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Nouvelle nuit de violences dans le quartier de la Reynerie à Toulouse : 18 interpellations - 16/04/2018

Nouvelle nuit de violences dans le quartier de la Reynerie à Toulouse : 18 interpellations - 16/04/2018 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Plusieurs véhicules ont été incendiés dans le quartier du Mirail à Toulouse./ Photo DDM, Lionel Laparade

 

Les hostilités ont repris à Toulouse, ce lundi soir, entre émeutiers et forces de l’ordre à la Reynerie mais aussi à Bellefontaine, dans le quartier du Mirail, et dans les quartiers de la Faourette et Bagatelle de l'autre côté du périphérique.

 

Les premiers feux de containers à ordures ont été signalés vers 19h15. La situation est restée tendue une partie de la nuit avec une vingtaine de véhicules qui ont été incendiés, selon le syndicat de policiers Unité SGP-FO. L'intervention des pompiers ne s'est achevée que vers 4 heures du matin.

Pendant plusieurs heures, le face-à-face entre jeunes et policiers s’est traduit par un jeu « du chat et de la souris » dans le quartier. Ces derniers ont été pris pour cible dans la rue mais aussi depuis des appartements à l'aide divers projectiles et de tirs de mortier d'artifice. Les policiers ont riposté à l'aide de flash-balls et de grenades lacrymogènes. Selon le syndicat Alliance, "les émeutiers étaient organisés en groupes de 30 à 40 personnes chacun".

 

 

18 personnes interpellées

Un important dispositif avait été mis en place par la police, avec l’appui d’une compagnie de CRS et de l’hélicoptère de la gendarmerie. La situation était qualifiée de « tendue » par les intervenants. Ce mardi matin, aucun blessé n'était à déplorer mais de très nombreux véhicules ont brûlé. En tout, 18 personnes ont été interpellées pour des faits de violences, de destruction de bien par incendie et d'outrage.

Ces violences urbaines avaient été « annoncées » un peu plus tôt dans la journée sur les réseaux sociaux où certaines personnes appelaient à des violences contre les policiers. Les autorités avaient donc prévu un "dispositif conséquent" pour la soirée.

 

Le préfet de la région et de la Haute-Garonne, Pascal Mailhos, a condamné, ce mardi matin, "avec la plus grande fermeté ces faits de violence qui conduisent à la destruction des biens privés et mettent en danger des vies humaines". Il salue par ailleurs l'action des forces de police "qui a permis de contenir les incidents et de rétablir le calme dans le quartier malgré des actions hostiles et violentes" et appelle au retour au calme "pour que cessent ces actions violentes".

Dans un tweet, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, exprime sa reconnaissance aux forces de l’ordre et aux pompiers pour leur mobilisation et les 18 interpellations. "Le dialogue que nous tiendrons au côté de l’Etat doit apaiser la situation et combattre rumeurs et instrumentalisations", a ajouté le maire de la Ville rose.

Grand #Mirail : Après une 2è nuit de violences & de voitures brûlées, reconnaissance aux forces de l’ordre & pompiers pr leur mobilisation & les 18 interpellations. Le dialogue que ns tiendrons au côté de l’Etat doit apaiser la situation & combattre rumeurs & instrumentalisations

— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) 17 avril 2018

 

Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP-FO demande, lui, "la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs de ces inacceptables agissements et salue la détermination et la maîtrise des effectifs engagés dans cette configuration de maintien de l’ordre, aussi atypique que dangereuse."

 

Deuxième soirée de violences

Déjà, dans la nuit de dimanche à lundi, les forces de l'ordre avaient vécu des scènes "d'une grande violence" dans le grand quartier du Mirail. 200 policiers, gendarmes et CRS avaient été mobilisés. Une quinzaine de voitures avaient été incendiées. 

Suite à cette première soirée de violences, la préfecture de Haute-Garonne avait décidé d'interdire la vente d'essence en jerrican entre lundi après-midi et mercredi soir.

Les quartiers de la Reynerie et de Bellefontaine, à Toulouse, sont classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Le quartier du Grand Mirail, connu pour ses trafics  de drogue et ses règlements de comptes, a été retenu par le gouvernement pour l'expérimentation de la police de sécurité du quotidien (PSQ).

 

 

 

CLAIRE LAGADIC

 

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InSpace, l’institut des applications spatiales, lancé aujourd’hui à Toulouse

InSpace, l’institut des applications spatiales, lancé aujourd’hui à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

InSpace, l’institut des applications spatiales, cofinancé par l’État et la Région Midi-Pyrénées, a été officiellement lancé ce mercredi 29 avril à la Cité de l’Espace, à Toulouse. La mission de cette nouvelle structure : faire remonter les besoins du marché, et notamment ceux des collectivités, et favoriser la diffusion des applications spatiales par le biais d’expérimentations de terrain.

