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Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros

Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Et pour une poignée d'euros en plus, le métro irriguerait parc du Canal, INPT, Innopole et La Cadène/DDM Bécus

Il manque 50 millions d'€ pour arriver au compromis proposé par Georges Méric pour une desserte de Labège par la ligne B et la 3e ligne. Tisséo s'en tient à l'aérotram.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La réunion de conciliation organisée hier par Georges Méric au Département entre représentants de Toulouse Métropole, du SMTC Tisséo, de la Région et de l'Etat a échoué pour quelques millions d'euros.

«Il ne restait que 50 millions d'euros à ajouter par Tisséo pour arriver au compromis entre les deux attitudes raisonnables du Sicoval, qui acceptait un prolongement à deux stations (au lieu de 5) se branchant sur la 3e ligne et Tisséo, qui s'engageait à ce que la 3e ligne aille jusqu'à Labège-La Cadène», a assuré Georges Méric.

Le président du conseil départemental réagissait ainsi à l'issue de la réunion exceptionnelle tenue hier après-midi, à son initiative, pendant une heure, entre Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole représentant Jean-Luc Moudenc, Francis Grass, président de la Smat (société pour la mobilité de l'agglomération toulousaine) représentant Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l'agglo, Jacques Oberti, président du Sicoval, communauté d'agglo du Sud-Est toulousain, Michel Guarrigues représentant Carole Delga, présidente de la Région et le représentant de l'état.

«Je ne comprends pas ce refus de Tisséo qui se lance par ailleurs dans une 3e ligne de métro à deux milliards», poursuit le patron du Département, qui détaille le montage financier discuté lors de cette «réunion de la dernière chance» : «Francis Grass a confirmé que la prolongation du métro à deux stations (parc technologique du Canal et INPT) coûtait 220 millions d'€, soit 180 millions de plus que la desserte par aérotram (entre 40 et 45 millions). Avec les aides de l'état (20 M€), du Département (60), du Sicoval (30) et de la Région (20), il reste 50 M€ à apporter. Tisséo s'en tient à l'aérotram alors que Francis Grass a envisagé lui-même, à terme, une liaison métro entre ligne B et 3e ligne, quitte à démonter le téléphérique. J'espère un compromis dans les six mois qui viennent».

«L'aérotram est moins cher que le PLB et peut être réalisé rapidement», maintient Sacha Briand. Une position qui sera défendue aujourd'hui à 14 h 30 par Jean-Luc Moudenc lors d'une conférence de presse à Toulouse Métropole.

La 3e ligne : 2024 ou 2028 ?

Jean-Luc Moudenc l'a affirmé dans ses deux récents courriers à Georges Méric et à Ludovic Le Moan, patron de Sigfox (nos récentes éditions) : le patron de la Métropole assure à celui du Département que la 3e ligne arrivera à Labège en 2024, soit deux ans seulement après le PLB (2022). Le maire de Toulouse précise même par écrit au patron de l'entreprise emblématique de Labège que la 3e ligne sera dans sa commune «sur un délai de réalisation identique» au PLB. Renseignement pris, c'est bien toujours l'objectif d'une mise en service de Toulouse Aerospace Express (TAE), nom de la 3e ligne, en 2024, qui est poursuivi par les ingénieurs de Tisséo et de la Smat. «Il faut dix ans entre l'idée d'une ligne de métro et sa mise en service», affirme Francis Grass (patron de la Smat), qui table sur une mise en service de TAE en 2024. Georges Méric préfère parler de 2028, soit 14 ans après le lancement de l'idée de la 3e ligne, soit le même délai que pour la ligne B, dont l'idée remonte à 1993 et la mise en service en 2007 !

 

Ph. E.
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Métro : la 3e ligne a déjà un nom

Métro :  la 3e ligne  a déjà un nom | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Toulouse Aerospace Express a été présenté hier au comité de pilotage chargé du projet : collectivités du SMTC, Etat, Département, Région, CCIT, SNCF et Airbus.

