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Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ?

Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Christian Lavigne

 

Pour Christian Lavigne, premier vice-président de Tisséo de 1977 à 2014 et ancien vice-président du Sicoval chargé des Transports, le dossier PLB illustre l'arrogance toulousaine vis-à-vis des autres territoires composant l'agglomération toulousaine. L'ancien maire PS de Labège estime qu'il est temps d'en finir avec l'éclatement territorial entre Toulouse Métropole, le Sicoval, la Cam et les autres.

 

"C'est fait. Le maire de Toulouse a imposé sa volonté au terme d'une trop longue période de pseudo consultation qui ne trompait que ceux qui le voulaient bien...

Le sud-est toulousain et le Sicoval ne seront pas desservis par la ligne B qui ne sera pas prolongée. C'est un fait concret et tangible, avec ses conséquences immédiates pour les citoyens.

Le reste ? Le reste relève de contours improbables qui caractérisent la politique des actuels responsables de Toulouse Métropole.

On peut aussi constater que depuis mars 2014, les dirigeants du Sicoval ont bien facilité la tâche au maire de Toulouse. Leur unité de façade, y compris sur ce dossier, ne leur permettait pas de dégager la force, la pugnacité voire l'agressivité nécessaires pour résister à la pression de Toulouse. Le retour fracassant de certains se solde finalement deux ans après par "plus de métro" et un transfuge de l'ex-UMP au fauteuil de maire de Labège. Pas vraiment un retour gagnant.

Le temps n'est plus à développer des argumentaires techniques ou politiques. Le temps n'est plus à la négociation car tous les stades de celle-ci ont été épuisés.

Arrogance toulousaine et rapport de force

Si je devais tirer un enseignement de 37 ans d'expérience, ce serait la conviction que sur les questions d'agglomération, Toulouse, quel que soit le bord politique qui la gouverne, ne connaît que le rapport de force. C'est ce rapport qu'il faut tenter d'inverser. C'est peut-être encore possible, mais les tenants du PLB le voudront-ils ? En auront-ils le courage ?

Avec sa décision sur le PLB, le maire de Toulouse s'inscrit dans l'incapacité historico-génétique de ses prédécesseurs de proposer un projet d'agglomération véritablement partagé et assumé par toutes les composantes de ce territoire. Il reste droit dans cette arrogance toulousaine de vouloir toujours faire prévaloir ses intérêts sur toute autre approche.

C'est la contestation radicale de cette attitude qui devrait inspirer la contre offensive et, au-delà, les propositions concrètes pour changer la donne. Afficher cette ligne politique peut se décliner à court terme par plusieurs mesures :

  • Remise en cause des financements du Département et de la Région des projets "toulousains" hors du champ de leurs compétences obligatoires : transports en commun, développement économique (parc des expos.), etc.
  • Examen objectif de la part du Sicoval de son rôle et de son utilité au sein de Tisséo, en relation si possible avec les partenaires membres hors Toulouse Métropole.

À moyen terme, il s'agit de repenser l'organisation territoriale de l'agglomération métropole.

Il est à craindre qu'aujourd'hui ces collectivités ne soient pas prêtes à de telles positions et que nous nous acheminions après quelques joutes politiciennes vers un classement sans suite de ce dossier.

En finir avec l'éclatement territorial

Je voudrais cependant évoquer en vue de débats futurs - mais proches je l'espère - une question qui semble ne préoccuper personne, et qui pourtant me semble une voie, si ce n'est la voie, pour régénérer la gouvernance de notre agglomération. Je veux parler d'en finir avec son éclatement territorial en entités multiples : Toulouse Métropole, Sicoval, CAM, Save au Touch et deux ou trois autres.

Cette situation est la cause de nombreux et importants dysfonctionnements qui sont autant de freins à un véritable décollage de ce territoire à son image nationale et internationale, à son développement économique et culturel, au total au bien-être de ses habitants.

Le dossier du PLB vient après beaucoup d'autres. On peut citer sans être exhaustif :

  • Le Scot, dont l'accouchement a été difficile et la mise en œuvre pire avec récemment le conflit CAM/Toulouse.
  • La candidature de Toulouse comme capitale européenne de la culture, pas vraiment portée par l'ensemble de l'agglomération, en grande partie du fait de l'attitude de Toulouse.
  • La compétition pour l'accueil de grandes entités économique et globalement dans l'ensemble du secteur du développement économique.
  • La compétition et la concurrence cachées dans des dossiers d'infrastructures tels que la gare TGV, le nouvel aéroport, etc.
Un enjeu démocratique

Mais c'est peut-être au niveau de la vie démocratique, de la "respiration citoyenne" de ce territoire que l'impact est le plus nocif.