 

Le monde du spatial midi-pyrénéen s'est rassemblé aujourd'hui 29 avril à la Cité de l'Espace, à Toulouse, à l'occasion du lancement officiel de l'Institut des applications spatiales, InSpace. Une association qui compte parmi ses membres fondateurs les deux géants du marché - Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space - ainsi qu'une trentaine d'acteurs régionaux du secteur. Sa mission : favoriser la diffusion des applications terrestres du spatial, notamment par le biais d'expérimentations de terrain.

Pour Martin Malvy, président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, cette nouvelle structure a toute sa place dans le paysage régional.

"Nous avons la chance fabuleuse de compter dans notre territoire un quart des effectifs européens et la moitié des effectifs nationaux de l'espace, se réjouit-il. Les usages des applications spatiales vont aller en se multipliant, que ce soit dans les domaines de la météo, de la climatologie, de la géolocalisation ou même de la silver économie. Ce marché a de beaux jours devant lui. Et nous pouvons faire de la nouvelle grande région l'un des leaders, si ce n'est le leader européen du secteur."

Un avis partagé par Pascal Mailhos, préfet préfigurateur de la nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, qui rappelle que le marché global des applications spatiales est estimé à 100 milliards de dollars pour les trois années à venir. "L'écosystème de Languedoc-Roussillon peut permettre de trouver de nouveaux usages aux applications spatiales développées en Midi-Pyrénées", assure-t-il.

Tout en posant une équation : "La construction spatiale représente 12 000 emplois dans la région, mais le secteur des applications seulement 2 000. Tout reste donc à imaginer."

 

Déployer les solutions sur le terrain

C'est justement tout l'enjeu d'InSpace, qui permet à la fois aux collectivités de faire remonter leurs besoins et aux entreprises du secteur spatial de déployer leurs solutions dans des territoires pilotes. "Deux missions qui ont du sens à être menées conjointement", estime Pascal Mailhos. "Bien sûr, prévient Bernard Plano, président du conseil de surveillance d'InSpace, nous n'allons pas capter l'ensemble du marché des applications spatiales. Mais nous pouvons faire beaucoup mieux qu'aujourd'hui." Avec une ambition : qu'InSpace devienne à terme, dans les deux à trois ans, une société indépendante. "Avec ses produits et son chiffre d'affaires", prévoit Bernard Plano.

Pour Philippe Escudier, président du directoire de l'institut, il y a clairement "la place pour développer des solutions astucieuses adaptées à des besoins spécifiques. C'est un potentiel qui n'est pas encore exploité."

--> Philippe Escudier, président du directoire d'InSpace

Pour faire rencontrer les usages avec les solutions portées par les sociétés régionales, InSpace s'appuie sur des expérimentations grandeur nature.

"Pour les entreprises, ce sont de premières références, un support de développement commercial, assure Philippe Escudier. Et pour les collectivités, ce sont des solutions adaptées à leurs besoins réels."

Des besoins qui peuvent être de toute nature. Comme ceux exprimés par la communauté de communes du Bassin de Decazeville-Aubin, territoire pilote qui accueille justement l'une de ces expérimentations. "Plusieurs applications sont testées, explique André Martinez, président de la collectivité aveyronnaise. L'une d'entre elles concerne la gestion des déchets, avec le contrôle en temps réel du déplacement des véhicules de collecte, mais aussi du stockage." Cette expérimentation, menée avec la société Novacom Services, basée à Ramonville-Saint-Agne, vise à "optimiser les flux et améliorer les conditions d'exploitation". La collectivité travaille par ailleurs sur les questions de prévention des risques miniers et des risques d'inondation, en s'appuyant là encore sur des applications spatiales.

Autre expérimentation, celle menée dans le Piémont pyrénéen dans le champ de la e-santé. "Notre territoire souffre d'une problématique de désertification en matière de médecine, regrette Josette Durrieu, sénatrice des Hautes-Pyrénées. En partant de nos besoins, de ceux exprimés par la population, nous avons décidé d'expérimenter des solutions liées à la téléradiologie sur sites fixes, à la télémédecine pour les maisons de santé, aux objets connectés, mais aussi à la télé-échographie au bénéfice de la médecine pénitentiaire." D'autres champs d'application, comme la gestion des ressources naturelles, l'e-éducation, la mobilité urbaine et même le tourisme, peuvent par ailleurs bénéficier des innovations spatiales portées par les entreprises de la région.

