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Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder

Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Franck Biasotto, tête de liste « Toulouse Belle et Forte », avec Marthe Marti, ex-élue Modem.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, tête de liste de Toulouse Belle et Forte, a présenté son programme en matière de transports et dévoilé les 71 noms de sa liste.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, la tête de liste « Toulouse Belle et Forte », a présenté ses orientations en matière de transports et de mobilités dans l’optique des élections municipales de mars 2020. 

 

Résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

Priorité : desservir l’aéroport en métro

Si l’ancien président de Toulouse Métropole Habitat et ex-maire de quartier du Grand Mirail ne promet pas la révolution par rapport aux projets en cours, il a expliqué sa volonté de retoucher certains dossiers. Le premier d’entre eux est la 3e ligne de métro. Pour le candidat, il faut impérativement – et prioritairement – desservir directement l’aéroport Toulouse-Blagnac :

Un maillage de transports en commun plus efficace et l’attractivité de la métropole passent par là. Je remarque d’ailleurs que je suis le seul à proposer cette modification de tracé et aucune rupture de charge. C’est du bon sens. L’aéroport, c’est dix millions de passagers en 2019. On se doit d’avoir une ambition et une vision.

Lire aussi : Toulouse. Avis favorable pour la troisième ligne de métro, malgré quelques réserves

Abandon de la boucle nord du métro

Pour financer cette liaison – estimée à 180 millions d’euros en 2015 et même à 250 millions d’euros selon Jean-Luc Moudenc en 2017 -, Franck Biasotto propose d’abandonner la boucle nord de la 3e ligne vers La Vache, qui coûte, selon les chiffres du Conseil scientifique, près de 200 millions d’euros. « Le tracé devra également passer par la Manufacture des Tabacs », appuie Franck Biasotto.

 

Lire aussi : Mise en place du « tramway express » vers l’aéroport de Toulouse : ce qui va changer pour les usagers

 

« J’assume un report de la réalisation de la ligne »

Mais revoir le tracé engendrerait un retard du projet, qui a, rappelons-le, été déclaré d’utilité publique par le préfet début février. Le candidat assume le scénario. « Nous pensons que la collectivité doit faciliter la vie des entreprises. Nous assumons donc un retard de quelques mois dans la réalisation de la ligne », détaille-t-il. Franck Biasotto évoque un calendrier de réalisation pour fin 2028 (quand Tisséo revendique une mise en service en 2025, ndlr). La tête de liste a critiqué à nouveau une « manoeuvre » de Tisséo et de Jean-Luc Moudenc, « qui ont volontairement décalé l’enquête environnementale après les élections ».

 

Prolongement de la ligne A vers Francazal

Autre projet que l’ancien élu de Jean-Luc Moudenc veut « étudier à terme » : le prolongement de la ligne A du métro jusqu’à Francazal. « C’est là-bas que se construit le centre des transports du futur », indique Marthe Marti (Modem), n°6 sur la liste et ancienne maire de quartier de Casselardit et Grande-Bretagne.

 

RER toulousain, cohabiter tous les modes…

Les autres grandes lignes du projet sont la création d’un RER toulousain, la gratuité des transports pour les seniors dont le revenu mensuel est inférieur à 1219 euros nets/mois, la résorption des « discontinuités du réseau cyclable » et « leur mise en sécurité », l’accélération du Réseau express vélo (Rev) et des 13 nouvelles pistes cyclables – un schéma voté en Conseil syndical de Tisséo en 2019 -, la maîtrise et l’organisation des déplacements en trottinettes électriques et gyropodes… « La cohabitation ne marche pas dans les rues, comme rue Alsace-Lorraine ou rue Pargaminières. Il faut mettre sur la table le sujet des sens uniques », pousse Marthe Marti. « En tout cas, moi, je ne monte pas sur un vélo à Toulouse ! Il y a trop d’obstacles », insiste Franck Biasotto.

Lire aussi : Toulouse aura son Réseau express vélo, voici les nouvelles pistes cyclables qui vont être créées

Création de minibus électriques

Autre idée : la création de minibus électriques dans les quartiers pas forcément desservis par le métro. Des navettes qui seraient payantes, et un service qui serait inclus dans l’abonnement Tisséo. Une idée qui porte la griffe d’Élisabeth Belaubre, n°4 sur la liste. Cette dernière, ancienne adjointe de Pierre Cohen entre 2008 et 2014, avait proposé « la création de 60 lignes de microbus » en 2014 au sein de sa liste « Rassemblement citoyen ». Aujourd’hui sans étiquette, elle a eu l’aval de Franck Biasotto pour porter à nouveau cette idée.

Routes : priorité à l’achèvement de la rocade Arc-en-ciel

Côté routier, les colistiers de Toulouse Belle et Forte veulent revoir l’ordre des projets prioritaires inscrits au Plan d’aménagement routier métropolitain (Parm). Voici les intentions de Franck Biasotto en la matière :

Le Parm, c’est 1,8 milliard d’euros d’investissement. Il faudra traiter les priorités. Pour nous, il s’agit notamment de la continuité de la rocade Arc-en-ciel, à l’ouest et la remise en état de beaucoup de routes dégradées.

Lire aussi : CARTE. Voici les projets routiers pour mettre fin aux bouchons à Toulouse et dans la métropole

Enfin, le député Modem Jean-Luc Lagleize a évoqué le grand contournement de Toulouse. Idée enterrée en 2007 mais remise sur la table ces dernières années par Jean-Luc Moudenc. L’élu a vivement critiqué le maire sortant de Toulouse suite à la réponse faite à sa question par le gouvernement :

Le Grand contournement est abandonné depuis juillet 2017 et aucun élément nouveau ne permet d’ouvrir le dossier. C’est ce qu’a clairement répondu Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat à la Transition écologique, ndlr)

Lire aussi : Nouvelle rocade à l’Ouest, « étoile ferroviaire » : des projets relancés pour désengorger Toulouse

 

Les colistiers Toulouse Belle et Forte organisent leur grand meeting d’avant premier tour jeudi 5 mars 2020 au centre de congrès Pierre Baudis, à Compans-Caffarelli.

 

Anthony Assemat

Jacques Le Bris's insight:

Les 71 noms de la liste

Franck Biasotto a également présenté sa liste complète, qu’il avait déjà partiellement dévoilée ces dernières semaines. Voici, dans l’ordre, les 71 noms de sa liste pour les élections municipales 2020 à Toulouse :

  • 1. Franck Biasotto (agent immobilier et ancien adjoint au logement de Jean-Luc Moudenc entre 2014 et 2020)
  • 2. Sylvie Rouillon Valdiguié (consultante marketing et ancienne adjointe au tourisme)
  • 3. Jean-Luc Lagleize (député Modem de la 2e circonscription de Haute-Garonne
  • 4. Elisabeth Belaubre (biologiste retraitée)
  • 5. Jacques Picard (chef d’entreprise)
  • 6. Marthe Marti (assistante de direction, ex-maire de quartier de Casselardit)
  • 7. Jérôme Sion (ostéopathe)
  • 8. Nathalie Dupont-Ricard (avocate)
  • 9. Philippe Gabarrou (agent de voyage)
  • 10. Françoise Roncato (représentante, ex-maire de quartier des Izards)
  • 11.Karim Rahhaoui  (chef d’entreprise)
  • 12. Fatiha Bazini n(photographe)
  • 13. Julien Boscherie (agent immobilier)
  • 14. Jacqueline Winnepenninckx-Kieser (conseillère départementale Modem et ex-élue dans la majorité de Jean-Luc Moudenc)
  • 15. François Beglin (avocat retraité)
  • 16. Anne Assouline (sage-femme retraitée)
  • 17. Damien Verbiguié (éducateur spécialisé)
  • 18. Nathalie Capdevielle (gérante de société évenementielle)
  • 19. Mamadou Camara, alias le rappeur Dadoo (rappeur et compositeur)
  • 20. Martine Soula (cadre de la Chambre des métiers)
  • 21. Elvis Dessaint (opticien)
  • 22. Bochra Bensaïd (experte RH)
  • 23. Julien Roumagnac (restaurateur)
  • 24. Anne-Marie Rémy (professeur de français)
  • 25. Michael Dejean (chef d’entreprise)
  • 26. Lisa Flores (juriste)
  • 27. Cédric Roux (informaticien)
  • 28. Aouicha Abid (salarié)
  • 29. John Clifton (directeur d’école de tourisme)
  • 30. Patricia Boldrini (avocate)
  • 31. Thomas Pedoussaut (informaticien)
  • 32. Caroline Mura (juriste)
  • 33. Laurent Carmona (directeur commercial)
  • 34. Juliana Bastos (ancienne soliste du Ballet du Capitole)
  • 35. Audric Martin-Cocher (étudiant en droit)
  • 36. Laurence Guenin (agent immobilier)
  • 37. Pascal Boussemart (cadre bancaire)
  • 38. Inès Bedeoui-Raffarin (étudiante en droit)
  • 39. Guillaume Perrutel (ingénieur)
  • 40. Sophie Breton (commerçante)
  • 41. Laurent Esquenet (attaché parlementaire)
  • 42. Emilie Alemoka Ayoung (productrice audiovisuelle)
  • 43. Eric Vivès (ambulancier)
  • 44. Dominique Vieu (journaliste-essayiste)
  • 45. Laurent Ceyrat (technicien)
  • 46. Sylvie Dorléac (professeur de sport)
  • 47. Jean-Pierre Labadie (retraité de la fonction publique)
  • 48. Lucie Egea (avocate)
  • 49. Philippe Orillac (directeur marketing)
  • 50. Martine Duperray (médecin anesthésiste à la retraite)
  • 51. Stéphane Guibert (conseiller immobilier dans le secteur bancaire)
  • 52. Jeanine Cantareuil (infirmière retraitée)
  • 53. Boris Charles (chef d’entreprise)
  • 54. Christine Mimiague (proviseur de lycée)
  • 55. Mohamad Yiad Al Midani (agent immobilier)
  • 56. Lydie Porte (médecin)
  • 57. Serge Girouy (retraité de la fonction publique)
  • 58. Christelle Subra (commerciale)
  • 59. Jean Haas (cadre bancaire retraité)
  • 60. Colette Sirven (gérante de société à la retraite)
  • 61. Antony Bouteiller (ingénieur)
  • 62. Agathe Ville (sans profession)
  • 63. Denis Lecoq (gérant de société)
  • 64. Christine Laurens (médecin pneumologue)
  • 65. Marc Rousselle (sans profession)
  • 66. Colette Bielle (secrétaire à la retraite)
  • 67. Xavier Caunes (infirmier libéral)
  • 68. Belma Bedir (intérimaire)
  • 69. Alain Dallochio (cadre commercial à la retraite)
  • 70. Josiane Chaudet (aide familiale indépendante)
  • 71. Nicolas Thoumin (commerçant)
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Galerie ZunZún : une association de talents