La situation présente génère automatiquement des lieux de pouvoir, des baronnies et sous baronnies qui n'ont de cesse de s'autojustifier avec le gaspillage financier et la compétition des égos qui en découlent. Cela prive une importante partie de nos concitoyens de la capacité à peser par leur opinion et leur vote sur des décisions majeures pour leur devenir.

Personne ne conteste que les grands enjeux politiques dans des domaines comme les transports publics, les investissements structurants, le développement économique, la culture, le développement urbain doivent se décider et se réguler au niveau de l'agglomération.

Aujourd'hui, l'éclatement de ce territoire fait que tous les habitants hors de Toulouse Métropole n'ont aucune possibilité d'influencer démocratiquement ce processus du fait de la prééminence de Toulouse via l'actuelle métropole.

Le sud-est, le sud-ouest, une grande partie de l'ouest et du nord toulousain sont dans cette situation. Or, il ne s'agit pas de zones "rurales", mais souvent de "villes intenses" au sens du Scot.

Il est grand temps d'installer une gouvernance politique démocratiquement désignée couvrant l'ensemble de ce territoire. C'est à ce niveau que doit se tenir le débat, c'est à ce niveau que tous doivent accepter de le mener, de faire ou défaire des majorités, de décider des politiques à suivre.

C'est la seule voie pour susciter un véritable sentiment d'appartenance, une vraie responsabilité partagée.

Cela signifie-t-il la disparition du Sicoval, de la Cam et autres ? Oui sans doute. Du moins dans leur contour actuel. Pour les communes concernées et leurs habitants, c'est cela ou la marginalisation.

La loi actuelle sur les intercommunalités prévoit de profonds changements à l'échéance de 2020 sur la désignation des organes exécutifs. Le champ démocratique va s'élargir. Rester dans la situation actuelle serait une faute politique et une atteinte à la démocratie locale.

À ce stade, beaucoup de choses restent à clarifier. Il faut préciser notamment les modes de fonctionnement de ces collectivités pour palier leur étendue. Une raison de plus pour s'engager rapidement dans cette direction et déblayer le terrain.

Je crois que nos concitoyens verraient là une volonté de rompre positivement avec les pratiques du passé.

Il ne faut pas minimiser les difficultés. L'absence de ce sujet dans le débat politique local, quel que soit le bord, n'est pas bon signe. La situation actuelle peut arranger, protéger le jeu actuel des pouvoirs locaux, leurs domaines réservés, leur notabilité, ou simplement leur majorité. Le conservatisme a souvent des racines bien mesquines, loin des affichages idéologiques. Il faudra bien que la classe politique locale sorte enfin de la grisaille et se revivifie à l'adrénaline du défi.

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Toulouse et son agglomération victimes d’un manque de vision

Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox à Labège, écrit une lettre ouverte concernant le prolongement du métro à Labège. Il dénonce un manque de vision pour Toulouse et son agglomération.

 

Ludovic Le Moan est en colère. Le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, dont l’entreprise est basée à Labège, ne digère pas l’annonce faite cette semaine : il n’y aura pas de prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Dans une virulente tribune publiée ce vendredi 4 mars, il interpelle directement Jean-Luc Moudenc, estimant que "Toulouse et son agglomération sont victimes d’un manque de vision". Jean-Luc Moudenc a répondu en début de soirée.

 

Après la colère des élus du Sicoval, c'est au tour des chefs d'entreprise de monter au créneau après la mise à l'arrêt cette semaine du projet de prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège.

Ce vendredi 4 mars, le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, Ludovic Le Moan sort de son silence dans une tribune intitulée "Toulouse et son agglomération victimes d'un manque de vision !".

Il exhorte Jean-Luc Moudenc de "lancer cette prolongation de la ligne B du métro" et s'interroge : "Comment peut-on, aujourd'hui, imaginer vivre avec une vision aussi étriquée des enjeux économiques et écologiques ?"

 


 

 

Pour rappel, le Sicoval a confirmé ce mardi 1er mars l'arrêt des négociations avec Toulouse Métropole sur le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège. Très remontée après l'abandon du projet, la collectivité a lancé une campagne sur les réseaux sociaux à l'encontre de Jean-Luc Moudenc, le président de la métropole toulousaine.

Ce dernier a rendu public mercredi le courrier envoyé la veille à Jacques Oberti, président du Sicoval. Dans cette lettre, le président de Toulouse métropole y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège et propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège avec une arrivée du métro prévue en 2024.

