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14e sommet de la Francophonie: Eclairage sur une organisation sujette à polémique

14e sommet de la Francophonie: Eclairage sur une organisation sujette à polémique

Comme promis, Ali Bongo, le président gabonais (à g) a rencontré avant de se rendre à Kinshasa, son homologue rwandais Paul Kagamé (à d). Objectif : s'inspirer de son expérience de la langue de Shakespeare

Une vingtaine de dirigeants de pays ayant pour héritage la langue française, vont se réunir à Kinshasa, la capitale de la RDC, du 12 au 14 octobre prochain en présence du président français François Hollande. Eclairage sur un sommet et surtout une organisation qui suscitent beaucoup de polémique.
Néocolonialisme déguisé, Françafrique bis, galaxie de pays dévoués à la France, que de gloses autour de l'Organisation Internationale de la Francophonie, (OIF), qui malgré tout, se réunit pour la 14e fois depuis le premier sommet présidé par François Mitterrand en 1986! Ironie du sort, ce sont des leaders africains, le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Nigérien Hamani Diori, le Tunisien Habib Bourguiba et un asiatique, le prince Sihanouk du Cambodge, qui ont été les initiateurs de l'organisation.

En 1970 ces dirigeants ont mis sur pied l'Agence de Coopération Culturelle et Technique, (ACCT), l'ancêtre de l'actuelle OIF. Quatre décennies après, l'Afrique reste toujours très attachée à la langue de Molière. Sur les 56 pays membres de la Francophonie, le continent en compte 30. Abdou Diouf, le secrétaire général de l'OIF révèle qu'à l'horizon 2050, l'espace francophone comptera 715 millions d'âmes dont 85% seront en Afrique. La République Démocratique du Congo, (RDC), hôte de ce 14e sommet est le pays où l'on parle le plus français dans le monde. Peuplée aujourd'hui de 69 millions d'habitants, elle comptera plus de 150 millions d'habitants dans 40 ans. L'ancien président sénégalais qui dirige l'organisation, ne s'est pas trompé en affirmant que « l'Afrique est le futur de la Francophonie».

Pour ceux qui estiment que la Francophonie est une sorte d'acculturation, Abdou Diouf rétorque qu'il s'agit plutôt de complémentarité entre le Français et les langues africaines. Ces dernières, selon le secrétaire général de l'OIF, demeurent les langues de base des africains, le Français ne constituant que la langue de l'administration. Il a même conseillé, pour des raisons pédagogiques, que l'enseignement au cours des deux premières années du primaire, se déroule en langue locale. Ceci permet à l'enfant, dira t-il, de mieux apprendre le Français et d'avoir une scolarité plus facile. La foi du secrétaire général de l'organisation dans la langue française, n'est pas partagé par tout le monde, y compris par certains chefs d'Etat pour des raisons qui n'ont souvent pas été clairement avouées. C'est le cas du Rwandais Paul Kagamé qui a décidé depuis quelques années de remplacer le Français par l'Anglais comme première langue du pays, après les langues locales. Les justifications d'ordre pratique évoquées par les autorités rwandaises cachaient mal les raisons politiques qui sous-tendaient cette décision.

En effet, la relégation du Français au second rang, est survenue après une brouille de Kigali avec Paris au sujet d'un rapport d'enquête de la France qui mettait gravement en cause le président Kagamé dans la destruction de l'avion du président Habyarimana, l'acte déclencheur du génocide. A la veille du sommet de Kinshasa, c'est le Gabonais Ali Bongo, dont le père, le défunt président Omar Bongo Ondimba était pourtant un fidèle ami des différents locataires de l'Elysée, qui jette un véritable pavé dans la marre francophone. En route pour Kinshasa, il a promis de s'arrêter à Kigali, et il l'a fait, chez Kagamé son homologue rwandais, afin de copier son expérience de la langue de Shakespeare.

Pour l'opposition gabonaise, ce n'est qu'un coup de bluff du jeune dirigeant après les critiques de Paris sur sa gouvernance. Pour éviter la polémique, le secrétaire général de la Francophonie estime que chaque pays de l'espace francophone « a le droit de définir sa politique ». 42 ans après la création de l'Acct mère de l'OIF, l'organisation qui se voulait au départ plus culturelle qu'autre chose, est aujourd'hui très politisée. La France veut certes avoir en commun sa langue avec les autres pays, notamment ceux d'Afrique, mais elle veut également partager avec eux, les autres valeurs comme la démocratie, les droits de l'homme, la bonne gouvernance.

