans le cadre de la procédure conduite par le juge d'instruction, mais on ne peut pas en tirer de conclusions".
Les enquêteurs tentent d'identifier le cadavre retrouvé le 29 mars :
http://bit.ly/dVLkTcDes experts de la gendarmerie scientifique étaient à pied d'oeuvre depuis 07H00 sur les lieux où le corps a été retrouvé par un chasseur mardi en fin de journée, à Villematier, village de 900 habitants situé à 10 km au nord de Bouloc, selon une source proche de l'enquête.
Selon France Info, les vêtements de couleur sombre que porte le corps retrouvé mardi dans la région de Bouloc correspondraient à ceux de Patricia Bouchon, la joggeuse disparue le 14 février. Cette information n'a cependant pas été confirmée par le procureur qui donnera une conférence de presse à 17h. Des analyses d'identification du corps sont en cours et devraient être connues dès demain matin.
Le corps de P. Bouchon, mère de famille disparue depuis 45 jours a été retrouvé, les analyses de la police scientifique ont comparé son ADN. C’est bien le corps de celle qui fut nommée "la joggeuse" de Bouloc, en Haute-Garonne, car elle pratiquait la course d’endurance lors de sa disparition.
Le corps découvert en rase campagne à quelques kilomètres de Bouloc est bien celui de la joggeuse Patricia Bouchon, disparue le 14 février dans ce village de Haute-Garonne, un rebondissement de taille qui ouvre de nouvelles perspectives pour l'enquête.
Sa mort est consécutive à "des coups et des violences", a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête. Son corps présente également des traces de strangulation, d'après la même source. La joggeuse n'a pas subi de violences sexuelles.
"On peut dire que c'est le corps de Patricia Bouchon avec certitude", a annoncé le procureur de la République de Toulouse Michel Valet lors d'une conférence de presse. Les enquêteurs ont retrouvé son alliance, un bijou portant une inscription "caractéristique" ainsi que des éléments de boucle d'oreille lui appartenant, a-t-il précisé. Ces objets, ainsi que ses chaussures -elle portait une basket, l'autre a été découverte non loin du corps- ont été identifiés par son mari.
Le cadavre, retrouvé à deux kilomètres de Villematier, village au nord de Bouloc, semblait avoir été soigneusement dissimulé puisqu'il se trouvait dans un fossé rempli d'eau, sous une petite route de campagne. D'après une source proche de l'enquête, il s'agit d'une canalisation d'évacuation des eaux.
Tout au long de la journée, des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) venus spécialement de Paris ont procédé à des prélèvements dans le secteur, sécurisé dès la veille au soir pour éviter la destruction d'indices qui permettraient de remonter jusqu'à un éventuel agresseur.
Des plongeurs de la gendarmerie ont également exploré le trou d'eau de 80 cm de profondeur, les enquêteurs ne voulant "rien laisser au hasard".
Les causes du décès n'étaient pas encore connues, l'autopsie étant toujours en cours. De même, les enquêteurs ne savent pas encore si le corps de Patricia Bouchon se trouvait à cet endroit depuis sa disparition ou s'il y a été transporté ensuite. En tout cas, c'est un secteur qu'ils n'avaient pas fouillé car ils avaient limité leurs recherches "intensives, systématiques et continues" à un rayon de cinq à 10 km au tour de Bouloc.
De nombreuses pistes peuvent être envisagées. Un automobiliste l'a-t-il heurtée et fait disparaître le corps ? A-t-elle été victime d'un rôdeur ? A-t-elle été piégée par quelqu'un qui connaissait ses habitudes ?
Le procureur a par ailleurs démenti qu'il y ait un "suspect" dans cette affaire, comme l'a rapporté la Dépêche du Midi, selon qui les enquêteurs s'intéressent depuis plusieurs jours à la piste d'un homme connu pour des agressions sexuelles. "Dans une enquête comme celle-là, on vérifie énormément de choses et on s'intéresse à beaucoup de gens", a dit M. Valet.
Le meurtrier de Patricia Bouchon, la joggeuse retrouvée morte à 10 km de chez elle six semaines après sa disparition près de Toulouse, lui a enfoncé un gant en latex blanc dans la gorge, a-t-on appris mercredi (27 avril) de source proche de l'enquête.
Mme Bouchon n'est pas morte asphyxiée par ce gant retiré par le médecin légiste au cours de l'autopsie pratiquée dans les heures suivant la découverte du corps le 29 mars, a dit le même informateur. Mais les enquêteurs y voient un élément important dans la difficile traque du meurtrier.
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