La réponse de Jean-Luc Moudenc

Dans un courrier envoyé à Ludovic Le Moan ce vendredi soir, Jean-Luc Moudenc s'étonne de constater que le CEO de Sigfox "puisse se laisser berner par une campagne politicienne de désinformation".

Il assure que l'accusation selon laquelle il cherche à freiner le développement économique de Labège "relève du fantasme" et rappelle que sa proposition pour desservir le sud-est toulousain passe par une troisième ligne de métro et un téléphérique urbain.

Le maire de Toulouse termine son courrier en invitant Ludovic Le Moan à échanger directement avec lui : " la porte du Capitole vous est ouverte".

Une réunion organisée par Georges Méric lundi

Le président du Conseil départemental de Haute-Garonne Georges Méric a annoncé qu'il tiendra une réunion ce lundi "avec toutes les parties prenantes sur le dossier". Mardi, il avait estimé que Jean-Luc Moudenc commettait "une erreur politique" en privilégiant la troisième ligne de métro car "le projet du PLB est financé et prêt à être lancé et répond à l'urgence de désenclaver le sud-est toulousain".

 

Source : La Tribune Toulouse

http://objectifnews.latribune.fr/entreprises/soutien-et-financement/2016-03-03/arret-du-plb-le-pdg-de-sigfox-ludovic-le-moan-exprime-sa-colere-dans-une-tribune.html

 

  

  

 

 

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Toulouse : 138 entreprises se mobilisent pour le prolongement de la ligne B du métro

Toulouse : 138 entreprises se mobilisent pour le prolongement de la ligne B du métro | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Hervé Schlosser, vice-président de Tic Valley, Jean-Marie Courcier de Chauvin Opsia, Christian Zani du cabinet Zani et Couderc et Gérard Baylé PDG de Tridem Pharma élus au conseil d'administration.

 

Une centaine de sociétés du sud-est de Toulouse soutiennent l'association PLB. Cette nouvelle structure, créée le 17 mars à Labège, lance une campagne de communication pour promouvoir le prolongement de la ligne B du métro dans ce tissu économique toulousain de premier plan. Alors que l'enquête publique sur le projet doit débuter le 2 avril, le président de Toulouse métropole Jean-Luc Moudenc privilégie une troisième ligne de métro au détriment du PLB.

 

Les chefs d'entreprises ont rapidement adopté l'autocollant jaune "Oui au prolongement de la ligne B (PLB)". Ce mardi 17 mars, les représentants de 138 entreprises se sont réunis à l'espace Diagora de Labège pour soutenir la création de l'association PLB. Cette nouvelle structure se donne pour objectif de "promouvoir le projet de prolongement de la ligne B du métro de Ramonville-Saint-Agne jusqu'à Labège".

Lancé en 2006, le PLB devait entrer en circulation en 2013 avant d'être repoussé à l'horizon 2020. Mais début février, le président de Toulouse métropole Jean-Luc Moudenc s'est prononcé en faveur de la réalisation d'une troisième ligne de métro entre Colomiers et Labège et a remis en question le prolongement de la ligne B. Pour les partisans du PLB, cela veut dire "pas de métro avant 2030".

Des délais intenables pour Hervé Schlosser, le vice-président de Tic Valley :

"En 2012, quand nous avons décidé d'installer la Tic Valley à Labège, nous avions la perspective d'avoir le métro sous cinq années. Si le projet ne se fait pas, il va falloir attendre 17 à 20 ans de plus. Or, le métro est un élément déterminant pour attirer les entreprises sur ce lieu. Ces sociétés en très forte croissance cherchent à recruter, difficile de faire venir un développeur qui perd 1h30 par jour dans les embouteillages".

 

Distribution de stickers et campagne sur les réseaux sociaux

Pour mobiliser autour d'eux, les membres de l'association PLB vont déployer une véritable campagne de communication sur les réseaux sociaux avec la création d'un site internet et de comptes Twitter et Facebook. Toute une série d'autocollants seront distribués ainsi que des tracts. Une campagne qui rappelle celle menée en 2009. À l'époque, la communauté d'agglomération du Sud-Est toulousain voulait faire pression sur le Grand Toulouse et Tisséo qui refusaient le financement de l'infrastructure de transport. Plus de 250 000 stickers avaient alors été distribués.

"Il faut aller vite, l'enquête publique commence le 2 avril. Nous devons nous mettre en ordre de bataille !", a rappelé ce mardi 17 mars le président du Sicoval Claude Ducert.