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De l'anglais au Gabon : Ali Bongo coupe court à la polémique

De l'anglais au Gabon : Ali Bongo coupe court à la polémique

Le président gabonais Ali Bongo et son épouse Sylvia (à gauche) ont été reçus par le couple présidentiel rwandais, Paul et Jeanette Kagame, le 5 octobre, à Kigali.
AFP PHOTO / THIERRY DUSHIMIRIMANA
Par RFI
Concluant une visite de deux jours au Rwanda lors d'une conférence de presse avec son homologue Paul Kagame, le président gabonais Ali Bongo est revenu sur la polémique autour de sa volonté de faire de l’anglais une des langues officielles de son pays. Polémique « ridicule », selon le président gabonais.

De nombreuses interrogations avaient émergé lorsque, à une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, la présidence gabonaise avait annoncé qu'Ali Bongo allait se rendre à Kigali ce week-end notamment pour voir s'il y avait matière à s'inspirer du Rwanda dans le domaine du bilinguisme. Pour rappel, Kigali, qui accuse la France d’avoir soutenu le régime génocidaire de 1994, a fait de l’anglais sa troisième langue officielle avant de devenir membre du Commonwealth en 2009.

Couper court à la polémique. C’est donc en substance ce qu’a souhaité faire le président gabonais samedi. Interrogé sur l’émoi provoqué dans la francophonie par sa visite au Rwanda, Ali Bongo n’a pas mâché ses mots : « Tout ceci est ridicule, je dis bien ridicule. Il y a des problèmes beaucoup plus graves aujourd’hui auxquels nous avons à faire face que de perdre notre temps à polémiquer sur une question comme celle-là, qui est tout simplement ridicule. En fin de compte, je qualifierais tout ceci de tempête dans un verre d’eau. »

Un avis partagé par le président Kagame : « Nous ne nous serions pas rencontrés pour discuter de ces petites choses. Le président n’aurait pas abandonné toutes les choses qu’il était en train de faire et venir ici pour simplement parler de langues. Je suis sûr que le président n’y pensait même pas. Je peux vous assurer que c’était quelque chose que nous n’avions pas dans notre agenda et dont nous n’avons même pas parlé. »

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Le Gabon ne veut plus de la langue française

Le Gabon ne souhaite plus parler français, mais préfèrerait que dorénavant l'Etat fonctionne avec la langue anglaise, bien plus attrayante économiquement parlant.
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Gabon set to snub French and promote English as nation's second language in bid to 'improve opportunities' for its people

The French-speaking African country of Gabon is moving on from the language of its former colonisers and introducing English across the nation.
Gabon's President Ali Bongo Odimba spent last week in Rwanda, where a similar move has proved a success.
Rwanda is now part of both the Francophonie (French-speaking) community and the Commonwealth.
President Bongo Odimba has made his move just ahead of the 14th summit of the Francophonie, which will see 56 countries' representatives descend on the Democratic Republic of Congo, Gabon's next-door neighbour.

Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2214994/Gabon-set-ditch-French-English-nations-second-language-bid-improve-opportunities-people.html#ixzz29CIsufaD
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Le Gabon, futur pays anglophone ?

Lu sur RFI

A dix jours de l’ouverture du sommet de la Francophonie, à Kinshasa, le président gabonais Ali Bongo a jeté le trouble en exprimant le souhait que son pays se mette à l’anglais. S’inspirant du Rwanda qui a misé sur le bilinguisme français-anglais, Ali Bongo va d’ailleurs se rendre à Kigali les 5 et 6 octobre prochains pour « regarder de plus près » cette expérience.

Partenaire privilégié de la France en Afrique, le Gabon se laisserait donc séduire par les vertus de la langue de Shakespeare. Pragmatique avant tout, Ali Bongo pèse les avantages qu’offre le bilinguisme notamment en observant le Rwanda où il se rendra dans les prochains jours. Pays membre de la Francophonie depuis 1967, comme le Gabon, le pays du président Paul Kagame, excellent anglophone au demeurant, fait également partie de la communauté du Commonwealth depuis 2009.

Si le Rwanda de Paul Kagame a souhaité avant tout établir une distance avec la France qu’il accuse d’avoir soutenu l’ancien régime génocidaire, en rejoignant le Commonwealth, Ali Bongo, lui, se défend de telles arrière-pensées. Selon les déclarations du porte-parole de la présidence, Alain-Claude Bilie-By-Nze, il s’agit de voir si le Gabon peut introduire l’anglais, à l’instar des Rwandais, « comme langue de travail dans un premier temps, puis plus tard, voir comment l’anglais peut devenir une seconde langue ».