Galerie ZunZún  : une association de talents | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Elizabeth Belaubre et Javier Banegas.


Il y a une vie après la politique.

La preuve, la Galerie ZunZún ouverte il y a peu dans le quartier Saint-Aubin par Elisabeth Belaubre, ancienne adjointe de Pierre Cohen en charge des restaurants scolaires, de la santé et de l'environnement.

 

Citoyenne engagée, passionnée d'art et amie d'artistes, Elisabeth Belaubre a choisi son ancien local de campagne pour ouvrir cette galerie d'art, café culturel mais aussi lieu d'ateliers et d'apéros à thème. Un très bel espace lumineux où l'on peut découvrir sur les murs des artistes confirmés comme Luis Feito, Louise Bourgeois ou encore Juàn Miro mais aussi celui émergent de jeunes artistes tels le peintre toulousain Pablo Lameyre ou Julien Avignon.

Un désir et un rêve concrétisés pour cette humaniste qui voulait impulser à sa vie un nouveau tournant : «Plusieurs aspects se sont rejoints pour faciliter ce projet, admet-elle. Mon fils Pablo, réalisateur de cinéma voulait démarrer une situation professionnelle autour de l'art, notre cousin Javier Banegas, peintre reconnu un peu partout a joué le jeu en devenant parrain de la galerie. Une façon aussi pour lui de se faire connaître à Toulouse». Une vie loin de la politique.


27 rue Palaprat.

0581343967

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Corinne Lepage : «Des citoyens qui s'emparent de la politique»

Corinne Lepage : «Des citoyens qui s'emparent de la politique» | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

De g. à d. : Jean-Félix Honorine, Marie-Jeanne Husset, tête de liste Sud-ouest pour les élections européennes, Elisabeth Belaubre, Corinne Lepage et Nejia Ben Abdelhafidh.

Députée européenne et présidente du Rassemblement citoyen Corinne Lepage a participé hier, à Toulouse, salle du Sénéchal, au meeting de campagne d’Elisabeth Belaubre. Entretien.

Qu’est-ce qui différencie le Rassemblement citoyen d’Europe écologie les Verts ?

Notre perspective est celle de citoyens qui s’emparent de la politique et non l’inverse. Et notre programme est une synthèse originale de ce qu’on peut trouver ailleurs : l’écologie, les principes républicains, l’attachement à la lutte contre la corruption et la solidarité. Nous avons la volonté d’une dynamique économique. Nous ne rejetons pas l’entreprise.

Quel message porte le mouvement à Toulouse ?

Celui d’un rassemblement très large de personnes. Quand on n’est pas un politique professionnel, il faut du courage pour entrer dans l’arène avec un programme clair et simple, sans optique partisane. Mais cela est de nature à donner confiance. Et nous avons besoin de confiance en nous, dans nos institutions, dans notre avenir.

Ce message, vu le nombre de listes et les sondages, peut-il être entendu ?

Ce n’est pas une démarche unique en France. Le mouvement compte 40 listes pour six mois d’existence. Cette voie peut parler à beaucoup de gens.

Élisabeth Belaubre : Aujourd’hui, plus de la moitié de la population ne prévoit pas de voter. On s’adresse à plus de 100 000 Toulousains, donc ça vaut le coup.

Recueillis par J.-N. G.
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Débat interactif avec Elisabeth Belaubre


Diffusée en direct le 4 mars 2014


Assistez au débat enregistré en direct entre Elisabeth Belaubre, candidate du Rassemblement Citoyen à la mairie de Toulouse, et des internautes.


Jacques Le Bris's insight:

Retrouvez les projets de l'équipe Belaubre2014 pour mieux vivre durablement à Toulouse :

http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/2014/01/le-rassemblement-citoyen-municipales-2014-toulouse.html#Pro


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Elisabeth Belaubre balance !

Elisabeth Belaubre balance ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La candidate Rassemblement citoyen, Elisabeth Belaubre, a présenté vendredi les grands axes de son projet, avant de s’exprimer lors de sa première réunion publique. L’ancienne adjointe au maire en a profité pour sortir quelques cadavres des placards du Capitole…

Elisabeth Belaubre ne décolère pas. Evincée par Pierre Cohen de la liste socialiste and co, elle est déterminée à aller jusqu’au bout de cette campagne. Même si les 69 noms ne sont pas encore trouvés, et malgré un budget très limité : «Nous avons réuni une somme de 5000 euros pour débuter, puis s’il faut abonder, on abondera», lance-t-elle. Peu importe les moyens, Elisabeth Belaubre et son équipe ont «beaucoup d’énergie», et une foi à toute épreuve : «Si je ne suis pas élue maire, j’espère être adjointe à l’éducation», prévoit-elle en imaginant déjà les discussions d’entre-deux-tours et en supposant la victoire du maire actuel. «Il y aura tellement de gens qui vont voter pour moi que Pierre Cohen n’aura pas le choix, il devra me reprendre», s’énerve-t-elle avant de poursuivre : «J’avais un bureau avec une vue magnifique sur le Capitole. Quand j’arrivais, on m’appelait “Madame Belaubre”. Oui j’étais au chaud, et ça ne m’a pas empêché de contrer Pierre Cohen.» Aujourd’hui, elle n’a qu’une idée en tête : intégrer la prochaine majorité afin de défendre ses idées.

Des microbus, une culture accessible, et des repas scolaires 100% bio

Le projet d’Elisabeth Belaubre se traduit en «une trentaine d’actes concrets réalisables tout de suite.» Parmi les priorités, favoriser l’agriculture biologique locale et instaurer une restauration scolaire 100% bio (aujourd’hui à 33%, ndlr). La culture occupe également une place de choix dans le projet de la candidate, avec notamment la mise en gratuité de la moitié des places du théâtre du Capitole et de la Halle aux Grains. Au niveau des transports, Elisabeth Belaubre propose de venir à bout des embouteillages grâce à «un maillage complet» de microbus, qui desservirait à la fois les quartiers de Toulouse et les villes périphériques. Elle compte en outre, «redonner une place aux vélos», avec un service de location «très bon marché» pour les jeunes, dans l’objectif d’être plus «pratique» et plus «accessible» que le VéloToulouse.

Dans un tout autre domaine, elle souhaiterait relancer le projet de studios de cinéma à Toulouse, « dans le cadre de la diversification économique » de la ville. Au moment de l’affaire, elle s’est «inquiétée» de voir Pierre Cohen peu «emballé» par le projet.

Chroniqueuse de choc

En présentant son projet, Elisabeth Belaubre en a profité pour raconter quelques anecdotes de ses six années passées au Capitole, «des anomalies auxquelles j’ai été confrontée», précise-t-elle. Sur son site internet, elle a publié des “chroniques du Capitole”, où l’on retrouve l’histoire de l’usine Herakles (dont elle propose le déménagement) qui «déverse chaque jour 1kg de perchlorate dans la Garonne» entre autres récits de mésaventures…

Difficile d’y voir clair dans la posture d’Elisabeth Belaubre, elle qui balance sur la municipalité actuelle, elle qui s’est (selon ses dires) souvent opposée au maire, mais qui n’a jamais songé à démissionner et mieux, se bat aujourd’hui pour retourner œuvrer auprès de lui dans sa potentielle future majorité… Tout en affirmant à qui veut l’entendre, qu’en cas de victoire, elle «n’est pas sûre de reprendre Pierre Cohen» dans son équipe. Comprendra qui pourra.