 

Alexandre Léoty

@ALeoty

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Sécurité à Toulouse, le préfet Mailhos pour un "rééquilibrage entre répression et prévention". Interview

Sécurité à Toulouse, le préfet Mailhos pour un "rééquilibrage entre répression et prévention". Interview | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Pascal Mailhos


Deux mois après son installation à Toulouse, le préfet de Région, Pascal Mailhos évoque les questions qui font l’actualité de cette rentrée 2014 : la hausse du chômage, les difficultés des entreprises et les questions de sécurité qui inquiètent les Toulousains. Il propose un "rééquilibrage entre répression et prévention".
 

La situation économique et le chômage vous inquiètent-ils ? En Midi-Pyrénées le taux de chômage a augmenté de 5,4% en un an. +0,9% en juillet, contre 0,8% au niveau national.
Les chiffres du chômage sont préoccupants et c’est un des combats de l’État, le Premier ministre l’a rappelé hier devant l’Université d’été du Medef. Ce sera l’une de mes actions prioritaires. Midi-Pyrénées est une région paradoxale : c’est la seule à créer de l’emploi industriel mais le chômage progresse. Chaque année, 20 000 nouveaux habitants s’installent dans l’aire urbaine toulousaine et 32 000 en région. C’est un des facteurs d’explication mais ce n’est pas le seul. Il y a un problème d’adéquation entre la demande et l’offre.

Quelle initiative envisagez-vous contre le chômage ?

Dans les prochains jours, je vais relancer une action pour voir directement avec les entreprises quels sont leurs besoins. Il faut accompagner de façon plus soutenue que par le passé les entreprises, jusqu’à ce qu’elles aient embauché les gens qu’elles cherchent. Cette opération va se faire avec tous les acteurs : Pôle Emploi, les missions locales, la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, NDLR).

L’État peut-il encore jouer un rôle dans l’économie ?
Oui, l’État peut jouer un rôle dans les périodes de croissance des entreprises, quand elles ont besoin de fonds. Je pense au Crédit impôt recherche par exemple qui représente 200 M€ par an en Midi-Pyrénées avec 600 entreprises concernées. Je pense aussi à notre réseau d’ambassades qui peut aider une entreprise à s’installer à l’étranger pour conquérir des marchés internationaux. L’État peut jouer un rôle aussi quand l’entreprise va mal. Les commissaires au redressement productif sont chargés d’accompagner les entreprises. Pour le reste, j’espère que les entreprises n’ont pas besoin de l’État.

Que pensez-vous de la comparaison faite par le procureur de la république entre Toulouse et Marseille ?
Le procureur m’a indiqué qu’il n’avait pas comparé Toulouse et Marseille. On ne peut d’ailleurs pas comparer les deux villes même si en matière de sécurité, les inquiétudes sont réelles. Il faut mettre fin aux dérives de délinquance, à une économie souterraine préoccupante et au commerce d’armes.

Toulouse est-elle concernée plus que d’autres villes ?

Il y a certes une progression de cette économie souterraine mais c’est un phénomène que l’observe dans toutes les villes de cette taille. Il y a cela dit à Toulouse une conjonction de phénomènes qui justifie une attention particulière et un engagement de tous les acteurs : l’importance des quartiers en zone de sécurité prioritaire (deux, NDLR), l’économie souterraine, la délinquance, le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes et les phénomènes de radicalisation en matière d’islam. Un phénomène préoccupant avec ces jeunes parfois très jeunes qui, en quelques semaines, s’engagent pour des combats extrêmement violents. Ce sujet est suivi de très près par les services.

Quelle action allez-vous mener pour la sécurité ?
Je pense qu’il faut un rééquilibrage entre répression et prévention avec l’usage de caméras vidéo, la multiplication de médiateurs et le soutien aux personnes en difficulté. La semaine prochaine, je recevrai le maire de Toulouse quelques jours avant sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur à qui il a écrit et à qui il a dit qu’il est très désireux d’engager une coopération avec l’État. J’ai senti dans ma discussion avec les partenaires (élus et forces de sécurité) qu’il y avait une forte attente en matière de prévention. Je ne juge pas la situation. J’écoute, je regarde et je vois les attentes des uns et des autres pour rééquilibrer. C’est un combat que nous gagnerons tous ensemble : forces de sécurité, Conseil général, rectorat, il faut mobiliser tous les partenaires.