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Angola Press - Afrique - Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais (ministre)


Montreal
Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais (ministre)

MONTREAL - La volonté du Gabon de favoriser l'anglais suscite "l'inquiétude" du Québec, qui compte bien appeler à la vigilance lors du
sommet de la Francophonie, qui se tient à Kinshasa du 12 au 14 octobre, a indiqué mercredi le ministre québécois des Relations internationales.

Le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

"C'est un sujet d'inquiétude", a déclaré à l'AFP le ministre Jean-François Lisée de cette province francophone du Canada.

"Sans vouloir m'ingérer dans les affaires intérieures gabonaises, nous, nous avons beaucoup résisté à l'idée d'un bilinguisme officiel. Car quand il est officiel, il ne donne pas aux populations, à la culture et aux entreprises, le signal que la langue privilégiée est la langue française", a-t-il noté.

Le président Bongo doit se rendre à Kigali jeudi et vendredi pour étudier l'expérience rwandaise.

Après le génocide de 1994 et l'arrivée au pouvoir d'une diaspora tutsi ayant vécu pendant des années en Ouganda, pays voisin anglophone, Kigali a favorisé l'anglais dans les écoles et l'administration. La langue de Shakespeare est aujourd'hui l'une des trois langues officielles, aux côtés du kinyarwanda et du français.

"Le multilinguisme des individus, des entreprises, la capacité --nous le savons très bien, les Québécois-- à se projeter dans d'autres pays qui ont d'autres langues, c'est un atout", a reconnu M. Lisée.

Toutefois, la Première ministre québécoise, Pauline Marois, profitera du sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour "introduire la question linguistique et évidemment le message sera la nécessité d'être vigilant", a souligné le ministre, qui doit accompagner Mme Marois à Kinshasa.

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TV5MONDE : actualites : Gabon/bilinguisme: l'opposition dénonce un

Gabon/bilinguisme: l'opposition dénonce un "chantage" contre la France

LIBREVILLE, 05 oct 2012 (AFP) - 05.10.2012 17:22
L'Union nationale (UN), un des deux principaux partis d'opposition gabonais, a estimé vendredi qu'en annonçant vouloir étudier l'expérience de bilinguisme anglais-français au Rwanda, le président gabonais Ali Bongo faisait du chantage à la France.
"L'UN dénonce dans cette affaire de langue un chantage qui est en fait dirigé contre les autorités françaises comme moyen de rétorsion à leurs critiques sur la gouvernance", a affirmé Gérard Ella Nguema, secrétaire exécutif adjoint de l'UN, un parti officiellement dissous, en lisant une déclaration.
"L'UN regrette que c'est plus une préoccupation politique du pouvoir qui cherche à attirer l'attention de l'opinion internationale par une diversion pour la détourner des graves problèmes de gouvernance et de démocratie", a-t-il déclaré.
"L'UN s'inquiète de l'inspiration recherché par ce pouvoir dans un pays dont l'histoire récente est si chargée", a-t-il poursuivi, faisant allusion au génocide rwandais (1994) le jour où le président gabonais entamait une visite à Kigali.
"L'UN s'interroge sur l'opportunité d'une telle annonce à quelques jours du sommet de la Francophonie à Kinshasa (12-14 octobre)", selon le texte.
"L'introduction du bilinguisme ouvre un débat inutile sur un faux problème. Le Gabon connaît un plurilinguisme de fait lié à la coexistence de plusieurs langues nationales avec une langue officielle de travail qui est le français", précise l'UN.

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Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais

MONTREAL - La volonté du Gabon de favoriser l'anglais suscite l'inquiétude du Québec, qui compte bien appeler à la vigilance lors du sommet de la Francophonie, qui se tient à Kinshasa du 12 au 14 octobre, a indiqué mercredi le ministre québécois des Relations internationales.

Le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

C'est un sujet d'inquiétude, a déclaré à l'AFP le ministre Jean-François Lisée de cette province francophone du Canada.

Sans vouloir m'ingérer dans les affaires intérieures gabonaises, nous, nous avons beaucoup résisté à l'idée d'un bilinguisme officiel. Car quand il est officiel, il ne donne pas aux populations, à la culture et aux entreprises, le signal que la langue privilégiée est la langue française, a-t-il noté.