«On avait lancé une idée, ça devient un projet», a affirmé Jean-Luc Moudenc. Le maire de Toulouse et président de la Métropole a ainsi résumé, hier, le travail effectué, depuis plusieurs mois, par les ingénieurs et spécialistes de Tisséo, de la Smat (société de la mobilité de l'agglomération) et de l'AUAT (agence d'urbanisme et d'aménagement de Toulouse aire urbaine). Des techniciens qui ont planché sur le projet de troisième ligne du métro placé au centre de la campagne municipale de Moudenc, début 2014. Ce projet a déjà un nom : TAE, pour Toulouse Aerospace Express, qui signe la vocation de transport en commun rapide destiné à relier l'arc économique majeur de l'agglomération toulousaine.

L'étude en cours sera terminée d'ici la fin d'année, a précisé Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo. Elle a fait l'objet, hier, d'une «restitution d'étape» aux membres du comité de pilotage, qui devra débattre, à terme, du fuseau préférentiel du projet, de son coût, de ses objectifs et de son calendrier. Ce comité comprend les quatre collectivités membres du SMTC (Toulouse Métropole, Sicoval, Murétain et SITPRT), l'Etat, la Région, le Département, la CCI de Toulouse, le groupe Airbus et l'aéroport.

Le projet présenté, de 20 à 25 km de long, relierait le pôle économique de l'Ouest toulousain, soit la seconde ville du département, Colomiers, la zone aéroportuaire de Blagnac, et les sites d'Airbus, au sud-est de l'agglomération, avec le futur campus de Montaudran Aerospace, le site d'ex Astrium (Airbus Defence and Space), et, peut-être, Labège-Innopole (voir ci-contre), en passant par le futur quartier Teso qui doit être aménagé autour de la gare TGV de Matabiau. Il concernerait 230 000 habitants et 200 000 emplois, présents dans le corridor d'études (voir notre carte ci-contre). Soit près d'un emploi sur deux du périmètre des transports urbains (PTU).

Son coût est estimé par l'étude entre 1,5 et 1,7 milliard d'euros, le financement n'est pas défini pour l'instant (lire encadré). L'objectif de fréquentation est de 200 000 voyages par jour, soit un peu moins que chacune des lignes A et B existantes ; Jean-Luc Moudenc et Jean-Michel Lattes affirment que le calendrier initial du projet, qui prévoit une mise en service en 2024, pourra être tenu. Avec choix du tracé et des stations fin 2015, concertation publique et études préliminaires en 2016, études opérationnelles et enquête publique entre 2017 à 2019 et lancement des travaux en 2019. Reste bien des incertitudes que cette réunion d'hier n'a pas vraiment levées.

 

Des pistes de financement

Quand on interroge Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo, sur le financement du projet, le vice-président de Toulouse Métropole en charge des déplacements reconnaît : «C'est un chantier en cours». Il se fait précis sur le montant à financer, «entre 1,5 et 1,7 milliard d'euros». Un montant à comparer au coût de la ligne B : 1,4 milliard pour 15 km de ligne. Là, il faudra en réaliser 20 à 25 km. «Oui, mais il devrait y avoir davantage de portions aériennes ou en tranchée couverte, moins coûteuses que les portions enterrées nécessitant un tunnelier», rétorque Jean-Michel Lattes, «surtout si les fuseaux nord, plus éloignés du centre-ville, sont préférés». Le responsable se fait plus évasif sur le financement «pas finalisé à ce jour», mais il avance «de nombreuses pistes» : «Le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, travaille sur des outils facilitateurs». L'élu toulousain désigne ainsi un possible partenariat public/privé. Il évoque par ailleurs une capacité d'emprunt améliorée par une maîtrise des coûts de Tisséo, l'appel aux collectivités locales, à l'état, aux crédits européens du plan Juncker… Piste confirmée par Moudenc : «Avec la 4e ligne de métro de Lyon, la 3e ligne de Toulouse est le principal projet de transport de France». Hors Grand Paris.

Philippe Emery

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