Quelle action concrète pourrait être mise en place ?
Comme je l’ai fait en Bourgogne, j’aimerais présider tous les 15 jours une réunion d’une quinzaine de personnes identifiées pour les aider à se rapprocher de l’emploi : des jeunes méritants et qui n’arrivent pas à l’emploi. Il faut montrer que l’État soutient ceux qui se donnent du mal, qui se forment et qui travaillent.

L’inquiétude au sujet de la réforme territoriale est réelle…

La réforme est encore en discussion, la loi n’est pas votée. J’écoute ce que disent les élus qui sont, pour la plupart, très enclins à s’engager dans cette réforme et notamment dans le rapprochement avec Languedoc-Roussillon. Beaucoup de choses nous unissent : la géographie (le Massif central, le Canal du midi et des deux mers, les Pyrénées), l’histoire et l’économie. Nous avons beaucoup de complémentarités : le monde du vivant et de la santé, l’électronique, l’informatique, les éco-filières.

Quels départements pourraient conserver un conseil général ?
Nous ne le savons pas encore. Un certains nombre de départements ruraux sont inquiets car ils n’ont pas d’intercommunalité assez puissante pour reprendre des missions du conseil général. J’ai perçu des interrogations et je m’en suis fait l’écho.

Combien de départements sont dans ce cas là en Midi-Pyrénées ?

Je ne peux pas vous le dire. Vous connaissez les caractéristiques de Midi-Pyrénées, le nombre de départements ruraux est important.

Le maire de Toulouse vous a-t-il demandé d’inscrire le projet de deuxième rocade au futur plan État-région ?

Non, pas à ce stade. C’est un sujet dont nous avons parlé mais je n’ai pas eu, depuis mon arrivée, de lettre me le demandant.

Le financement des 25 M€ restant pour le prolongement de la ligne B du métro est-il débloqué ?

Je n’ai pas de réponse.

Comment concevez-vous votre rôle ?
Tous nos interlocuteurs, chefs d’entreprise, gens en difficulté, personnes au chômage, attendent de l’État une écoute particulière. Avec les élus et les forces économiques, je voudrais créer ce lien de fraternité qui manque. On n’insiste pas assez sur la troisième partie de notre devise républicaine, "fraternité". Comme je l’ai fait auparavant dans le Finistère et en Bourgogne, je m’attacherai à restaurer cette notion. Je veux mettre en place des actions très pratiques à destination des jeunes "décrocheurs" qui n’ont plus de repères, ou les jeunes qui ont besoin de parrainage pour rentrer dans une entreprise. Je pense qu’il faut faire en sorte que tous ceux qui ont reçu, donnent un peu de leur temps, de leur carnet d’adresses, de leurs conseils. Il faut créer du lien et c’est le rôle de l’État. L’exclusion peut aboutir à des comportements déviants. C’est cette chaîne qu’il faut casser. J’ai donné un mot d’ordre à mes services : "soyez proches, modestes, réactifs et n’oubliez pas que vous êtes là pour créer du lien et être les acteurs de la fraternité".

Propos recueillis par Emmanuelle Durand-Rodriguez

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Bernard Cazeneuve annonce près de 9 millions d'euros pour les transports toulousains

Bernard Cazeneuve annonce près de 9 millions d'euros pour les transports toulousains | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Bernard Cazeneuve et Jean-Luc Moudenc ont signé le pacte métropolitain entourés de Jean-Michel Baylet et du préfet Pascal Mailhos.

 

Voici un vendredi 13 porteur de bonnes nouvelles. Lors de sa venue à Toulouse vendredi dernier, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé l’attribution d’une enveloppe de 8,7 millions d’euros aux projets de transports en commun de la Ville rose : cette somme fait partie des 150 millions d’euros attribués aux quinze métropoles, dont Toulouse, dans le cadre du pacte signé avec l’État.

Le document stipule que les métropoles retenues (Nantes, Montpellier, Strasbourg, etc.) devaient s’engager dans des chantiers afin « d’imaginer la ville de demain » à travers quatre axes : la recherche et l’enseignement supérieur, les transports, l’écologie et l’environnement. Cette somme devrait notamment servir à financer les différents chantiers inscrits dans le plan Mobilités 2020-2030 de l’agglomération toulousaine.

 

Des crédits pour dépolluer les ballastières

Ainsi, 1,5 million seront attribués aux études de la troisième ligne de métro, dont la mise en service est prévue en 2024. 4 millions seront affectés au projet de téléphérique qui devrait être opérationnel en 2020, et relier via des télé-cabines, l’Oncopôle, le CHU Rangueil et l’université Paul Sabatier. Enfin 2,7 millions serviront à financer l’augmentation de capacité de la ligne A : les travaux d’extension des quais de trois stations débuteront en juillet 2017 et se terminer trois ans plus tard.