Le président Bongo doit se rendre à Kigali jeudi et vendredi pour étudier l'expérience rwandaise.

Après le génocide de 1994 et l'arrivée au pouvoir d'une diaspora tutsi ayant vécu pendant des années en Ouganda, pays voisin anglophone, Kigali a favorisé l'anglais dans les écoles et l'administration. La langue de Shakespeare est aujourd'hui l'une des trois langues officielles, aux côtés du kinyarwanda et du français.

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Gabon : l'anglais en passe de devenir la 2e langue officielle du pays - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Gabon : l’anglais en passe de devenir la 2e langue officielle du pays
JEUDI 4 OCTOBRE 2012 / PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI

Les autorités de Libreville veulent adopter l’anglais comme 2e langue officielle du pays, après le français. L’adoption du bilinguisme permettra au Gabon de pénétrer dans la sphère anglo-saxonne et de bénéficier de nouveaux réseaux de partenariats pour appuyer le développement économique du pays.

(De notre correspondant)

Le Gabon ne sera plus une chasse gardée de la France. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba affirme cette volonté depuis qu’il a pris le pouvoir en 2009. Il parle de plus en plus de la diversification des partenaires économiques et de l’ouverture du Gabon aux pays émergents. La Chine, l’Inde et le Japon, parmi d’autres, entrent en force dans le pays et y investissent, au détriment de l’ancienne métropole, la France. Maintenant, le Président gabonais, dans cet esprit d’ouverture manifeste déjà la volonté d’instaurer l’anglais comme seconde langue officielle du pays. Ce qui, à long terme, permettra au pays d’intégrer la grande famille du Commonwealth, comme le Rwanda ou le Cameroun.

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Francophonie: le Gabon, terre francophone, veut se mettre à l'anglais

Francophonie: le Gabon, terre francophone, veut se mettre à l'anglais
Créé le 01-10-2012 à 19h16 - Mis à jour à 23h11
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A une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda. (c) Afp
LIBREVILLE (AFP) - A une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

"Le Gabon souhaite regarder de près l'expérience rwandaise dans l'introduction du bilinguisme", a affirmé le porte-parole de la présidence Alain-Claude Bilie-By-Nze lors d'une conférence de presse au retour du président Bongo de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le Gabon est l'un des relais privilégiés de l'influence de Paris en Afrique, et les liens politiques, économiques et culturels entre les deux pays sont très étroits.

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Gabon to back English language, following Rwandan example | Radio Netherlands Worldwide

Gabon's President Ali Bongo wants to boost the use of English in his country, a former colony of France where French is widely spoken, his spokesman said Monday.

Bongo is to go to Rwanda from Friday to Saturday to study at first hand its experience with bilingualism.

"Gabon wants to look closely at Rwanda's experience with the introduction of bilingualism," Alain-Claude Bilie-By-Nzesai said.

"Rwanda used to be a French-speaking country and part of the Francophonie (French-speaking international community)," he said. "Today it is part of two communities: the Francophonie and the Commonwealth."

"The president of Gabon plans to introduce English into our country," he added. "If the Rwandan experience is conclusive why should we not draw inspiration from such an experience to see how Gabon, a French-speaking country, could in the years ahead decide to introduce English in the first instance as a necessary working language?"

Later on it could be seen how it might become a second language.

Gabon is one of France's closest African allies and a privileged channel for France's influence on the continent.

Bongo's visit will take place a week before the Francophonie summit in Kinshasa in the Democratic Republic of Congo on October 12, which French President Francois Hollande will attend.

"Don't link the cooperation between Gabon and France to the question of the Francophonie. Gabon wants to develop and give itself the best opportunities," the spokesman said.

"When you leave the French-speaking space, if you don't know English you are almost handicapped. It's a question of diversifying our partnerships, ensuring that the people of Gabon are armed and better armed," he said.

"French researchers publish in English and in most international conferences French experts contribute in English, while Africans have become practically the only people to contribute in French.

"If the French themselves are turning towards English why would you want the Gabonese to forbid themselves to do so?", he added.

The vast majority of Gabon's 1.5 million people speak French, which is not only the language of government.

Rwanda is a former Belgian colony and member of the Francophonie which joined the Commonwealth, an association chiefly composed of former British possessions, in 2009.

After the genocide in Rwanda in 1994, Tutsis who had lived for years in Uganda, Rwanda's English-speaking neighbour, took power and Kigali encouraged the use of English in schools and the administration.

© ANP/AFP

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