Depuis son futur site internet, l'association PLB invitera d'ailleurs les habitants et les salariés qui travaillent au sud-est de Toulouse à participer à l'enquête publique qui va se dérouler entre le 2 avril et le 18 mai prochain.

L'association n'a pas encore élu de président mais on connaît déjà les premiers noms des membres du conseil d'administration. Y figurent des chefs d'entreprises à l'image de Hervé Schlosser, PDG de France Pari et vice-président de la Tic Valley, Jean-Marie Courcier de Chauvin Opsia, Christian Zani du cabinet d'experts-comptables Zani et Couderc, Gérard Baylé PDG de Tridem Pharma, Robert Gendre le PDG de Diagora.

 

Parmi les élus, en dehors de Claude Ducert le président du Sicoval, François-Régis Valette le maire d'Auzeville-Tolosane, Alain Serieys le maire d'Escalquens, Christophe Lubac, le maire de Ramonville, Arnaud Lafon le maire de Castanet-Tolosan siègeront au sein de ce conseil. Cinq "simples citoyens" complètent la liste.

 

Le siège de l'association sera installé au centre Diagora.

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Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros

Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Et pour une poignée d'euros en plus, le métro irriguerait parc du Canal, INPT, Innopole et La Cadène/DDM Bécus

Il manque 50 millions d'€ pour arriver au compromis proposé par Georges Méric pour une desserte de Labège par la ligne B et la 3e ligne. Tisséo s'en tient à l'aérotram.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La réunion de conciliation organisée hier par Georges Méric au Département entre représentants de Toulouse Métropole, du SMTC Tisséo, de la Région et de l'Etat a échoué pour quelques millions d'euros.

«Il ne restait que 50 millions d'euros à ajouter par Tisséo pour arriver au compromis entre les deux attitudes raisonnables du Sicoval, qui acceptait un prolongement à deux stations (au lieu de 5) se branchant sur la 3e ligne et Tisséo, qui s'engageait à ce que la 3e ligne aille jusqu'à Labège-La Cadène», a assuré Georges Méric.

Le président du conseil départemental réagissait ainsi à l'issue de la réunion exceptionnelle tenue hier après-midi, à son initiative, pendant une heure, entre Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole représentant Jean-Luc Moudenc, Francis Grass, président de la Smat (société pour la mobilité de l'agglomération toulousaine) représentant Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l'agglo, Jacques Oberti, président du Sicoval, communauté d'agglo du Sud-Est toulousain, Michel Guarrigues représentant Carole Delga, présidente de la Région et le représentant de l'état.

«Je ne comprends pas ce refus de Tisséo qui se lance par ailleurs dans une 3e ligne de métro à deux milliards», poursuit le patron du Département, qui détaille le montage financier discuté lors de cette «réunion de la dernière chance» : «Francis Grass a confirmé que la prolongation du métro à deux stations (parc technologique du Canal et INPT) coûtait 220 millions d'€, soit 180 millions de plus que la desserte par aérotram (entre 40 et 45 millions). Avec les aides de l'état (20 M€), du Département (60), du Sicoval (30) et de la Région (20), il reste 50 M€ à apporter. Tisséo s'en tient à l'aérotram alors que Francis Grass a envisagé lui-même, à terme, une liaison métro entre ligne B et 3e ligne, quitte à démonter le téléphérique. J'espère un compromis dans les six mois qui viennent».

«L'aérotram est moins cher que le PLB et peut être réalisé rapidement», maintient Sacha Briand. Une position qui sera défendue aujourd'hui à 14 h 30 par Jean-Luc Moudenc lors d'une conférence de presse à Toulouse Métropole.

La 3e ligne : 2024 ou 2028 ?

Jean-Luc Moudenc l'a affirmé dans ses deux récents courriers à Georges Méric et à Ludovic Le Moan, patron de Sigfox (nos récentes éditions) : le patron de la Métropole assure à celui du Département que la 3e ligne arrivera à Labège en 2024, soit deux ans seulement après le PLB (2022). Le maire de Toulouse précise même par écrit au patron de l'entreprise emblématique de Labège que la 3e ligne sera dans sa commune «sur un délai de réalisation identique» au PLB. Renseignement pris, c'est bien toujours l'objectif d'une mise en service de Toulouse Aerospace Express (TAE), nom de la 3e ligne, en 2024, qui est poursuivi par les ingénieurs de Tisséo et de la Smat. «Il faut dix ans entre l'idée d'une ligne de métro et sa mise en service», affirme Francis Grass (patron de la Smat), qui table sur une mise en service de TAE en 2024. Georges Méric préfère parler de 2028, soit 14 ans après le lancement de l'idée de la 3e ligne, soit le même délai que pour la ligne B, dont l'idée remonte à 1993 et la mise en service en 2007 !