Coralie Bombail

Jacques Le Bris's insight:

Chère Coralie,

Les Toulousaines et les Toulousains eux comprendront.
Il y a actuellement un grave problème de représentativité, couplé à un problème de gouvernance au sein même de la municipalité à Toulouse.
C’est aux Citoyennes et aux Citoyens de décider si oui ou non, il est temps de procéder à bon coup de balai lors de ce nettoyage de printemps qui s’annonce.
Il n’y a plus qu’à donner par le bulletin de vote du 23 mars le feu vert pour agir sur des projets concrets pour mieux vivre à Toulouse.
Si le nombre de feux verts est important, les projets eux n’attendront pas le bon vouloir d’un ex-Maire qui s’y est opposé arbitrairement.
Vous voyez ce n’est pas si compliqué que cela de le comprendre.

Cordialement
@JMFLB

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Grenouillage - Le Rassemblement Citoyen

Grenouillage - Le Rassemblement Citoyen | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Grenouillage et sabordage sont les deux mamelles de la Politique Socialiste
   

Dès le début de mon mandat, j'ai un gros dossier sur le bureau : celui des antennes de téléphonie mobile. C'est un sujet que je connais depuis longtemps. Je sais quels sont les enjeux économiques, et je sais aussi que le principe de précaution doit s'appliquer aux ondes électromagnétiques. J'ai rencontré des gens inquiets, et d'autres qui sont malades à cause de ces ondes. Je sais aussi le lobbying intense qui peut s'exercer dans ce domaine.

En accord avec Pierre Cohen, je pose un moratoire sur l'installation de toute nouvelle antenne, et je commence un travail de rapprochement des Associations (Antennes 31, Robin des toits...) et des opérateurs (SFR, Bouygues, etc.), ainsi que des riverains inquiets mobilisés. Mon idée est de rédiger en commun une Charte de bonne conduite, qui garantisse aux Toulousains une information totale et limpide et des niveaux électromagnétiques maîtrisés, et aux opérateurs un fonctionnement convenable des réseaux. Cela prend du temps, mais il y a de la bonne volonté de part et d'autre.

Nous nous mettons d'accord sur un maximum de 0,6 volts/mètre, sur l'obligation d'une information et d'une concertation avec les riverains lors de l'installation d'une nouvelle antenne, et sur l'interdiction de toute nouvelle installation dans les endroits où il y a déjà un champ important.

C'est alors que Pierre Cohen me demande de reporter des réunions. Puis il veut reprendre lui-même la négociation. Il nous fait perdre du temps… Puis il charge Daniel Borderie, un de ses conseillers (PS bien sûr), de diriger les discussions, et s'arrange pour que je puisse de moins en moins m'en occuper. Et peu à peu les opérateurs se désengagent et annoncent qu'ils ne signeront pas la Charte que j'élaborais avec eux...

Je résiste comme je peux : À défaut de Charte, j'obtiens la création d'une Commission de Concertation, mais avec des objectifs moins ambitieux : On passe à environ 1 volt/mètre, toutefois il reste l'obligation d'information et de concertation. Je finis par me dire que c'est toujours ça de pris.

Par la suite, cette Commission se met à dériver aussi : je constate que les comptes-rendus ne reflètent pas exactement les propos qui y sont tenus. Je vois que les Services techniques, qui doivent être au service des élus, délivrent sans mon accord des autorisations pour de nouvelles antennes. J'alerte Pierre Cohen, qui, le plus souvent, fait le sourd. Daniel Borderie (je rappelle qu'il n'est pas élu et ne représente pas les citoyens) ne répond pas aux mails que j'envoie pour signaler les anomalies et les inquiétudes des habitants. Je suis sans pouvoir ! La démocratie, qui donne le pouvoir aux élus, est bafouée.

Je bataille pour sauver ce qui peut l'être, difficilement. Je reste loyale avec Pierre Cohen et la Majorité, parce que j'ai aussi d'autres dossiers importants (cantines scolaires, Légumerie, Régie agricole …) que je ne veux pas abandonner. C'est pour le moins désolant.

Or, le pire n'est pas encore arrivé : on annonce la 4G. Je crains une explosion des champs électromagnétiques. Je réussis à faire admettre à Pierre Cohen qu'il ne faut pas autoriser la 4G tant qu'on n'aura pas la garantie que les champs resteront dans les limites fixées par la Commission (« environ » 1 volt/m). Arrive la réunion où on doit exiger cette garantie : Il y a là Pierre Cohen, les opérateurs, les représentants des Associations de défense des habitants et moi-même. Au moment de discuter la 4G, le représentant d'une des Associations présentes déclare qu'il n'y a pas besoin de garantie, qu'on n'a qu'à l'installer et faire les contrôles après. Les autres représentants d'association ne disent rien.

Je ne comprends plus : Pourquoi sont-ils là ? Qu'est-ce qui les a retournés comme ça ?

Évidemment, Pierre Cohen et tous les autres embrayent au quart de tour, et la décision est prise sans discussion : on fait la 4G tout de suite. Pour les précautions, on verra plus tard...

Je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire : Si les associations de défense des habitants elles-mêmes se débinent, si les services techniques ne veulent travailler que dans l'intérêt des industriels, comme le Maire, alors je ne vois pas comment je peux agir, malgré ma conviction que la santé publique est en cause.

Cependant je peux témoigner, comme aujourd'hui. Pour que chacun vote en sachant qui fait quoi, y compris dans les Associations. Les élus ont beaucoup de pouvoir, et le Maire reste le chef absolu. Si j'avais été Maire, nous aurions désormais une charte, et des niveaux de champ électromagnétique bien contrôlés. Ce n'est pas le cas, par choix du Maire Pierre Cohen, contre mon avis ! 

Heureusement, le 23 mars 2014 nous pouvons encore voter...


Elisabeth Belaubre

@EBTlse

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À ARMES ÉGALES ? - Le Rassemblement Citoyen Toulouse Midi-Pyrénées

À ARMES ÉGALES ?  - Le Rassemblement Citoyen Toulouse Midi-Pyrénées | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
   Madame, Monsieur,
 

Suite à l'erreur de l'institut de sondage BVA, qui a interrogé les Toulousains sur leurs intentions de vote (sondage publié lundi 13 janvier) en omettant de leur proposer dans leur choix la liste que je mène, pourtant déclarée et connue depuis ma conférence de Presse du 20 décembre 2013,  je vous adresse ci-joint un communiqué de Presse que je vous serai reconnaissante de bien vouloir diffuser.

Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande.Avec mes plus cordiales salutations,

Elisabeth Belaubre

.
Jacques Le Bris's insight:

Communiqué de Presse

 

À ARMES ÉGALES ?

 

Un sondage a été réalisé par le très sérieux institut BVA pour « Le Parisien » et pour « France inter », sur les intentions de vote des Toulousains aux élections municipales. Ils en ont publié les résultats ce lundi 13 janvier. Ce sondage a été repris par de nombreux médias locaux et nationaux.

Or, il « oublie » une liste officiellement déclarée depuis le 20 décembre, celle que je conduis moi-même, Elisabeth Belaubre, avec le Rassemblement Citoyen.

Ce qui signifie que les six-cents et quelques citoyens interrogés se sont entendu dire, en toute confiance, qu'il y avait sept listes déclarées sur Toulouse. Alors qu'il y en a huit. C'est un mensonge par omission, adressé à un grand nombre d'électeurs, donc une forme de propagande électorale contre la liste que je conduis.

 

Erreur par incompétence, intox, censure, mépris … ? Choisissez.

 

Mais dans tous les cas, une faute de Démocratie.

 

La liste que je présente est là pour dire, éclairée par mon expérience de troisième adjointe à la Mairie de Toulouse, ce que personne ne dit :

les dérives financières sur trop de dossiers,

les choix absurdes voire nuisibles aux citoyens,

motivés par de stupides rivalités de partis ou de personnes,

l'arbitraire totalitaire du maire qui ne reconnaît la pluralité qu'au moment des élections, et marche dessus le reste du temps (avec malheureusement l'accord contrit des partenaires, peu rebelles il est vrai),

et l'inertie, et le confort des habitudes...

 

Je ne marche pas dans ce jeu de dupes.

Je veux parler aux Toulousains, c'est la règle de la Démocratie représentative.

 

Il y a les élections, donc on fait un vrai bilan :

Qui respecte ses engagements ?

Qui s'aplatit au moindre mot du Maire et ne se plaint qu'en coulisse ?

Qui trouve normal que les devis de travaux municipaux et métropolitains soient jusqu'à deux ou trois fois plus chers que ceux qu'on aurait dans le civil ?

Qui dépense 10 % de ses budgets en Audits systématiques plutôt que de se mettre personnellement dans les dossiers et sur le terrain pour se faire son propre avis ?

Qui s'en remet aux services techniques pour prendre les décisions au lieu d'assumer son rôle d'élu ?...

Autant de questions que les électeurs doivent poser et que je veux poser moi-même dans cette campagne.

 

Je veux dire tout ce que j'ai réussi à faire et comment je travaille.

Je veux montrer comment nous pouvons tous faire mieux.

 

Demandez-le aussi aux autres, soyez exigeants avec vos représentants !