Mais un véritable serpent de mer à Toulouse a ressurgi à l’occasion de cette visite officielle : la dépollution des Ballastières, et leurs 5000 tonnes de munitions datant de la Première guerre mondiale et stockées dans des lacs au sud de Toulouse. Le sujet a été abordé par le Premier ministre qui a annoncé que des travaux de dépollution seront effectués d’ici 2022, afin de permettre la tenue des travaux du téléphérique urbain sud. Une fois la question des transports bouclée, Bernard Cazeneuve s’est rendu à l’Hôtel de Région où il a pu rencontrer des entrepreneurs qui ont participé au dernier CES de Las Vegas.


Philippe Font

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Pascal Mailhos nommé préfet préfigurateur de la future grande région

Pascal Mailhos nommé préfet préfigurateur de la future grande région | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L'annonce en a été faite à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi 22 avril : Pascal Mailhos, actuel préfet de Midi-Pyrénées, a été nommé préfet préfigurateur de la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Il devra adapter les services de l'État au redécoupage régional.

 

Lors du Conseil des ministres, ce mercredi 22 avril, sept préfets préfigurateurs ont été nommés par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et vont devoir adapter les services de l'État au nouveau redécoupage territorial.

Pour la future grande région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (qui sera officiellement créée en janvier 2016), c'est sans surprise le préfet de Midi-Pyrénées, Pascal Mailhos, qui a été nommé.

Il sera désormais en charge de répartir l'ensemble des actuelles directions administratives - et leurs agents - sur le nouveau territoire régional. Sur ce point, la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu a tenu à rassurer, lors de sa visite à Toulouse la semaine dernière : "Il n'y aura pas de grand déménagement", a-t-elle assuré.

Le choix du siège du futur chef-lieu provisoire incombera également à Pascal Mailhos, même si la décision définitive sur la future capitale régionale sera prise par le gouvernement. Il faudra attendre juillet 2016, après renouvellement des conseils régionaux en 2015.

Dans le compte rendu du Conseil des ministres de ce 22 avril est ainsi définie la mission des nouveaux préfets :

"Les sept préfets préfigurateurs sont chargés, avec l'ensemble des équipes régionales, d'animer et de coordonner la réforme, de mener le dialogue avec les élus et la concertation avec les organisations syndicales pour élaborer un projet d'organisation régionale, incluant notamment une proposition d'organisation fonctionnelle et d'implantation géographique pour chaque direction régionale"

Ainsi, Pascal Mailhos a jusqu'à fin juin pour faire des propositions au Gouvernement. Il devrait engager rapidement la concertation au sujet de la future capitale.

 

Pascal Mailhos, une carrière dans les services de l'État

Originaire d'Albi, ce petit-fils de préfet diplômé de Sciences Po Paris et de l'Ena, a occupé de nombreuses fonctions au sein des services de l'État : directeur du cabinet du préfet de Seine-et-Marne, secrétaire général de la préfecture de la Meuse, conseiller technique au cabinet de Charles Pasqua (alors ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire).

Ancien directeur des renseignements généraux de 2004 à 2006, il a été remplacé dans ses fonctions par Joël Bouchité, proche de Bernard Squarcini, sur proposition de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur de l'époque. Il a ensuite été nommé directeur de la modernisation et de l'administration territoriale au secrétariat général du ministère de l'Intérieur, avant d'être nommé préfet de Bourgogne en 2011, puis préfet de Haute-Garonne et de Midi-Pyrénées en 2014.

 

ARS et Rectorat

En ce qui concerne les agences régionales de santé, là-aussi sept "directeurs généraux préfigurateurs" ont été nommés. Pour la future grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, il s'agit de Monique Cavalier, directrice de l'ARS de Midi-Pyrénées.

"La désignation de ces préfigurateurs ne prédétermine en aucune façon le choix de l'implantation du service" précise le Conseil des ministres.

En ce qui concerne le rectorat, c'est la rectrice de Toulouse Hélène Bernard qui a été nommée "rectrice coordinatrice". Elle devra mener, en lien avec Pascal Mailhos, "la concertation avec les organisations syndicales pour élaborer un projet d'organisation inter-académique, pouvant aller de dispositifs de coopération renforcée à une intégration conduisant à une fusion d'académies."

 

Gael Cerez et Sophie Arutunian

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