 

Ph. E.
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Toulouse. Le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège dans l'impasse

Toulouse. Le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège dans l'impasse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le comité syndical de Tisséo qui devait aborder mercredi la question du prolongement de la ligne B a été reporté. Le point de discorde entre Toulouse Métropole et le Sicoval porte sur la priorité à donner entre ce projet et la troisième ligne de métro.

 

Le prolongement de la ligne B (PLB) entre Ramonville et Labège ne se fera pas. En tous les cas pas dans sa version souhaitée et désirée depuis de longs mois par les élus du Sicoval. ces derniers rêvaient de relier le terminus de la ligne B depuis Ramonville à la zone d’activités de Labège en 2020 ou 2021 avec la création de quatre stations supplémentaires.

Le comité syndical de Tisséo qui devait se tenir mercredi afin de rendre son avis sur les travaux a été reporté : or il avait jusqu’au 7 mars pour rendre sa décision afin de respecter le délai de six mois suite à l’avis favorable de la commission d’enquête sur l’utilité publique.

 

Entre pessimisme résigné et espoir de compromis

Et les nombreuses réunions de négociations qui se sont tenues ces derniers jours entre les élus de Toulouse Métropole et du Sicoval n’ont visiblement pas réussi à aplanir les différends. Si au sein de Tisséo, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc n’a pas souhaité s’exprimer, les autres acteurs de cet épineux dossier oscillent entre pessimisme résigné et espoir de compromis.

Arnaud Lafon, maire MoDem de Castanet-Tolosan et partisan de la PLB, se montre catégorique : « Faute d’accord financier, il n’y pas de conciliation entre les deux projets, et comme c’est Toulouse Métropole qui tient les cordons de la bourse… ». Pour rappel, la troisième ligne de métro pèse 1,7 milliard d’euros et est prévue pour 2024, tandis que le prolongement de la ligne B devrait coûter 400 millions d’euros et serait livré d’ici quatre ou cinq ans.

Le projet d’aérotram refusé par le Sicoval

Alors que le Sicoval a revu ses ambitions à la baisse et mis sur la table un projet de « PLB bis », une ligne plus courte à deux stations connectée à la troisième ligne de métro (TAE) au niveau du centre commercial Labège, la proposition semble avoir été retoquée par le maire de Toulouse au profit d’un projet d’aérotram entre Ramonville et le site de l’INPT. « Nous avons refusé le tramway ou le bus, ce n’est pas pour accepter une solution qui est moins efficace en terme de déplacements », déplore Emmanuel Auger, directeur de cabinet de Jacques Oberti président du Sicoval. « Alors que nous avions réussi à faire l’unanimité politique avec le Conseil départemental et la Région, on se sent un peu méprisés. C’est un sale coup ! », assène encore Emmanuel Auger.

Dans les rangs des personnes persuadées qu’un accord peut encore être trouvé, on retrouve Henri Arévalo, conseiller communautaire du Sicoval. Pour ce dernier, l’espoir est permis « tant que le maire de Toulouse n’a pas dit officiellement qu’il rejetait le prolongement de la ligne B. S’il veut la troisième ligne, il a intérêt à ne pas mettre à la poubelle un projet comme le PLB. Et puis ça serait ridicule d’avoir deux lignes de métro distantes de 500 mètres … sans connexion entre elles ! ». Le feuilleton de la desserte du sud-est de Toulouse n’est pas terminé.

 

Philippe Font

Jacques Le Bris's insight:

En tant que simple Citoyen et malheureusement contribuable, je dois vous exprimer mon profond ras-le-bol de ces structures qui n'ont qu'une "utilité" : puiser des ressources dans le Trésor Public.

 

Le Pape François nous dit qu'il préfère voir construits des ponts plutôt que des murs. Or, ce projet est bien la caricature de cette France aux mains de l'oligarchie et des partis politiques qui entretiennent le clivage Gauche-Droite complètement stérile.

Ce Prolongement de la ligne B qui devrait être un trait d'union entre deux pôles économiques, est transformée en un glacis entre deux Baronnies.

Combien de temps encore vos électeurs vont supporter cette situation d'un autre âge ?

Isabelle Pélissié's comment, March 2, 2016 8:00 AM
"l'oligarchie et des partis politiques qui entretiennent.." aussi l'égo et le confort de leurs représentants, dans des visons à court terme.
Isabelle Pélissié's comment, March 2, 2016 8:02 AM
avec en plus un joli lapsus fort à propos : "vison" pour "vision" !