 

Le programme, c'est bien, mais la réalité des actes, la sincérité des paroles, le courage de se battre contre les habitudes et l'inertie, la capacité d'inventer des solutions ingénieuses, bénéfiques et pas trop coûteuses, c'est primordial.

Je ne veux pas être privée de ma présence dans les médias.

 

Elisabeth Belaubre

Candidate tête de liste

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[Tribune] Elisabeth Belaubre veut « rendre possible ce qui est nécessaire »

[Tribune] Elisabeth Belaubre veut « rendre possible ce qui est nécessaire » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
En tant que 3ème adjointe chargée de la Santé Environnementale et de la Restauration Scolaire, j'ai introduit 33 % de denrées biologiques dans les cantines scolaires de Toulouse (cas unique en France à cette échelle). J'ai réalisé la Conversion en Agriculture Biologique de toutes les terres de la Régie Agricole de Toulouse (plus de 270 hectares), et depuis l'an dernier les enfants toulousains mangent régulièrement des lentilles bio de leur propre ville, et cette année ils auront du jus de raisin bio des vignes toulousaines. J'ai obtenu le démontage du Pylône de Bonhoure, responsable de champs électromagnétiques importants, ce qui était demandé vainement depuis des années par les riverains... Les élus ont le pouvoir de « rendre possible ce qui est nécessaire » !

 

Mais des actions importantes, écologiquement et économiquement utiles, souvent fortement porteuses d'emploi, n'ont pas pu aboutir à cause des choix arbitraires du Maire, qui n'a pas la culture écologiste et qui oublie qu'il a été élu avec une liste « plurielle », dont il ne respecte pas les différentes composantes. Un court exemple ici : j'avais introduit dans les cantines du fromage à la coupe, bio, en filière courte, à la place des portions individuelles de fromage industriel sous cellophane, tout aussi cher. Mais par arbitrage du Maire, on est revenu cette année aux portions sous cellophane... Un autre : Le projet d'utiliser 100 % de boeuf bio local, en circuit court, projet techniquement abouti et encouragé par la Chambre d'Agriculture, a été refusé par le maire sans discussion... Il y a un problème de gouvernance qu'il est impératif de corriger dans le prochain Mandat.

Je propose aussi de sortir du fonctionnement technocratique, et par ailleurs laxiste en matière de dépense publique, qui est devenu la norme des institutions. Il faut donc remettre l'élu au coeur du processus décisionnel, et engager sa responsabilité dans tous les choix et dans toutes les dépenses. Un exemple aujourd'hui (j'en donnerai d'autres tout au long de la Campagne) : Celui du traitement de l'eau potable, que j'ai suivi en participant à la Commission « Eau et assainissement » de la Communauté Urbaine. J'ai découvert qu'il existait deux manières de traiter l'eau pour la rendre potable : Floculation par des sels de Fer, ou par des sels d'Aluminium. J'apprends qu'on traite l'eau des Toulousains avec des sels d'Aluminium. L'Aluminium est reconnu comme favorisant la maladie d'Alzheimer, et cette maladie progresse de manière très inquiétante. La technique a été choisie par les ingénieurs et techniciens de l'eau... A ma demande de saisie du problème, on m'a fait passer les informations utiles (avis techniques, rapports de colloques etc.) et j'ai compris qu'aucune raison économique ou technique n'empêche de choisir la floculation au Fer. Mais la question n'a pas été abordée politiquement, la Commission n'a pas débattu...

Pour le prochain Mandat, je propose d'abandonner ce dysfonctionnement technocratique, et de responsabiliser les Élus, qui doivent s'impliquer personnellement dans toutes les décisions politiques qui sont aujourd'hui banalisées comme de simples choix techniques !

En attendant, les Toulousains boivent de l'eau qui contient de l'Aluminium, « à des doses inférieures au maximum autorisé », on me rassure ! La Campagne Municipale, c'est aussi l'occasion pour les Toulousains de donner leur avis sur ce traitement de l'eau potable...

 

Tribune d’Elisabeth Belaubre, 3ème Adjointe au Maire de Toulouse

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Le difficile pari de Belaubre pour Toulouse

Le difficile pari de Belaubre pour Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Elle s’excuse de ne pas être plus précise sur les contours de son programme. Après tout, dit-elle, elle vient à peine d’entrer en campagne. Mais Elisabeth Belaubre sait ce qu’elle veut. L’adjointe écologiste de Pierre Cohen ne poursuit qu’un objectif : «Etre dans l’exécutif municipal après mars 2014». Pour l’instant, c’est plutôt mal barré. Démissionnaire d’Europe Ecologie-Les Verts l’année dernière, convertie au Rassemblement citoyen de Corinne Lepage , elle dit toujours attendre un signe de Pierre Cohen : «Mon plus grand bonheur serait d’être au premier tour avec lui. Je lui au proposé de mener campagne ensemble à la condition de pouvoir garder ma liberté de parole. Mais il ne m’a jamais répondu...»

Elisabeth Belaubre n’ira pas non plus au combat avec ses anciens amis d’Europe Ecologie dont elle ne cesse de dénoncer «les magouilles» et dont elle qualifie la campagne de «triste et fade».

«Microbus»

C’est pourquoi l’élue municipale en charge de la restauration scolaire a décidé de se présenter à la tête de sa propre liste. Son idée : «Transposer à Toulouse ce qui marche ailleurs» à travers des circuits courts, un principe qu’elle a appliqué dans les cantines toulousaines. Par exemple, pour les transports, elle imagine un service de «microbus» (une dizaine de passagers maximum) sur le modèle de ce qu’elle a déjà vu à Cuba : «Il s’agit de relier toutes les rues par ces microbus, qui desserviraient des lignes ultra courtes et s’arrêteraient à la demande». Elisabeth Belaubre a cependant du mal à préciser son projet : «Combien ça pourrait coûter un de ces bus ? Disons... 30 000 € ? On pourrait en acheter un millier. ça va changer la vie et créer des emplois». En attendant, elle devra d’abord créer une liste et trouver 68 colistiers. «Honnêtement je ne m’en suis pas encore occupée...»

S.M.

 

.
Jacques Le Bris's insight:

Commentaire envoyé à La Dépêche par l'intéressée :

 

Bonjour,

 

Je suis adjointe au maire depuis six ans ... et je n’ai pas cessé de travailler assidûment jusqu’à aujourd’hui.

J’ai fait aboutir bien des projets et d’autres sont tout prêts à être appliqués.

- Fait : Introduction de plus de 30 % de bio dans les cantines municipales.

- Fait : Conversion des terres agricoles de la ville de Toulouse (270 hectares) au bio : les petits toulousains mangent désormais des lentilles bio de Toulouse, et on produit du jus de raisin bio pour eux aussi. Il n’y a pas plus court comme circuit.

- Fait : J’ai fait supprimer le pylône de Bonhoure, qui émettaient des champs magnétiques  d’un niveau inacceptable. C’était une réclamation vaine des riverains depuis des années.

- Projet tout prêt (étude et expérimentation faites) : approvisionner les cantines scolaires à 100 % en viande bio, circuit court local, directement des éleveurs de Midi-Pyrénées. Pour l’instant, le maire refuse ce projet.

- Projets : Je défends des cuisines centrales de petite taille munies d’une légumerie, car moins coûteuses, et permettant de cuisiner des produits frais, bio, locaux tous les jours. Le maire de Toulouse n’est pas d’accord.

- Projet : Je veux développer l’agriculture biologique locale (pas industrielle à un prix fou) parce qu’elle est saine et qu’elle est fortement porteuse d’emplois.

 

Le maire de Toulouse freine.

 

Tout cela croyez-le c’est du travail, du travail, du travail, justement pour créer les circuits courts, convaincre les gens (y compris les élus de la majorité), monter les dossiers.

Pas juste « une place sur une liste et après rien » !

Un élu qui ne travaille pas, qui ne se bat pas pour faire avancer les choses, ça arrange tout le monde (sauf les électeurs ...).

 

- Quant aux microbus de La Havane, c’est comme pour tout le reste : ce que je vois me donne une idée, et ensuite je travaille pour l’étudier. Si c’est économique, utile, sain, alors je propose, j’expérimente... à suivre.

Si je me présente, c’est pour que les Toulousains arbitrent sur ces questions et bien d’autres que j’ai mûries tout au long de mon mandat. Le maire de Toulouse n’a pas une culture écologique, et pendant 6 ans il a eu les pleins pouvoirs. Mais au moment des élections, il est normal et nécessaire que les Toulousains se prononcent eux-mêmes. La campagne électorale sert à les informer et les impliquer, pour que par leur vote, ils donnent leur avis.

 

Je fais de la politique parce que je veux un monde plus sain, plus agréable à vivre, et que j’ai arrêté un jour (il y a plus de 20 ans...) de râler dans mon coin sans agir. Ma porte est ouverte, toute bonne volonté est bienvenue. Bien à vous.

 

Elisabeth Belaubre.

 

http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/

 

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Municipales 2014 : Elisabeth Belaubre, candidate à Toulouse, mais...

Municipales 2014 : Elisabeth Belaubre, candidate à Toulouse, mais... | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
À la veille des fêtes de fin d'année, l'adjointe au maire en charge de la santé environnementale et de la restauration a officialisé sa candidature à la mairie de Toulouse. Soutenue par le « Rassemblement Citoyen » initié en mars dernier par Corinne Lepage, Elisabeth Belaubre veut agir en faveur de l'écologie politique et ne cache pas son intention d'intégrer la liste de Pierre Cohen, que ce soit entre les deux tours, et peut-être même avant...

« Si on pouvait faire autrement, ça se saurait », « c'est comme ça que tout le monde fait », c'est en réponse à ces phrases toutes faites qu'elle entend « depuis 6 ans », que la troisième adjointe de la municipalité de Pierre Cohen a annoncé ce vendredi sa candidature à la mairie de Toulouse. Elue tête de liste des Verts en 2008, « après avoir occupé tous les postes dans le parti », Elisabeth Belaubre accepte d'intégrer la liste de Pierre Cohen dès le premier tour. « J'ai introduit 20% de denrées biologiques dans les cantines scolaires, j'ai assuré la conversion en agriculture biologique de toutes les terres de la Régie Agricole et je suis également à l'origine du démontage du pylône de Bonhoure, responsable de champs électromagnétiques importants » rappelle la présidente du Rassemblement Citoyen de Toulouse Midi-Pyrénées qui voudrait aller plus loin en privilégiant les circuits courts. « Je veux approcher les 100% de bio dans les cantines, créer la première école de maraîchage biologique municipale et développer plusieurs cuisines de petite taille en lieu et place de la cuisine centrale ». Des objectifs visiblement trop élevés pour Pierre Cohen qui n'a pas donné suite aux propositions de son adjointe. « Je désirais faire campagne à ses côtés, mais je tenais également à ma liberté de ton et à pouvoir jouir d'un groupe au Conseil municipal » détaille Elisabeth Belaubre qui regrette « le silence de Pierre Cohen ».
Désormais candidate et adversaire du maire sortant, la protégée de Corinne Lepage ne mâche pas ses mots. « Je pense qu'il va perdre », lâche-t-elle avant de lui tendre la main une dernière fois. « J'adorerais qu'il me rappelle, car mon objectif est d'être dans l'exécutif ». Un but qu'Elisabeth Belaubre ne pourra espérer atteindre qu'en passant la barre des 5% au premier tour. « C'est possible, en 2001 à Pau, j'ai fait 13% avec une liste similaire. Mes moyens financiers sont faibles mais je compte sur une campagne de terrain, sur les médias et les réseaux sociaux pour faire passer mes idées ».

Un programme en construction

Interrogée sur les grands axes de son projet, la candidate, qui avoue être « à 100% dans sa campagne que depuis une semaine », parle d'emploi, d'éducation et de transports en commun. Fidèle à ses idéaux écologistes, elle prône l'écologie politique créatrice d'emploi et propose de mettre la culture au cœur du projet scolaire. Concernant les transports, loin du projet bing-bling de Jean-Luc Moudenc, Elisabeth Belaubre défend une nouvelle fois les circuits courts. « Je pense que les Toulousains arrêteront de prendre la voiture en centre-ville quand les transports en commun seront efficaces. Et pour cela, je propose de mailler la ville de micros bus (10 places environ) qui feraient de courts trajets et que les usagers pourraient arrêter à n'importe quel endroit ». Inspiré de ce qui se fait à Cuba, ce projet n'a pour l'instant pas été développé par la candidate qui veut « en garder sous le coude pour la suite de la campagne ».

Guillaume Truilhé

 

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Municipales 2014 : Une 8ème liste sur le point de se lancer à Toulouse

Municipales 2014 : Une 8ème liste sur le point de se lancer à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Ce vendredi, le Rassemblement Citoyen de Toulouse Midi-Pyrénées et sa tête de liste Elisabeth Belaubre lanceront officiellement leur campagne municipale pour la ville de Toulouse. Une candidate de plus à gauche.

Alors qu’il y a 6 ans le candidat PS, Pierre Cohen, avait réussi à rassembler une grande partie de la gauche toulousaine, l’actuel Maire de Toulouse voit s’effriter devant lui le rassemblement créé en 2008. En effet, après le Parti de Gauche et les écologistes, c’est au tour d’une nouvelle figure de sa majorité d’annoncer son autonomie au premier tour.

Elizabeth Belaubre, adjointe à l'environnement et à la santé de Pierre Cohen et figure locale du Rassemblement Citoyen de Corine Lepage va annoncer ce vendredi son intention de partir seule au premier tour. Un accord est-il déjà prévu avec le maire socialiste en vu du second tour, nous en saurons plus vendredi.

Guillaume Truilhé

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[INTERVIEW DÉCALÉE] Élisabeth Belaubre

[INTERVIEW DÉCALÉE] Élisabeth Belaubre | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Aujourd’hui à la tête de la galerie d’art Zunzun à Jean Jaurès, Élisabeth Belaubre a également œuvré en politique puisqu’elle a été adjointe au maire, sous l’ère Pierre Cohen, puis même, candidate aux dernières élections municipales. Changement de voie mais pas de valeurs, pour preuve, ses réponses à nos questions… décalées.

 

Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation ?

Je vais souvent au cinéma, et il m’arrive de voir deux fois le même film. En général, je tiens bon la première séance… Si je regarde un film chez moi, alors là, je m’endors deux fois sur deux. Au théâtre et à l’opéra, je tiens le coup.

 

Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?

J’aime parler de tous les sujets, mais pas avec tout le monde.

 

Quelle est votre chanson d’amour préférée ?

En ce moment, c’est : “19 dias y 500 noches” de Joaquin Sabina. C’est l’histoire d’un mec qui se retrouve seul, mais qui l’a bien cherché. Et il met 19 jours et 500 nuits pour « tenter d’apprendre à oublier ». C’est très poétique et très bien chanté.

 

Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?

Je prendrais bien la place du maire de Toulouse, au moins pendant le temps nécessaire pour faire les arbitrages positifs pour les dossiers que je défendais en tant qu’adjointe au maire.

 

À quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?

Petite fille, je devais aller à confesse, et il fallait que j’invente des péchés. Alors je disais qu’il m’arrivait de mentir et aussi d’être gourmande. Je ne vais plus à confesse…

 

À quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais » ?

Vers l’âge de 10 ans, je me disais : «19 ans ! Je n’y arriverai jamais ! » Je ne sais pas pourquoi 19 en particulier. Et j’ai déjà fait beaucoup mieux ! Je ne me donne que des objectifs que je puisse atteindre, alors c’est facile.

 

Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?

Des frites, des vraies, faites maison avec des patates bio et locales ! Et à l’huile d’olive.

 

« Je prendrais bien la place du maire de Toulouse »

 

Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?

 Je n’aime pas fréquenter les personnes tristes, grincheuses ou défaitistes. Alors je les évite.

 

Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?

Ce que j’envie le plus chez les hommes, et c’est aussi ce que j’aime, c’est leurs muscles, surtout ceux des bras et la force qui va avec. J’en profiterais pour faire tous les travaux dans la maison !

 

Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?

J’ai ressenti par trois fois à la naissance de chacun de mes fils une fierté et un bonheur sans nom, au moment où je l’ai vu et que j’ai senti qu’il me reconnaissait. J’ai adoré être maman.

 

Quel serait votre pire cauchemar ?

L’explosion d’une centrale nucléaire, particulièrement celle de Golfech.

 

De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?

Mes boucles d’oreilles.

 

Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?

Dormir dans un lit douillet avec des draps bien repassés. Et aussi faire un métier qu’on aime et en vivre bien. J’ai vraiment adoré mon travail d’adjointe au maire, et tous les jours pendant six ans, quand j’allais au Capitole, j’avais conscience que c’était un luxe énorme de travailler dans ces conditions.

 

Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?

1,52m/47 kg. J’en reste là pour mes mensurations. À tempérament égal, je suis presque certaine que ça aurait été plus facile d’avoir quelques centimètres de plus.

 

Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?

Je ne veux pas qu’on dise de moi des choses, mais que l’on continue de me dire des choses pour que je reste encore un peu avec ceux que j’aime.

 

par Severine Sarrat

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Cantines scolaires toulousaines : le bio au régime sec

Cantines scolaires toulousaines : le bio au régime sec | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Plus d'une demi-douzaine d'aliments servis aux écoliers toulousains provient de l'agriculture biologique locale./Photo DDM, archive, Xavier de Fenoyl

En 2008, le bio a fait son entrée dans les cantines scolaires toulousaines. Pour la rentrée 2014, la mairie a décidé de diviser de moitié l'enveloppe allouée aux denrées bio par rapport à 2013.

Le contenu des assiettes des petits écoliers toulousains a été voté lors du dernier conseil municipal. Alors, bio or not ? Oui, mais… La nouvelle municipalité a effectué une coupe franche dans le budget. À la rentrée 2014, l'enveloppe réservée au bio dans les cantines est divisée de moitié au regard de 2013. Elle passe ainsi de plus de 3,2 millions d'euros à «seulement» 1, 6 million d'euros environ.

À noter aussi, 26,54 % du budget alloué aux cantines scolaires (plus de 11 millions d'euros pour l'achat des denrées par la cuisine centrale) sont réservés au bio, contre 33 % en 2013. «La raison de cette inflexion est certes économique mais pas seulement, justifie Martine Susset, conseillère municipale en charge de la restauration. On trouvera toujours du bio dans les cantines mais nous privilégions le bio local».

Servir du bio pour servir du bio ? La mairie dit non. Et en cela, elle se place dans la continuité de la volonté impulsée par la précédente municipalité. Plus des deux tiers du budget bio est consacré à la production locale. Parmi les denrées distribuées aux petites têtes blondes seront garantis bio et de nos régions, le pain, les pâtes fraîches, le fromage, le potage, le poulet, les yaourts brassés… Les légumes, le bœuf, le veau, l'agneau, eux, seront partiellement bio local. «Les producteurs bio locaux commencent à se développer, poursuit Martine Susset. Mais parfois, les quantités produites sont insuffisantes. Nous ne voulons pas du bio qui viendrait d'Europe du Nord. Nous voulons du bio local». Des arguments que réfute Élisabeth Belaubre, élue chargée de la restauration scolaire du temps de Pierre Cohen (voir notre encadré).

De 1,39 € à 3,87 € le ticket de cantine

On est donc loin du tout labellisé bio dans les assiettes. Deux raisons à cela selon la municipalité, d'une part, la production ne serait pas encore à l'échelle de la consommation ; d'autre part, le bio coûte cher. «On serre les prix au maximum», affirme Martine Susset. L'objectif ? Que la facture soit la moins salée possible pour les parents. «Les tarifs pour la rentrée 2014 n'ont pas beaucoup changé comparé à 2013. Mais il faut tenir compte de l'augmentation des prix des denrées», souligne la dame cantine de la mairie.

Publiés en début de semaine sur le site de la Ville, les tarifs tiennent compte des revenus mensuels du ménage (hors prestation Caf), du nombre d'enfant profitant du service, et du degré : maternelle ou élémentaire. Ainsi, les enfants des familles dont les revenus n'excèdent pas 914 euros par mois ne paient pas la cantine. Et un écolier dont les parents gagnent plus de 5 500 euros mensuels paiera 3,87 euros, soit 5 centimes de plus que l'an passé. Les enseignants, eux, devront s'acquitter de 3,97 euros.

Le chiffre : 1,6

million d' euros >Alloués au bio. Cette année, c'est le montant réservé à l'achat de denrées bio qui seront servies dans les cantines scolaires toulousaines. Un budget divisé par deux comparé à 2013. L'an passé, 5 140 700 repas ont été servis dans les écoles (maternelles et élémentaires) publique toulousaines. Un chiffre qui a augmenté de25 % depuis 2009.

«Le bio dans les cantines scolaires ce n'est pas du dogmatisme. C'est une question de santé publique et environnementale. Il y va de l'intérêt général».

Élisabeth Belaubre, ancienne élue municipale (EELV) en charge de la restauration.

Le faux argument du manque de productivité

Élisabeth Belaubre était la Dame cantine durant le mandat de Pierre Cohen. Elle avait fait du bio dans la restauration scolaire une de ses priorités : «En 2008, nous avons impulsé des changements dans les pratiques, il faut continuer aujourd'hui la démarche. La cantine municipale est un consommateur de poids, mais elle ne consomme qu'une infime partie du bio produit en Midi-Pyrénées. Parler de manque de productivité est un mauvais argument. Le bio local ne coûte pas plus cher. Sous l'ancienne municipalité, 33 % du budget de la cantine allait au bio, pourtant le coût du repas n'a pas augmenté depuis 2008. Je pense que le budget alloué aux denrées est une question de choix pour les municipalités.»

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Rassemblement citoyen anti-abstention massive à Toulouse le 10 mars 2014

Rassemblement citoyen anti-abstention massive à Toulouse le 10 mars 2014 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
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Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient

Municipales à Toulouse : à gauche, les candidatures se multiplient | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Sandra Torremocha, Ahmed Chouki et Élisabeth Belaubre


Au même titre que les deux grands favoris, ils se sont lancés dans la bataille des municipales à Toulouse. Le point sur les candidatures récentes d’Élisabeth Belaubre (Rassemblement citoyen), Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !").

Ils ont deux points communs. Ils se situent à gauche de l’échiquier politique - voire à l’extrême gauche, pour certains d’entre eux - et se sont lancés tout récemment dans la bataille des municipales toulousaines. Mais les ressemblances s’arrêtent là. C’est sous les couleurs du Rassemblement citoyen, mouvement politique qu’elle a contribué à fonder aux côtés de Corinne Lepage, qu’Élisabeth Belaubre a choisi de faire campagne. Un choix mûrement réfléchi pour celle qui a travaillé durant six ans au sein de l’équipe de Pierre Cohen, en qualité de troisième adjointe déléguée à l’environnement, à la santé, à la restauration, à la régie agricole et aux relations avec la chambre d’agriculture. "Cette campagne n’est pas une balade, mais un engagement très fort, assure-t-elle. Durant tout le mandat de Pierre Cohen, je me suis énormément investie. De cette expérience, je ressors confortée dans mon idée que la politique sert réellement à quelque chose."

L’élue ne cache cependant pas son amertume. "J’ai multiplié les propositions et les projets, et à chaque fois, le maire ne m’a pas entendue, regrette-t-elle. On ne m’a pas accordé la confiance nécessaire. Nous pouvions faire beaucoup plus..." Désormais candidate, Élisabeth Belaubre souhaite proposer "une politique concrète de projets, notamment dans les domaines des transports, de la culture et de l’éducation". Si, en cas de réélection du maire sortant, la candidate se dit "prête à travailler avec lui", elle assure être entrée en campagne "pour gagner".

"Manifester notre riposte à la hauteur des attaques"
À la gauche de la gauche, deux nouvelles candidatures ont également été officialisées récemment : celle de Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière) et celle d’Ahmed Chouki ("¡ Toulouse en Marche !", liste composée de l’Issue des sans voix, du NPA, de la République du cœur, du collectif Force citoyenne et de militants associatifs et syndicaux). Pour Sandra Torremocha, se lancer en campagne relève de l’ "évidence". "Face aux attaques contre le monde du travail, aux licenciements et à l’action du gouvernement, les travailleurs doivent avoir la possibilité d’exprimer leur colère, estime-t-elle. Nous devons réagir de façon collective. Les licenciements pleuvent tous les jours, même à Toulouse. Nous devons manifester notre riposte à la hauteur des attaques que nous recevons."

De son côté, Ahmed Chouki, à la tête de la liste "¡ Toulouse en Marche !", souhaite représenter "les quartiers", dont il est originaire, mais pas seulement. "Je suis un habitant de la Reynerie et c’est là que j’ai grandi, confie-t-il. Mais, impliqué depuis plusieurs années dans la vie associative, j’ai fait le constat qu’il fallait apporter des solutions plus globales. C’est pourquoi j’ai décidé de descendre dans l’arène politique. Afin de porter les revendications des quartiers populaires tout en proposant des solutions qui englobent l’intégralité de la ville." Faisant le constat d’une "iniquité de traitement sur le territoire", le candidat, qui ne se réclame d’aucun parti, plaide pour davantage de codécision et d’action participative.

Une réserve de voix pour Pierre Cohen ?
Le phénomène de la multiplication des listes de gauche et d’extrême gauche est encore plus marqué qu’en 2008. Face au PS et à Europe Écologie-Les Verts, il faut désormais compter sur ces trois nouveaux candidats, mais aussi sur Jean-Christophe Sellin ("Place au peuple" avec le Front de gauche) et sur l’ex-PS et ex-PRG Jean-Pierre Plancade, qui se présente sans étiquette à la tête d’une liste plurielle, mais se définit lui-même comme "un homme de gauche, un radical-socialiste". Cet éclatement des listes de gauche ne pourrait-il pas constituer une précieuse réserve de voix au second tour pour Pierre Cohen ? "Tout ce que je répondrais, c’est que cela permet une dynamique évidente", glisse le maire sortant.

Alexandre Léoty

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Rassemblement citoyen : Elisabeth Belaubre insiste

Rassemblement citoyen : Elisabeth Belaubre insiste | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Elisabeth Belaubre fait de la résistance. Snobée par les sondeurs - son nom n’apparaissait même pas dans la dernière enquête BVA -, tournée en dérision par ses homologues du conseil municipal et ses anciens amis d’Europe Ecologie-Les Verts, la troisième adjointe au maire de Toulouse s’arc-boute à la campagne électorale. Certes, l’égérie locale du Rassemblement citoyen de Corinne Lepage n’est pas encore en mesure de présenter une liste de 69 noms - «Je suis en train de la compléter» concède-t-elle. Mais elle a ouvert un local de campagne, rue Palaprat, propose un programme et annonce un meeting le 11 mars salle du Sénéchal avec Corinne Lepage et une réunion publique le 19 mars avec Coline Serreau, la réalisatrice de «La Crise» et de «La Belle Verte», marraine du réseau «Pour une restauration collective saine et savoureuse» (2RC2S).

Ses critiques de l’action politique locale, Elisabeth Belaubre les consigne dans ses «Chroniques du Capitole», des textes satiriques comme «La Petite cuillère dans la piscine», sur la pollution au perchlorate de la Garonne, ou «La Rumba du pinceau», récit des rejets de l’incinérateur du Mirail.

Elle annonce trente-six «projets concrets pour Toulouse» comme la restauration scolaire en 100 % bio ; le maillage des quartiers de Toulouse et de l’agglomération par un service de microbus à la demande ; le déménagement de l’usine Héraklès (ex-SNPE) ; ou la réinstallation des concierges dans les bâtiments sociaux. Elle trouve aussi «choquant que les places du théâtre du Capitole ne soient accessibles qu’à une minorité de privilégiés», le théâtre étant «fortement subventionné». Aussi propose-t-elle la gratuité de 50 % des places du Capitole et de la Halle aux Grains. Elle parle de relancer le projet de studios de cinéma, «à Francazal ou ailleurs». Et se rêve en arbitre de l’entre deux-tours : «Si je gagne beaucoup de voix, Pierre Cohen sera obligée de négocier avec moi…»

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Vol de nuit

Vol de nuit | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Toulousaines, Toulousains, on nous a déclaré quelques vols de nuits...


Ladepeche.fr, dans son article en ligne du 7 janvier 2010, nous le rappelle : Le Maire Pierre Cohen avait promis pendant sa campagne électorale de 2008 d'agir pour supprimer les vols de nuit à l'aéroport de Toulouse Blagnac. Il faut dire qu'ils sont quelques cent mille Toulousains et « grands-Toulousains » qui ne dorment jamais une vraie nuit de sommeil, car réveillés par les avions qui décollent ou atterrissent. L'Organisation Mondiale de la Santé insiste sur la nécessité de périodes de sommeil continues, sans bruit, sous peine de troubles de la santé importants.  Le journaliste de ladepeche.fr rappelle aussi que pour les Associations, comme pour les élus, l'argument économique des gestionnaires de l'Aéroport ne tient pas puisque déjà de nombreux aéroports sont fermés la nuit (Orly, Beauvais, Strasbourg, Genève, Zurich…) sans problème économique majeur.

Dans cette logique, le 18 décembre 2009, sur proposition du groupe Communiste, Républicain et Citoyen, le Conseil municipal de Toulouse a voté un vœu, c'est à dire un engagement à agir pour cesser les activités aéroportuaires entre 0 heures et 6 heures du matin. Avec mes amis Verts, je soutiens ce vœu, et le Maire Pierre Cohen le vote aussi, comme l'ensemble des élus PS. Il n'y a eu que 7 abstentions. Les citoyens ont été entendus...

Signalons au passage que le Conseil Général et le Conseil Régional se sont aussi prononcés contre les vols nocturnes.

Mais il y a des gens dont la parole donnée ne vaut visiblement pas grand-chose. En effet, le 4 novembre 2010, la Préfecture réunit une « Commission consultative de l'environnement de l'aéroport de Toulouse Blagnac » qui vote un « plan d'action » prévoyant le maintien des vols de nuit, par amour de la Sainte Économie, comme d'habitude.[1] C'est Régine Lange, adjointe socialiste chargée du Développement durable, que Pierre Cohen a désignée pour le représenter dans cette commission. Qu'a donc voté Régine Lange, au nom de la Communauté Urbaine, après avoir voté un vœu contre les vols de nuit au Conseil Municipal ? Elle a voté pour. Je suppose que Pierre Cohen savait ce qu'elle faisait...

Mais je ne lâche pas l'affaire et je présente un nouveau vœu demandant l'arrêt des vols de nuit, le 19 novembre 2010[2]. Ce vœu est rejeté. Pierre Cohen s'y oppose, contrairement à ses engagements répétés ! Il refuse aussi une concession que nous proposons, de maintenir juste un seul vol, pour le service postal.

Il s'engage cependant à revenir à l'interdiction, s'il n'y a pas d'amélioration d'ici un an (donc novembre 2011).

Depuis quatre ans, que croyez-vous qu'il arriva ? Le nombre de vols de nuit a augmenté, tout simplement !

Les avions n'empêchent pas le Maire de dormir. Ni les insomnies de ses administrés.

Ce n'est pas ma façon de voir le rôle du Maire. Il faut du courage politique, et partager la ville.

C'est sur les actes, pas sur les promesses, qu'on choisit ses élus.


Elisabeth Belaubre

@EBTlse

 

[1]Or sur cette période de 0 heure à 6 heures, seuls sept vols étaient concernés. Pas de quoi couler l'économie de la Région...

[2] Le vœu a été proposé cette fois devant le Conseil Communautaire de la Communauté Urbaine (la Métropole), au nom du groupe écologiste EELV et du groupe Communiste, Républicain et Citoyen.

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France Bleu | Municipales 2014 à Toulouse : Elizabeth Bélaubre invitée de France Bleu Toulouse matin

France Bleu | Municipales 2014 à Toulouse : Elizabeth Bélaubre invitée de France Bleu Toulouse matin | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Elizabeth Bélaubre est à ce jour la 8e candidate au fauteuil de maire dans la ville rose. Elle mènera la liste du Rassemblement Citoyen, le mouvement de Corine Lepage. Elizabeth Bélaubre répond à Jean-Marc Perez.
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Transports : la liste au père Noël

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Les candidats au Capitole rivalisent d'imagination pour développer les transports en commun. Du retour du métro au « tram aérien », revue de détail des propositions déposées au pied du sapin.

 

Gratisséo

Sans tambours ni trompettes, le tramway de Toulouse a repoussé son terminus de la gare des Arènes au palais de Justice le 20 décembre dernier. Ni discours, ni fanfares ou petits-fours. Contrairement à l’inauguration de novembre 2010, repoussée au 10 décembre en raison d’une grève des traminots de Tisséo, l’extension de 3.400 mètres de l’unique ligne de tram de l’agglomération s’est effectuée en toute discrétion. Du vendredi au dimanche, 66. 772 passagers ont emprunté les rames selon les chiffres de Tisséo. La régie des transports de l’agglomération offrait des tickets gratuits pour l’occasion.

Sellin dénonce « la répression syndicale »

Jean-Christophe Sellin aussi. Le candidat du Parti de Gauche et ses amis en ont profité pour rappeler la mesure-phare de leur programme en distribuant de leur coté des tracts en forme de tickets « Gratisséo ». Avec Myriam Martin, sa colistière issue des rangs du NPA, ils dénoncent au passage « la répression syndicale » qui aurait dissuadé les employés de Tisséo de suivre le préavis de grève déposé de longue date par les syndicats Sud et Force Ouvrière. Ancien cheminot CGT et co-listier (PCF) de Pierre Cohen, Bernard Marquié justifie au contraire la plainte déposée contre l’opération-commando qui avait bloqué le premier essai du tram, assortie de pénalités financières en cas de récidives.

tram « socialiste » contre métro « centriste » : le match retour de 1883

L’extrême-gauche n’est pas la seule à avoir tenté de mettre des bâtons dans les roues du tram. Jean-Luc Moudenc a saisi l’occasion du passage très symbolique des rames sur la rive droite de la Garonne pour siffler un brutal coup d’arrêt au tramway. Le candidat de l’UMP a dégainé un projet de troisième ligne de métro pour desservir à la fois les usines d’Airbus, l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la gare Matabiau, le futur aérocampus de Montaudran et les bureaux de Labège. Baptisée ligne « Aérospace », ce nouveau métro de 20 kilomètres viendrait se substituer au prolongement de la ligne B qui a fait couler tant d’encre entre la communauté urbaine de Toulouse-métropole et la communauté d’agglomération du Sicoval. Si Ramonville resterait un terminus du métro, le tram n’ira pas plus loin que le carrefour saint-Michel à Toulouse. Après avoir enrôlé sur sa liste Frédéric Brasilès, le photographe des allées Jules Guesde qui a livré bataille contre le passage des rails du tram devant sa boutique, l’ancien maire entend porter un coup fatal à la « ligne canal » défendue par Pierre Cohen. On s’attendait au match retour Cohen/Moudenc, nous voila replongé dans le combat de 1983 entre le tramway « socialiste » de Gérard Bapt et le métro « centriste » de Dominique Baudis !

Plancade : Toulouse n’est pas une ville pour le tramway

La paternité de l’annonce surprise de cette nouvelle ligne de métro, non inscrite au plan des déplacements urbains (PDU) à l’horizon 2030, a aussitôt été contestée par Jean-Pierre Plancade. Le sénateur PRG dissident, qui entend bien s’immiscer en « candidat libre » dans le duel annoncé entre le PS et l’UMP, accuse l’équipe Moudenc d’avoir vulgairement copié le projet d’un étudiant de l’institut d’études politiques de Toulouse (pdf). Théâtral, il propose même de donner le nom du jeune Maxime Lafarge à l’une des stations du futur métro. Sur le fond, Jean-Pierre Plancade s’approprie à son tour le choix des rames de métro plutôt que du tram. « Toulouse n’est pas une ville faite pour le tramway », affirme l’ancien président du syndicat mixte des transports en commun. Démis de ses fonctions pour avoir soutenu la délégation de service public à une filiale de Véolia alors que le président (PS) du département donnait raison aux élus écologistes et communistes prônant la régie des transports publics, le conseiller général de Bonnefoy promet « d’autres propositions qui paraîtront exagérées pour certains » dès janvier.

Plein la hotte

Il est vrai que l’extrême variété des projets proposés par les différent(e)s candidat(e)s pour résoudre les problèmes de transports dans l’agglomération commencent à ressembler aux listes envoyés par les enfants au père Noël. Christine de Veyrac (UDI) propose d’ériger un « tram aérien » le long du canal pour desservir Matabiau avec des cabines de téléphérique similaires à celles promises en 2017 pour grimper à Pech David par un Pierre Cohen, inattendu disciple de Philippe Douste-Blazy sur ce sujet. Elisabeth Beleaubre, qui a quitté les Verts pour rejoindre Corinne Lepage, espère faire acheter les « microbus » qu’elle a vu à Cuba par centaines dans l’entre-deux tours au maire sortant… N’en jetez plus, la hotte est pleine.

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Municipales : une huitième candidature à Toulouse avec Belaubre

Municipales : une huitième candidature à Toulouse avec Belaubre | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Elisabeth Belaubre, adjointe au maire et responsable régionale du Rassemblement citoyen, a annoncé ce 20 décembre les grands axes de son projet.

 

Par Anthony Assemat

Fin novembre, nous annoncions en exclusivité la candidature d’Elisabeth Belaubre, adjointe au maire en charge de la santé environnementale, aux municipales 2014 à Toulouse.

Ce vendredi 20 décembre, celle qui est également responsable régionale du Rassemblement citoyen, mouvement créé par l’ancienne ministre Corine Lepage, a dévoilé son projet. Après l’officialisation de sa candidature par Corine Lepage ce jeudi 19 décembre, Elisabeth Belaubre est prête pour cette campagne. Ses crédos : l’écologie politique et les circuits-courts, dans tous les domaines. « Avec ces principes, on règle l’emploi. Par exemple, je souhaite recréer une ceinture maraîchère autour de Toulouse, créer une école d’agriculture bio sur le domaine de Candie, des emplois de primeurs… Bref, une filière globale ».

Des « Micro-bus » pour les transports

Les enquêtes d’opinion et la température du terrain indiquent que les transports et la sécurité seront les deux thèmes majeurs de cette campagne. Sur ces dossiers, Elisabeth Belaubre avance ses réponses. « Sur les transports, nous proposerons des Micro-bus qui s’appuieraient sur le réseau existant et qui maillerait la ville. Cela créerait de l’emploi et le coût de fonctionnement serait bas par rapport au métro et au tramway ». Mais pour quelles lignes ? Et à quel prix ? « C’est encore un peu tôt pour donner une réponse », cadre-t-elle.

Quant à la sécurité, Elisabeth Belaubre se situe sur la ligne écologiste classique. « Je préfère l’humain que la vidéo-surveillance. Il faut redéployer la police municipale pour ne pas laisser de quartiers à l’abandon ».

 

«  Un retour en régie publique de l’eau dès 2015 me paraît réaliste »

 

Autre thématique : la gestion de l’eau. « Il faut revenir en régie directe. Notre intérêt est de maîtriser les éléments de la chaîne. On fait payer aux Toulousains l’assainissement de l’eau de plus en plus cher. Revenir en régie publique dès 2015 me paraît réaliste », explique-t-elle.

« Pas d’accord avec Pierre Cohen » au deuxième tour

L’équipe de campagne du Rassemblement citoyen prépare un livret d’informations pour début 2014 avant la véritable entrée en campagne. Mais sa tête de liste se positionne-t-elle déjà pour le second tour ? « Je n’ai pas d’accord avec Pierre Cohen pour le deuxième tour. Mais je veux continuer à être dans l’exécutif. J’aimerais beaucoup la délégation à l’éducation ». Une exigence de bon ton au sujet d’un domaine très cohenien et à propos duquel Elisabeth Belaubre fustige le « jargon et le blabla » du slogan « Ville éducative »…

La candidature d’Elisabeth Belaubre porte à huit le nombre de candidats après Pierre Cohen (PS-PCF-PRG-MRC), Antoine Maurice (EELV), Jean-Christophe Sellin (Parti de gauche), Jean-Luc Moudenc (UMP), Christine de Veyrac (UDI), Jean-Pierre Plancade (DVG) et Serge Laroze (FN).

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Municipales / Belaubre fait sécession

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La rumeur était déjà là. Elizabeth Belaubre, actuelle adjointe de Pierre Cohen, a confirmé ce matin partir au combat municipal : « Je vais mener une liste qui va plaire. » En 2008, l’élue toulousaine était le leader affiché d’EELV… Mais depuis les choses se sont gâtées avec ses désormais ex-amis écologistes : « Aussitôt élue à la mairie, j’avais décidé de ne plus avoir de fonctions en interne. Une erreur de ma part, car j’ai rapidement été mise à l’écart. J’ai été également déçue par des magouilles pour désigner les candidats aux législatives. » La page verte ainsi tournée, Elizabeth Belaubre est partie depuis rejoindre les rangs du « Rassemblement citoyen » de Corinne Lepage, avec la volonté affirmée de mélanger écologistes et membres de la société civile. Ce professeur de biologie humaine qui revendique un bilan et qui dit avoir exercé son mandat « avec bonheur » aux côtés de Pierre Cohen, a pourtant décidé de partir en solitaire dans la campagne municipale. Si la défense de la cause écologiste est une raison affichée, elle n’est sans doute pas la seule : « J’ai fait des propositions au maire pour figurer sur sa liste. A ce jour, je n’ai toujours pas eu de réponse de sa part. Ça ne se fait pas ! » Sans réponse du Capitole, Elizabeth Belaubre a donc décidé de prendre son destin en main en voulant mettre la pression, et se présenter tel un recours : « Mon objectif est de fusionner avec Pierre Cohen au second tour pour faire gagner la gauche. J’ai peur qu’il perde ! » Menace ou offre de service ? La question est posée. Côté propositions, l’adjointe à la santé environnementale et à la restauration scolaire, a ajouté un projet transports à la longue liste déjà existante. Après la seconde rocade et la troisième ligne de métro du candidat Moudenc, le tram aérien de Christine de Veyrac… Voici les microbus venus de Cuba d’Elizabeth Belaubre. Des véhicules d’une dizaine de places qui selon la tête de liste du « Rassemblement citoyen » pourraient mailler toute la ville avec un coût bien moindre que le tramway ou le métro… Elle évalue à 30 000 euros le coût d’un microbus. Voici donc une nouvelle candidature dans cette course au Capitole : « Adolescente, je n’étais pas aussi rebelle que je le suis aujourd’hui », a d’ailleurs prévenu Elizabeth Belaubre.

Thomas Simonian

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Corinne Lepage lance un Rassemblement citoyen à Toulouse

Corinne Lepage lance un Rassemblement citoyen à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Corinne Lepage et l'adjointe au maire de Toulouse Elisabeth Belaubre expliquent leur démarche politique et citoyenne, à un an des municipales.

 

Et si le réenchantement de la vie politique passait par des initiatives citoyennes ? C’est le message de la députée européenne Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement d’Alain Juppé. Ce lundi 18 mars, elle était à Toulouse pour porter sur les fonts baptismaux la déclinaison en Midi-Pyrénées d’un « Rassemblement citoyen » national. « Ce n’est pas un nouveau parti politique mais une coopérative pour faire travailler ensemble des gens dans la société civile et la classe politique à parité. Quatre thèmes nous animent : la 3e Révolution industrielle, l’idéal républicain, la sécurité humaine dans la santé et l’environnement et l’Europe des citoyens. J’aimerais lancer un mouvement en m’inspirant de ce qu’a réalisé Daniel Cohn-Bendit avec Europe Écologie-Les Verts », explique Corinne Lepage.

 

E. Belaubre : « Marquer mon opposition à une forme de dérive d’Europe Écologie »

 

La convention qui mettra ce rassemblement sur les rails se déroulera ce dimanche 24 mars à la Cartoucherie, à Paris.

 

Seront présents l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, le Modem Jean-Luc Bennahmias, l’ancienne ministre de la Ville Fadela Amara ou encore l’ancien président de SOS Racisme Dominique Sopo. Localement, c’est la 3e adjointe à la mairie de Toulouse en charge de la restauration et de l’environnement/santé, Elisabeth Belaubre, chantre de l’introduction du bio dans les cantines de la Ville rose, qui mènera la mouvement.

Un nouvel engagement pour celle qui a claqué la porte d’Europe Écologie-Les Verts récemment. « Il était nécessaire pour moi de marquer mon opposition à une forme de dérive d’Europe Écologie. Mes amis écologistes vont parler de trahison mais j’ai été claire avec eux depuis le début. Et la présence de Corinne Lepage rassure sur les questions d’écologie et d’environnement ».

« Nous avons vocation à jouer un rôle pour les municipales »

L’élue, qui commencera à démarcher de nouveaux membres dès le 25 mars, n’élude pas les échéances municipales. « Nous avons vocation à y jouer un rôle. Mais il reste encore une année de travail et je veux éclaircir la méthode de travail avec Pierre Cohen car je ne suis pas en porte-à-faux avec la majorité. Ma logique est une logique de projets. Tout est ouvert », conclut-elle.

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